Le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou a statué, hier, dans l'affaire qui oppose la fondation Matoub-Lounès aux cinq éditeurs du chanteur assassiné en 1998. Il s'agit d'une affaire qui fait suite à un dépôt de plainte de la part de la fondation Matoub-Lounès, représentée par la famille de ce dernier. Le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou a statué, hier, dans l'affaire qui oppose la fondation Matoub-Lounès aux cinq éditeurs du chanteur assassiné en 1998. Il s'agit d'une affaire qui fait suite à un dépôt de plainte de la part de la fondation Matoub-Lounès, représentée par la famille de ce dernier. Les prévenus dans ce dossier sont les gérants de cinq Maisons d'édition : Izem, Akbou Music, Sawt El-Andalib, Sharaphone et Azwaw. Il s'agit-là des principaux éditeurs avec lesquels Matoub avaient travaillé de son vivant et qui ont continué à exploiter son œuvre de diverses manières «sans en référer à la réglementation en vigueur et en l'absence de contrats entre les deux parties», selon les propos de Malika Matoub, sœur de l'artiste et ceux de l'avocat de la Fondation. Une liste des albums de Matoub Lounès exploités par des éditeurs en l'absence de contrats a été communiquée par les services concernés au niveau de l'Office national des droits d'auteurs (ONDA). Hier, lors du procès, l'avocat de la Fondation Matoub a insisté, pendant sa plaidoirie sur le fait que de nombreux albums de Matoub sont commercialisés par les éditeurs en question, en l'absence de contrats à l'image de l'album posthume, intitulé Lettre ouverte… Il a été aussi question de déplorer le fait que des chansons figurants dans des albums différents ont fait l'objet de compilations et ont été éditées sous forme de Best off sans que la famille héritière de Matoub ait été tenue au courant. Après les plaidoiries des avocats et les interventions de la mère de Matoub et de sa sœur Malika, le procureur a requis la peine d'emprisonnement de 18 mois assortie de 100.000 DA d'amende pour chacun des cinq éditeurs. Le procureur a demandé que l'ensemble des CD contrefaits qui sont actuellement sur le marché soient retirés. Rappelons qu'avant d'entreprendre une action en justice, Malika Matoub a tenté de régler ces différends à l'amiable mais toutes ses demandes auprès des éditeurs sont restées lettres mortes. Suite à quoi, elle a déposé plainte en 2005. Les prévenus dans ce dossier sont les gérants de cinq Maisons d'édition : Izem, Akbou Music, Sawt El-Andalib, Sharaphone et Azwaw. Il s'agit-là des principaux éditeurs avec lesquels Matoub avaient travaillé de son vivant et qui ont continué à exploiter son œuvre de diverses manières «sans en référer à la réglementation en vigueur et en l'absence de contrats entre les deux parties», selon les propos de Malika Matoub, sœur de l'artiste et ceux de l'avocat de la Fondation. Une liste des albums de Matoub Lounès exploités par des éditeurs en l'absence de contrats a été communiquée par les services concernés au niveau de l'Office national des droits d'auteurs (ONDA). Hier, lors du procès, l'avocat de la Fondation Matoub a insisté, pendant sa plaidoirie sur le fait que de nombreux albums de Matoub sont commercialisés par les éditeurs en question, en l'absence de contrats à l'image de l'album posthume, intitulé Lettre ouverte… Il a été aussi question de déplorer le fait que des chansons figurants dans des albums différents ont fait l'objet de compilations et ont été éditées sous forme de Best off sans que la famille héritière de Matoub ait été tenue au courant. Après les plaidoiries des avocats et les interventions de la mère de Matoub et de sa sœur Malika, le procureur a requis la peine d'emprisonnement de 18 mois assortie de 100.000 DA d'amende pour chacun des cinq éditeurs. Le procureur a demandé que l'ensemble des CD contrefaits qui sont actuellement sur le marché soient retirés. Rappelons qu'avant d'entreprendre une action en justice, Malika Matoub a tenté de régler ces différends à l'amiable mais toutes ses demandes auprès des éditeurs sont restées lettres mortes. Suite à quoi, elle a déposé plainte en 2005.