Les services de messagerie électronique de Microsoft et Yahoo! auraient fait l'objet de tentative d'infiltration. Les Etats-Unis souhaitent des règles mondiales contre le piratage. Les services de messagerie électronique de Microsoft et Yahoo! auraient fait l'objet de tentative d'infiltration. Les Etats-Unis souhaitent des règles mondiales contre le piratage. Après Gmail, Yahoo ! Mail et Hotmail auraient subi les assauts des hackers chinois. C'est ce que semble avoir noté la société de sécurité sur internet, Trend Micro, qui a dénoncé vendredi une tentative d'infiltration des services de messagerie des géants américains Microsoft et Yahoo ! Comme leur concurrent Google, qui a annoncé mercredi que les comptes Gmail de personnalités importantes avaient été visités, les deux groupes seraient donc visés par des attaques virtuelles reposant sur la surveillance des comptes de messagerie de leurs utilisateurs. Pas de précisions toutefois de la part de Trend Micro sur un éventuel ciblage des victimes des hackers. «Bien que ces attaques semblent avoir été conduites séparément, elles ont des similitudes importantes», a toutefois précisé Nart Villeneuve, spécialiste des attaques informatiques chez Trend Micro. En effet, dans le cas Gmail, les victimes concernées allaient des journalistes à des dissidents chinois, en passant par des responsables militaires. Des membres de l'administration américaine, jusqu'à la Maison-Blanche, auraient même été informatiquement surveillés via leur courriels selon Google, même si aucun compte officiel n'a été touché. Au total, plusieurs centaines de comptes, désormais protégés, auraient été visités. Pas de commentaire pour le moment sur la provenance de l'attaque, mais les similitudes évoquées par les responsables de Trend Micro laissent à penser que la piste pourrait être privilégiée. Jeudi, Pékin anié de tels agissements, après que le porte-parole de la Maison-Blanche a fait part de ses inquiétudes à la Chine. Toutefois Liang Guanglie, l'homologue chinois du secrétaire américain à la Défense Robert Gates, a dû écouter d'une oreille attentive les propos tenus par ce dernier lors d'un déplacement à Singapour, pour une conférence sur la défense en Asie. «Nous prenons les cyber-menaces très au sérieux», a ainsi indiqué Robert Gates, tout en précisant y voir «diverses sources» et pas simplement celle «d'un pays ou d'un autre». Le dirigeant a par ailleurs appelé à ce que soit mis en place, au niveau international, un code de conduite pour lutter contre la cybercriminalité, et définir les actions acceptables ou non. Signe des tensions diplomatiques entourant ces agissements, le secrétaire américain n'a pas hésité à qualifier certains comportements informatiques, d'«actes de guerre». Après Gmail, Yahoo ! Mail et Hotmail auraient subi les assauts des hackers chinois. C'est ce que semble avoir noté la société de sécurité sur internet, Trend Micro, qui a dénoncé vendredi une tentative d'infiltration des services de messagerie des géants américains Microsoft et Yahoo ! Comme leur concurrent Google, qui a annoncé mercredi que les comptes Gmail de personnalités importantes avaient été visités, les deux groupes seraient donc visés par des attaques virtuelles reposant sur la surveillance des comptes de messagerie de leurs utilisateurs. Pas de précisions toutefois de la part de Trend Micro sur un éventuel ciblage des victimes des hackers. «Bien que ces attaques semblent avoir été conduites séparément, elles ont des similitudes importantes», a toutefois précisé Nart Villeneuve, spécialiste des attaques informatiques chez Trend Micro. En effet, dans le cas Gmail, les victimes concernées allaient des journalistes à des dissidents chinois, en passant par des responsables militaires. Des membres de l'administration américaine, jusqu'à la Maison-Blanche, auraient même été informatiquement surveillés via leur courriels selon Google, même si aucun compte officiel n'a été touché. Au total, plusieurs centaines de comptes, désormais protégés, auraient été visités. Pas de commentaire pour le moment sur la provenance de l'attaque, mais les similitudes évoquées par les responsables de Trend Micro laissent à penser que la piste pourrait être privilégiée. Jeudi, Pékin anié de tels agissements, après que le porte-parole de la Maison-Blanche a fait part de ses inquiétudes à la Chine. Toutefois Liang Guanglie, l'homologue chinois du secrétaire américain à la Défense Robert Gates, a dû écouter d'une oreille attentive les propos tenus par ce dernier lors d'un déplacement à Singapour, pour une conférence sur la défense en Asie. «Nous prenons les cyber-menaces très au sérieux», a ainsi indiqué Robert Gates, tout en précisant y voir «diverses sources» et pas simplement celle «d'un pays ou d'un autre». Le dirigeant a par ailleurs appelé à ce que soit mis en place, au niveau international, un code de conduite pour lutter contre la cybercriminalité, et définir les actions acceptables ou non. Signe des tensions diplomatiques entourant ces agissements, le secrétaire américain n'a pas hésité à qualifier certains comportements informatiques, d'«actes de guerre».