L'Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, hier, une délégation de personnalités religieuses. Au sortir de cette rencontre, qui aura été la plus longue depuis le début de ces consultations, ces personnalités ont mis en exergue l'importance qu'accorde la religion islamique aux consultations et concertations (choura) dans la vie publique, relevant que la choura est un "devoir religieux et national". Mohamed Beredouane, ancien ministre des Affaires religieuses a, ainsi, souligné que donner des conseils est considéré en Islam comme un devoir, précisant que ces consultations ont été l'occasion "d'exposer notre conception de ce que doit être l'organisation de l'Etat algérien dans le futur à travers la Constitution et les différentes lois". De son côté, le cheikh de la zaouïa El Kassimia, Mohamed Mamoun El Kassimi, a indiqué avoir donné sa vision des réformes, notamment l'aspect relatif à la "moralisation" de la vie publique, la lutte contre la corruption et la consolidation de l'Etat de droit. S'agissant de la révision de la Constitution et des autres lois, cheikh Mohamed Mamoun El Kassimi a estimé que "le problème se situe au niveau de l'application des lois". Pour sa part, Mohamed Cherif Kaher, membre du Conseil supérieur islamique a insisté sur la nécessité de "maintenir" la religion islamique comme "loi fondamentale" du pays, laquelle doit constituer, a-t-il dit, "la référence principale pour l'Etat musulman algérien". A ce propos, il a recommandé d'accorder davantage d'importance à "l'éducation religieuse et morale" dans la prise en charge et l'encadrement des futures générations. Le président du Conseil des notables de la vallée du M'zab, cheikh Abou Kacem Abdelhamid Ben Ahmed, s'est félicité du discours à la Nation prononcé par le président de la République le 15 avril dernier, le qualifiant de "tournant décisif" dans l'histoire contemporaine de l'Algérie. Pour sa part, l'ancien ministre des Affaires religieuses, Saïd Chibane, a indiqué avoir présenté à l'Instance des suggestions sur les différentes lois à amender ainsi que la politique générale à mener en matière d'éducation et d'enseignement. Le khalifa général de la Tariqa tidjania, Ali Belarabi, s'est félicité, lui aussi, des réformes politiques et des consultations engagées, souhaitant qu'elles soient "bénéfiques" pour l'Algérie. L'Instance de consultations, représentée par son président, Abdelkader Bensalah, assisté de Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, doit recevoir dans l'après-midi le président du Front national démocratique (FND), Sassi Mabrouk, et le président de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC), Khaled Bounedjma. Depuis le début de ces consultations, entamées le 21 mai dernier, plusieurs délégations de partis politiques, des personnalités nationales et des représentants de la société civile ont été reçus. Au terme de ces consultations, qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois en cours, un rapport final détaillé, reflétant "fidèlement" les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République. Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l'Assemblée populaire nationale en septembre prochain. Le président de la République avait annoncé dans son discours à la Nation du 15 avril dernier, des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l'essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l'information, code de wilaya...) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement "en profondeur" de la Constitution. L'Instance de consultations sur les réformes politiques a reçu, hier, une délégation de personnalités religieuses. Au sortir de cette rencontre, qui aura été la plus longue depuis le début de ces consultations, ces personnalités ont mis en exergue l'importance qu'accorde la religion islamique aux consultations et concertations (choura) dans la vie publique, relevant que la choura est un "devoir religieux et national". Mohamed Beredouane, ancien ministre des Affaires religieuses a, ainsi, souligné que donner des conseils est considéré en Islam comme un devoir, précisant que ces consultations ont été l'occasion "d'exposer notre conception de ce que doit être l'organisation de l'Etat algérien dans le futur à travers la Constitution et les différentes lois". De son côté, le cheikh de la zaouïa El Kassimia, Mohamed Mamoun El Kassimi, a indiqué avoir donné sa vision des réformes, notamment l'aspect relatif à la "moralisation" de la vie publique, la lutte contre la corruption et la consolidation de l'Etat de droit. S'agissant de la révision de la Constitution et des autres lois, cheikh Mohamed Mamoun El Kassimi a estimé que "le problème se situe au niveau de l'application des lois". Pour sa part, Mohamed Cherif Kaher, membre du Conseil supérieur islamique a insisté sur la nécessité de "maintenir" la religion islamique comme "loi fondamentale" du pays, laquelle doit constituer, a-t-il dit, "la référence principale pour l'Etat musulman algérien". A ce propos, il a recommandé d'accorder davantage d'importance à "l'éducation religieuse et morale" dans la prise en charge et l'encadrement des futures générations. Le président du Conseil des notables de la vallée du M'zab, cheikh Abou Kacem Abdelhamid Ben Ahmed, s'est félicité du discours à la Nation prononcé par le président de la République le 15 avril dernier, le qualifiant de "tournant décisif" dans l'histoire contemporaine de l'Algérie. Pour sa part, l'ancien ministre des Affaires religieuses, Saïd Chibane, a indiqué avoir présenté à l'Instance des suggestions sur les différentes lois à amender ainsi que la politique générale à mener en matière d'éducation et d'enseignement. Le khalifa général de la Tariqa tidjania, Ali Belarabi, s'est félicité, lui aussi, des réformes politiques et des consultations engagées, souhaitant qu'elles soient "bénéfiques" pour l'Algérie. L'Instance de consultations, représentée par son président, Abdelkader Bensalah, assisté de Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi, doit recevoir dans l'après-midi le président du Front national démocratique (FND), Sassi Mabrouk, et le président de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC), Khaled Bounedjma. Depuis le début de ces consultations, entamées le 21 mai dernier, plusieurs délégations de partis politiques, des personnalités nationales et des représentants de la société civile ont été reçus. Au terme de ces consultations, qui se poursuivront jusqu'à la fin du mois en cours, un rapport final détaillé, reflétant "fidèlement" les avis et les propositions émis par les participants, sera soumis au président de la République. Les propositions seront ensuite présentées au gouvernement qui élaborera, sur cette base, des projets de loi qui seront soumis à l'Assemblée populaire nationale en septembre prochain. Le président de la République avait annoncé dans son discours à la Nation du 15 avril dernier, des réformes politiques englobant une révision, en 2011, de l'essentiel du dispositif législatif national (loi électorale, loi sur les partis politiques, loi sur les associations, code de l'information, code de wilaya...) et devant être parachevées, après les législatives de 2012, par un amendement "en profondeur" de la Constitution.