La polémique autour du Conseil de la nation semble bel et bien relancée. En effet à la faveur de la prochaine révision de la Constitution cette polémique revient au devant de la scène nationale et dans les milieux politiques où chacun y va de son point de vue. Si les uns sont favorables au maintien de cette assemblée d'autres, en revanche, ne sont point favorables à cette option puisqu'ils préconisent l'annulation pure et simple de la chambre haute. Cette polémique fait aussi rage au sein du FLN ou il y a les pour et les contre. Ceux qui sont favorables au maintien du Sénat dans le système politique national sont ainsi, à en croire le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, majoritaires. Belkhadem n'est pas simplement en faveur du maintien du Conseil de la nation, mais il s'est prononcé en faveur de l'élargissement de ses prérogatives. Cette position du secrétaire général du vieux parti sonne comme un désaveu à la dernière déclaration du président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui a explicitement pris position contre le maintien du Ssénat dans le paysage politique national. «Il n'est pas normal qu'une assemblée désignée puisse bloquer une loi adoptée par une assemblée élue» a, en effet, estimé Ziari dans une récente interview accordée à un quotidien national avant d'enfoncer davantage le clou en ajoutant qu'«il faut trouver une solution au pouvoir législatif. Je crois que l'existence du Conseil de la nation n'a aucune utilité». Cette déclaration a suscité beaucoup de remous et a valu au président de l'APN une réplique de la part du RND, dont est issue le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Le porte- parle du parti de Ahmed Ouyahia, Miloud Chorfi, s'est en effet chargé de répliquer à Ziari qui est aussi, faut-il le rappeler, membre du bureau politique du FLN. «Ziari est hors champ de couverture politique» a indiqué Miloud Chorfi tout en défendant l'existence du Conseil de la nation. Abdelaziz Belkhadem, qui était hier l'invité de l'émission Tahaoulet de la Chaîne I de la Radio nationale, ne s'est pas contenté de défendre l'existence du Conseil de la nation mais a aussi plaidé pour que ce dernier soit doté de prérogatives. «Je pense que le Conseil de la nation doit pouvoir non seulement amender les lois, mais aussi les élaborer surtout s'agissant du développement territorial» a-t-il en effet soutenu en estimant que «la majorité des membres du comité central sont favorables au maintien du Conseil de la nation car il a joué un rôle important». Voila qui semble clair et qui ne manquera sûrement pas de mettre fin à la polémique sur le maintien ou non de la chambre haute. Cela dit Belkhadem a réitéré les mêmes positions déjà exprimées lors de la conférence de presse de lundi dernier à l'issue de la 4e session du comité central du parti. Il dira ainsi que le parti n'a pas encore tranché la question des mandats présidentiels. Au sein du parti certains sont favorables à la position de Belkhadem pour la non limitation du nombre de mandats pour le président de la République, contrairement à d'autres qui sont favorables à deux mandats seulement. «C'est au peuple de décider en toute démocratie» a souligné Belkhadem qui a précisé que la majorité des membres du CC sont favorables au régime semi-présidentiel. Annonçant être pour le système de la proportionnelle aux élections de l'APN et de la proportionnelle «aménagée» pour les assemblées locales, l'invité de la Chaîne I de la Radio nationale s'est dit aussi en faveur de la création de nouveaux partis avec , toutefois, l'introduction «de nouvelles dispositions» dans la prochaine loi électorale. Reconnaissant avoir reçu un ex- membre du FIS dissous, El Hachemi Sahnouni en l'occurrence, il a laissé clairement entendre que l'électorat islamiste est important. Pour quelle fin ? Belkhadem ne l'a pas dit, même si certains observateurs lui prêtent l'intention de briguer la candidature au poste de président de la République en 2014. La polémique autour du Conseil de la nation semble bel et bien relancée. En effet à la faveur de la prochaine révision de la Constitution cette polémique revient au devant de la scène nationale et dans les milieux politiques où chacun y va de son point de vue. Si les uns sont favorables au maintien de cette assemblée d'autres, en revanche, ne sont point favorables à cette option puisqu'ils préconisent l'annulation pure et simple de la chambre haute. Cette polémique fait aussi rage au sein du FLN ou il y a les pour et les contre. Ceux qui sont favorables au maintien du Sénat dans le système politique national sont ainsi, à en croire le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, majoritaires. Belkhadem n'est pas simplement en faveur du maintien du Conseil de la nation, mais il s'est prononcé en faveur de l'élargissement de ses prérogatives. Cette position du secrétaire général du vieux parti sonne comme un désaveu à la dernière déclaration du président de l'APN, Abdelaziz Ziari, qui a explicitement pris position contre le maintien du Ssénat dans le paysage politique national. «Il n'est pas normal qu'une assemblée désignée puisse bloquer une loi adoptée par une assemblée élue» a, en effet, estimé Ziari dans une récente interview accordée à un quotidien national avant d'enfoncer davantage le clou en ajoutant qu'«il faut trouver une solution au pouvoir législatif. Je crois que l'existence du Conseil de la nation n'a aucune utilité». Cette déclaration a suscité beaucoup de remous et a valu au président de l'APN une réplique de la part du RND, dont est issue le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. Le porte- parle du parti de Ahmed Ouyahia, Miloud Chorfi, s'est en effet chargé de répliquer à Ziari qui est aussi, faut-il le rappeler, membre du bureau politique du FLN. «Ziari est hors champ de couverture politique» a indiqué Miloud Chorfi tout en défendant l'existence du Conseil de la nation. Abdelaziz Belkhadem, qui était hier l'invité de l'émission Tahaoulet de la Chaîne I de la Radio nationale, ne s'est pas contenté de défendre l'existence du Conseil de la nation mais a aussi plaidé pour que ce dernier soit doté de prérogatives. «Je pense que le Conseil de la nation doit pouvoir non seulement amender les lois, mais aussi les élaborer surtout s'agissant du développement territorial» a-t-il en effet soutenu en estimant que «la majorité des membres du comité central sont favorables au maintien du Conseil de la nation car il a joué un rôle important». Voila qui semble clair et qui ne manquera sûrement pas de mettre fin à la polémique sur le maintien ou non de la chambre haute. Cela dit Belkhadem a réitéré les mêmes positions déjà exprimées lors de la conférence de presse de lundi dernier à l'issue de la 4e session du comité central du parti. Il dira ainsi que le parti n'a pas encore tranché la question des mandats présidentiels. Au sein du parti certains sont favorables à la position de Belkhadem pour la non limitation du nombre de mandats pour le président de la République, contrairement à d'autres qui sont favorables à deux mandats seulement. «C'est au peuple de décider en toute démocratie» a souligné Belkhadem qui a précisé que la majorité des membres du CC sont favorables au régime semi-présidentiel. Annonçant être pour le système de la proportionnelle aux élections de l'APN et de la proportionnelle «aménagée» pour les assemblées locales, l'invité de la Chaîne I de la Radio nationale s'est dit aussi en faveur de la création de nouveaux partis avec , toutefois, l'introduction «de nouvelles dispositions» dans la prochaine loi électorale. Reconnaissant avoir reçu un ex- membre du FIS dissous, El Hachemi Sahnouni en l'occurrence, il a laissé clairement entendre que l'électorat islamiste est important. Pour quelle fin ? Belkhadem ne l'a pas dit, même si certains observateurs lui prêtent l'intention de briguer la candidature au poste de président de la République en 2014.