Vision La dissolution des Assemblées suscite la polémique. Le Front de libération nationale (FLN) a tracé et a choisi son cap. Lors d?une conférence de presse organisée, hier, à Hydra, Abdelaziz Belkhadem, le SG du parti, a tenu à souligner, à propos de la dissolution des Assemblées entérinée par le Conseil des ministres : «Nous sommes des défenseurs de la tenue des élections partielles (?) et lorsque l?entité locale sera dissoute, elle ne contiendra aucun élu», tranche le premier responsable de la majorité parlementaire, refusant d?engager toute polémique avec les partis de l?Alliance présidentielle. «Nous n?avons pas de temps à perdre pour polémiquer», fait-il savoir. Toutefois, la dissolution des Assemblées est autrement perçue par le Front des forces socialistes (FFS). Pour cette formation politique, cette décision est vue sous l?angle «de la volonté des autorités de disloquer cette région en faisant des recrutements exponentiels dans les milieux de la pègre et de la délinquance politique». Poussant plus loin, le FFS se dit prêt à «utiliser tous les moyens politiques et pacifiques pour empêcher cette entreprise criminelle». Passant à l?action, la formation d?Aït Ahmed compte réunir ses élus, ce jeudi 21 juillet, pour, semble-t-il, définir les actions à entreprendre. Parmi celles retenues, l?option des marches et des rassemblements est la plus mise en avant. Selon ce parti, la décision de dissoudre les Assemblées «ne repose sur aucun fondement juridique ni politique», explique le secrétaire national. Il dira que le dysfonctionnement des APC est un prétexte irrecevable, car «dans les APC où le parti est majoritaire, il n?y a aucun dysfonctionnement en dépit du retrait des élus du RND et du FLN».Par rapport à la révision de la Constitution, Abdelaziz Belkhadem a estimé utile d?ouvrir un débat sur la Constitution pour «clarifier la nature du régime, au lieu de continuer à polémiquer sur la question de savoir qui doit gérer quoi». Enfin, pour le FLN, «il est important de savoir si nous sommes dans un régime présidentiel ou parlementaire».