La conférence nationale des doyens a pris fin, hier, en apportant beaucoup d'«espoir» pour l'ensemble des étudiants en médecine. Présidée par le professeur Arrada, doyen de la faculté de médecine d'Alger, la conférence a abouti, au bout de deux jours de travaux, à plusieurs conclusions et mesures à prendre pour, d'un côté, répondre aux aspirations des étudiants en médecine -en grève depuis plusieurs mois maintenant- et de l'autre pour essayer de discuter et d'examiner de plus près la situation de la formation universitaire en général et celle des futurs praticiens de santé en particulier. Présents eux aussi à cette conférence, les représentants des médecins résidents, délégués du Collectif autonome des médecins résidents algériens, Camra, ont tenu à exposer les problèmes de leurs corporation, notamment le côté pédagogique. Docteur Chitibi Widad, contactée, hier, par le Midi Libre a qualifié les résultats de cette conférence de satisfaisantes à condition «qu'elles soient concrétisées». «Nous avons eu, hier, de nombreuses promesses de la part des doyens et des représentants du ministères de la Santé concernant notamment la formation et les moyens», nous a-t-elle dit. Il faut noter qu'il a été décidé de reporter les examens de la première année jusqu'au mois de septembre prochain pour ne pas pénaliser les étudiants en grève. D'autre part, les doyens se sont engagés à intervenir en cas d'éventuels abus de pouvoir de la part de certains CP ou chefs de service. Les participants à la conférence ont décidé de poursuivre les travaux établis par les Comités pédagogiques régionaux de spécialité en médecine (CPRS) et des Comités pédagogiques nationaux de spécialité en sciences médicales (CPNS) dont les présidents étaient présents, concernant notamment la réalisation des nouveaux carnets de spécialités des résidents, l'uniformisation de l'évaluation et des programmes de toutes les facultés de médecine d'Algérie. Cette mesure est pour les résidents, «satisfaisante». Le carnet de stage remplacera ainsi les examens qui sont plutôt «sanctionnants qu'évaluants», nous dira Dr Chitibi. Il a été aussi annoncé que l'évaluation des années intermédiaires sera basée sur l'arrêté 142, à savoir une évaluation basée sur le nouveau carnet du résident signé par le chef de service et validé par le CPN. Le résident devra donc atteindre tous les objectifs pédagogiques annuels fixés par le nouveau carnet du résident avant l'accès à l'examen du DEMS. Concernant le gel du décret 709 du 10 décembre 2011, le président du CP de biochimie s'engage à ce que les résidents de cette spécialité continuent de bénéficier d'un cursus de formation de trois ans. La date butoir pour la validation des programmes d'enseignement et des stages a été fixée au 12 du mois en cours. Les intervenants ont aussi tenu à signaler qu'en cas de reprise des activités hospitalo-universitaires, il n'y aura pas d'invalidation des stages. En attendant la concrétisation de toutes ces mesure et la mise en application des nouvelles décisions, les étudiants en médecines disent être décidés à continuer leur lutte, jusqu'à obtenir un meilleur encadrement, une meilleure formation, de meilleures conditions de travail avec plus de moyens et ce pour une meilleure prise en charge du malade. «On nous a promis de nous donner tous les moyens et un meilleur encadrement pour un rendement meilleur, nous resteront mobilisés pour obtenir notre revendication principale qui reste l'abrogation du service civil», a conclu notre interlocutrice. La conférence nationale des doyens a pris fin, hier, en apportant beaucoup d'«espoir» pour l'ensemble des étudiants en médecine. Présidée par le professeur Arrada, doyen de la faculté de médecine d'Alger, la conférence a abouti, au bout de deux jours de travaux, à plusieurs conclusions et mesures à prendre pour, d'un côté, répondre aux aspirations des étudiants en médecine -en grève depuis plusieurs mois maintenant- et de l'autre pour essayer de discuter et d'examiner de plus près la situation de la formation universitaire en général et celle des futurs praticiens de santé en particulier. Présents eux aussi à cette conférence, les représentants des médecins résidents, délégués du Collectif autonome des médecins résidents algériens, Camra, ont tenu à exposer les problèmes de leurs corporation, notamment le côté pédagogique. Docteur Chitibi Widad, contactée, hier, par le Midi Libre a qualifié les résultats de cette conférence de satisfaisantes à condition «qu'elles soient concrétisées». «Nous avons eu, hier, de nombreuses promesses de la part des doyens et des représentants du ministères de la Santé concernant notamment la formation et les moyens», nous a-t-elle dit. Il faut noter qu'il a été décidé de reporter les examens de la première année jusqu'au mois de septembre prochain pour ne pas pénaliser les étudiants en grève. D'autre part, les doyens se sont engagés à intervenir en cas d'éventuels abus de pouvoir de la part de certains CP ou chefs de service. Les participants à la conférence ont décidé de poursuivre les travaux établis par les Comités pédagogiques régionaux de spécialité en médecine (CPRS) et des Comités pédagogiques nationaux de spécialité en sciences médicales (CPNS) dont les présidents étaient présents, concernant notamment la réalisation des nouveaux carnets de spécialités des résidents, l'uniformisation de l'évaluation et des programmes de toutes les facultés de médecine d'Algérie. Cette mesure est pour les résidents, «satisfaisante». Le carnet de stage remplacera ainsi les examens qui sont plutôt «sanctionnants qu'évaluants», nous dira Dr Chitibi. Il a été aussi annoncé que l'évaluation des années intermédiaires sera basée sur l'arrêté 142, à savoir une évaluation basée sur le nouveau carnet du résident signé par le chef de service et validé par le CPN. Le résident devra donc atteindre tous les objectifs pédagogiques annuels fixés par le nouveau carnet du résident avant l'accès à l'examen du DEMS. Concernant le gel du décret 709 du 10 décembre 2011, le président du CP de biochimie s'engage à ce que les résidents de cette spécialité continuent de bénéficier d'un cursus de formation de trois ans. La date butoir pour la validation des programmes d'enseignement et des stages a été fixée au 12 du mois en cours. Les intervenants ont aussi tenu à signaler qu'en cas de reprise des activités hospitalo-universitaires, il n'y aura pas d'invalidation des stages. En attendant la concrétisation de toutes ces mesure et la mise en application des nouvelles décisions, les étudiants en médecines disent être décidés à continuer leur lutte, jusqu'à obtenir un meilleur encadrement, une meilleure formation, de meilleures conditions de travail avec plus de moyens et ce pour une meilleure prise en charge du malade. «On nous a promis de nous donner tous les moyens et un meilleur encadrement pour un rendement meilleur, nous resteront mobilisés pour obtenir notre revendication principale qui reste l'abrogation du service civil», a conclu notre interlocutrice.