La Cour suprême du pays a refusé mercredi d'extrader l'ex-activiste vers l'Italie, où il a été condamné à la perpétuité. Il a aussitôt été libéré. Rome entend contester cette décision devant la Cour internationale de Justice de La Haye. Cesare Battisti 56 ans a retrouvé la liberté après quatre ans de captivité. La Cour suprême du Brésil a refusé mercredi d'extrader l'ex-activiste d'extrême-gauche vers l'Italie, qui l'a condamné par contumace, en 1993, à la perpétuité pour quatre meurtres commis à la fin des années 70. Des crimes dont Battisti s'est toujours dit innocent. Les juges de la Cour ont estimé que l'Italie n'avait pas la légitimité pour contester le choix de l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva de ne pas extrader Battisti. La décision de la Cour suprême a indigné les autorités italiennes. Le cas Cesare Battisti a été une longue source de tensions diplomatiques, d'abord entre Rome et Paris puis entre Rome et Brasilia. Arrêté en Italie en 1979 quand il militait dans le groupuscule des «Prolétaires armés pour le communisme» (PAC), Cesare Battisti est condamné à douze ans de prison. Il s'évade en 1981 et entame une longue cavale au Mexique avant de s'établir en France en 1990. L 'Italien bénéficie de la protection du président François Mitterrand, qui s'était engagé à n'extrader aucun militant d'extrême-gauche renonçant à la lutte armée. Gardien d'immeuble pour assurer ses fins de mois, il se lance dans une carrière d'écrivain, publiant une douzaine de titres. Mais en 2004, Jacques Chirac décide de mettre fin à la «jurisprudence Mitterrand» et d'extrader Battisti vers l'Italie. Celui-ci s'enfuit alors vers le Brésil sous une fausse identité, obtenue grâce à l'aide, affirme-t-il, des services secrets français. Il n'est arrêté qu'en mars 2007 par les autorités brésiliennes. La Cour suprême du pays a refusé mercredi d'extrader l'ex-activiste vers l'Italie, où il a été condamné à la perpétuité. Il a aussitôt été libéré. Rome entend contester cette décision devant la Cour internationale de Justice de La Haye. Cesare Battisti 56 ans a retrouvé la liberté après quatre ans de captivité. La Cour suprême du Brésil a refusé mercredi d'extrader l'ex-activiste d'extrême-gauche vers l'Italie, qui l'a condamné par contumace, en 1993, à la perpétuité pour quatre meurtres commis à la fin des années 70. Des crimes dont Battisti s'est toujours dit innocent. Les juges de la Cour ont estimé que l'Italie n'avait pas la légitimité pour contester le choix de l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva de ne pas extrader Battisti. La décision de la Cour suprême a indigné les autorités italiennes. Le cas Cesare Battisti a été une longue source de tensions diplomatiques, d'abord entre Rome et Paris puis entre Rome et Brasilia. Arrêté en Italie en 1979 quand il militait dans le groupuscule des «Prolétaires armés pour le communisme» (PAC), Cesare Battisti est condamné à douze ans de prison. Il s'évade en 1981 et entame une longue cavale au Mexique avant de s'établir en France en 1990. L 'Italien bénéficie de la protection du président François Mitterrand, qui s'était engagé à n'extrader aucun militant d'extrême-gauche renonçant à la lutte armée. Gardien d'immeuble pour assurer ses fins de mois, il se lance dans une carrière d'écrivain, publiant une douzaine de titres. Mais en 2004, Jacques Chirac décide de mettre fin à la «jurisprudence Mitterrand» et d'extrader Battisti vers l'Italie. Celui-ci s'enfuit alors vers le Brésil sous une fausse identité, obtenue grâce à l'aide, affirme-t-il, des services secrets français. Il n'est arrêté qu'en mars 2007 par les autorités brésiliennes.