Le conflit libyen est en train de prendre une tournure singulière, alors que la pression de la coalition internationale n'est pas parvenue à déloger le chef de l'Etat libyen, retranché dans son bunker de Tripoli, les rumeurs se multiplient quant à son éventuel exil. Le conflit libyen est en train de prendre une tournure singulière, alors que la pression de la coalition internationale n'est pas parvenue à déloger le chef de l'Etat libyen, retranché dans son bunker de Tripoli, les rumeurs se multiplient quant à son éventuel exil. Du reste, l'Algérie a été montrée du doigt, puisque des informations distillées dans des médias nationaux et internationaux l'a donnent comme la terre d'asile du colonel Mouammar el-Kadafi. Mais les autorités algériennes par la voix de Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ont démenti dimanche, cette information. «Il s'agit d'affabulation que je démens de la manière la plus catégorique» a déclaré à l'APS ce dernier. L'unanimité s'était faite parmi les gouvernements de plusieurs pays sur la nécessité d'offrir un exil à Mouammar el-Kadafi. Une solution à la Saddam qui impliquerait un engagement plus accru des troupes de la coalition internationale à l'effet d'éliminer physiquement el- Kadafi s'avère une mission à hauts risques, personne ne pouvant présager des coûts humains et financiers qu'une telle entreprise pourrait engendrer. La question de l'exil d'el-Kadafi a été évoquée par les Etats-Unis en février, «l'exil serait tout à fait une possibilité pour aboutir au changement» réclamé par les rebelles, avait soutenu Jay Carney, porte-parole de la Maison Blanche. Ce dernier a ajouté que le chef de l'Etat libyen devait «s'écarter» du pouvoir. Il sera bientôt relayé par Barack Obama, Sarkozy et Cameron. Fin mars, Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères italien a soutenu dans une déclaration qu'un "plan" prévoyant l'exil du colonel el-Kadafi était finalisé. Si la Maison Blanche a soufflé l'idée, elle s'est refusée, en revanche de dire si elle entendait s'y impliquer. Mais c'est la Turquie, très bonne amie des Etats-Unis qui a offert à la Libye ses services. Ankara a ainsi officiellement déclarée qu'elle était disposée à accueillir Mouamar el-Kadafi avec des «garanties». Pour le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le colonel El Kadafi «n'a d'autre solution que de quitter la Libye, avec une garantie qui lui sera donnée». Et d'ajouter «nous lui avons donné cette garantie. Nous lui avons dit que nous apporterions notre aide pour qu'il soit envoyé là où il le souhaite». En somme la stratégie de la coalition semble prendre la forme d'un harcèlement aérien et judiciaire qui, s'il paraît ressortir à une technique novatrice n'en appartient pas moins à une technique militaire vieille comme le monde, à savoir le siège qu'on met sur une ville jusqu'à la capitulation de ses habitants. Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a ouvert une enquête pour crimes contre l'humanité en Libye visant el-Kadafi et ses fils. Si la CPI n'a pas encore rendu publique ses conclusions, il n'en demeure pas moins qu'elle fait peser sur le chef de l'Etat d'effroyables menaces. Il est attendu du colonel libyen de déclarer le cessez-le-feu en contrepartie de l'exil. Vraisemblablement la mission de l'Union africaine (UA) chargée de trouver une solution au conflit n'est pas arrivée à réaliser les objectifs escomptés malgré le fait qu'elle jouit auprès d'el-Kadafi d'un bon préjugé. Pour autant des parties prenantes dans le conflit refusent de voir le chef de l'Etat libyen s'octroyer un exil, et viennent ainsi s'inscrire en faux contre cette unanimité quasi- générale. Il s'agit de l'opposition libyenne incarnée par le Conseil national de transition (CNT) pour lequel el-Kadafi «doit être inculpé de crimes contre le peuple libyen». L'Algérie dans tout ça ? Le New York Times a rapporté dernièrement que les Etats-Unis seraient à la recherche d'un pays n'ayant pas adhéré à la Cour pénale internationale pour accueillir el-Kadafi. Car un tel pays à leurs yeux ne pourrait pas se conformer à l'obligation de livrer quiconque poursuivi par la CPI. En tous les cas 54 nations non signataires du traité de Rome pourraient recevoir chez elles le chef de l'Etat libyen. Parmi ces nations le journal Us cite entre autres l'Algérie, le Maroc, l'Egypte et la Tunisie. Mais la même publication juge que, l'Egypte, le Maroc et la Tunisie qui font face à des troubles internes ne voudraient pas s'embarrasser d'une telle présence. Mais le magazine Jeune Afrique avait déjà rapporté que la fille d'el-Kadafi, Aïcha, se serait réfugiée en Algérie. Les autorités algériennes s'en sont défendues en disant que ces informations visent à saborder la mission de l'UE dont l'Algérie est partie prenante. A noter que l'Algérie a été accusée d'avoir envoyé des mercenaires pour épauler les troupes d'el-Kadafi mais un responsable américain, avait jugé que c'est le Maroc qui est derrière cette accusation. Du reste, l'Algérie a été montrée du doigt, puisque des informations distillées dans des médias nationaux et internationaux l'a donnent comme la terre d'asile du colonel Mouammar el-Kadafi. Mais les autorités algériennes par la voix de Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ont démenti dimanche, cette information. «Il s'agit d'affabulation que je démens de la manière la plus catégorique» a déclaré à l'APS ce dernier. L'unanimité s'était faite parmi les gouvernements de plusieurs pays sur la nécessité d'offrir un exil à Mouammar el-Kadafi. Une solution à la Saddam qui impliquerait un engagement plus accru des troupes de la coalition internationale à l'effet d'éliminer physiquement el- Kadafi s'avère une mission à hauts risques, personne ne pouvant présager des coûts humains et financiers qu'une telle entreprise pourrait engendrer. La question de l'exil d'el-Kadafi a été évoquée par les Etats-Unis en février, «l'exil serait tout à fait une possibilité pour aboutir au changement» réclamé par les rebelles, avait soutenu Jay Carney, porte-parole de la Maison Blanche. Ce dernier a ajouté que le chef de l'Etat libyen devait «s'écarter» du pouvoir. Il sera bientôt relayé par Barack Obama, Sarkozy et Cameron. Fin mars, Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères italien a soutenu dans une déclaration qu'un "plan" prévoyant l'exil du colonel el-Kadafi était finalisé. Si la Maison Blanche a soufflé l'idée, elle s'est refusée, en revanche de dire si elle entendait s'y impliquer. Mais c'est la Turquie, très bonne amie des Etats-Unis qui a offert à la Libye ses services. Ankara a ainsi officiellement déclarée qu'elle était disposée à accueillir Mouamar el-Kadafi avec des «garanties». Pour le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, le colonel El Kadafi «n'a d'autre solution que de quitter la Libye, avec une garantie qui lui sera donnée». Et d'ajouter «nous lui avons donné cette garantie. Nous lui avons dit que nous apporterions notre aide pour qu'il soit envoyé là où il le souhaite». En somme la stratégie de la coalition semble prendre la forme d'un harcèlement aérien et judiciaire qui, s'il paraît ressortir à une technique novatrice n'en appartient pas moins à une technique militaire vieille comme le monde, à savoir le siège qu'on met sur une ville jusqu'à la capitulation de ses habitants. Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a ouvert une enquête pour crimes contre l'humanité en Libye visant el-Kadafi et ses fils. Si la CPI n'a pas encore rendu publique ses conclusions, il n'en demeure pas moins qu'elle fait peser sur le chef de l'Etat d'effroyables menaces. Il est attendu du colonel libyen de déclarer le cessez-le-feu en contrepartie de l'exil. Vraisemblablement la mission de l'Union africaine (UA) chargée de trouver une solution au conflit n'est pas arrivée à réaliser les objectifs escomptés malgré le fait qu'elle jouit auprès d'el-Kadafi d'un bon préjugé. Pour autant des parties prenantes dans le conflit refusent de voir le chef de l'Etat libyen s'octroyer un exil, et viennent ainsi s'inscrire en faux contre cette unanimité quasi- générale. Il s'agit de l'opposition libyenne incarnée par le Conseil national de transition (CNT) pour lequel el-Kadafi «doit être inculpé de crimes contre le peuple libyen». L'Algérie dans tout ça ? Le New York Times a rapporté dernièrement que les Etats-Unis seraient à la recherche d'un pays n'ayant pas adhéré à la Cour pénale internationale pour accueillir el-Kadafi. Car un tel pays à leurs yeux ne pourrait pas se conformer à l'obligation de livrer quiconque poursuivi par la CPI. En tous les cas 54 nations non signataires du traité de Rome pourraient recevoir chez elles le chef de l'Etat libyen. Parmi ces nations le journal Us cite entre autres l'Algérie, le Maroc, l'Egypte et la Tunisie. Mais la même publication juge que, l'Egypte, le Maroc et la Tunisie qui font face à des troubles internes ne voudraient pas s'embarrasser d'une telle présence. Mais le magazine Jeune Afrique avait déjà rapporté que la fille d'el-Kadafi, Aïcha, se serait réfugiée en Algérie. Les autorités algériennes s'en sont défendues en disant que ces informations visent à saborder la mission de l'UE dont l'Algérie est partie prenante. A noter que l'Algérie a été accusée d'avoir envoyé des mercenaires pour épauler les troupes d'el-Kadafi mais un responsable américain, avait jugé que c'est le Maroc qui est derrière cette accusation.