Le vice-président et président par intérim Abd-Rabbou Mansour Hadi a refusé dimanche de discuter avec l'opposition d'un transfert du pouvoir au Yémen, rapportent plusieurs personnalités de l'opposition à Reuters Huit jours après l'évacuation vers l'Arabie saoudite du président Ali Abdallah Saleh, blessé dans l'attaque de son palais à Sanaa, un membre d'un groupe de partis d'opposition a déclaré que les efforts "américains et européens pour un dialogue de sortie de crise avaient échoué". Le président par interim se dit préoccupé par la gestion de la crise du carburant et le cessez-le-feu, ainsi que la sécurité dans les provinces. Depuis le départ du chef de l'Etat samedi dernier, un cessez-le-feu est de rigueur à Sanaa, théâtre pendant les deux semaines précédentes de violents combats qui ont fait 200 morts entre les forces présidentielles et des tribus ralliées à l'opposition. La ville est toutefois quasiment paralysée par des pénuries de carburant et d'électricité alors que parallèlement, la situation s'aggrave dans la province méridionale d'Abyan. Le ministère yéménite de la Santé a promis l'envoi de 10.000 tonnes de matériel médical aux habitants ayant fui la ville, dont environ 10.000 sont regroupés dans le port d'Aden. Sur le plan politique, les partis d'opposition ont annoncé la formation de leur propre assemblée transitoire dans un délai d'une semaine si Saleh refuse de céder le pouvoir, qu'il détient depuis près de 33 ans. Ali Abdallah Saleh a refusé à trois reprises de signer un accord de sortie de crise, négocié par les pétro-monarchies arabes du Golfe, prévoyant son départ du pouvoir dans un délai d'un mois et la formation d'un gouvernement transitoire. Le chef de l'Etat n'est pas apparu en public depuis l'attaque de son palais, le 3 juin. Selon des sources médicales, il souffrirait de brûlures et aurait été atteint par des éclats métalliques. Le vice-président et président par intérim Abd-Rabbou Mansour Hadi a refusé dimanche de discuter avec l'opposition d'un transfert du pouvoir au Yémen, rapportent plusieurs personnalités de l'opposition à Reuters Huit jours après l'évacuation vers l'Arabie saoudite du président Ali Abdallah Saleh, blessé dans l'attaque de son palais à Sanaa, un membre d'un groupe de partis d'opposition a déclaré que les efforts "américains et européens pour un dialogue de sortie de crise avaient échoué". Le président par interim se dit préoccupé par la gestion de la crise du carburant et le cessez-le-feu, ainsi que la sécurité dans les provinces. Depuis le départ du chef de l'Etat samedi dernier, un cessez-le-feu est de rigueur à Sanaa, théâtre pendant les deux semaines précédentes de violents combats qui ont fait 200 morts entre les forces présidentielles et des tribus ralliées à l'opposition. La ville est toutefois quasiment paralysée par des pénuries de carburant et d'électricité alors que parallèlement, la situation s'aggrave dans la province méridionale d'Abyan. Le ministère yéménite de la Santé a promis l'envoi de 10.000 tonnes de matériel médical aux habitants ayant fui la ville, dont environ 10.000 sont regroupés dans le port d'Aden. Sur le plan politique, les partis d'opposition ont annoncé la formation de leur propre assemblée transitoire dans un délai d'une semaine si Saleh refuse de céder le pouvoir, qu'il détient depuis près de 33 ans. Ali Abdallah Saleh a refusé à trois reprises de signer un accord de sortie de crise, négocié par les pétro-monarchies arabes du Golfe, prévoyant son départ du pouvoir dans un délai d'un mois et la formation d'un gouvernement transitoire. Le chef de l'Etat n'est pas apparu en public depuis l'attaque de son palais, le 3 juin. Selon des sources médicales, il souffrirait de brûlures et aurait été atteint par des éclats métalliques.