Le président Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite, reviendra à Sanaa "dans les prochains jours", a annoncé le régime, douchant les espoirs de l'opposition d'une transition rapide. C'est ce que rapporte l'Express dans sa livraison d'hier L'hospitalisation du président Ali Abdallah Saleh, transféré en Arabie saoudite, avait ouvert le débat sur sa succession au Yémen, où son pouvoir est contesté depuis des mois. Mais le débat risque de se refermer trop vite au goût de l'opposition : le régime yéménite a annoncé qu'il reviendrait à Sanaa "dans les prochains jours". Des responsables saoudiens avaient indiqué ce week-end que le président ne regagnerait son pays qu'après une convalescence de 14 jours, ce que "les jeunes de la révolution" avaient interprété comme un départ définitif du chef de l'Etat. Pour prévenir tout retour de Saleh, ils ont appelé à la formation d'"un conseil présidentiel intérimaire" pour diriger le pays. Mais le vice-président Abed Rabbo Mansour Hadi a semblé vouloir freiner l'enthousiasme des opposants en indiquant que Saleh rentrerait "au pays dans les prochains jours". Mansour Hadi s'est montré rassurant sur la santé de Saleh, blessé dans le bombardement du palais présidentiel, vendredi, en affirmant lui avoir parlé lundi matin et ajoutant qu'il "récupère bien". L'Arabie saoudite a indiqué, lundi, avoir accueilli Saleh à sa demande, pour des soins ainsi que pour les deux membres du gouvernement bléssés vendredi dernier par un tir d'obus qui a ciblé la mosquée du palais présidentiel. Le président Saleh, hospitalisé en Arabie saoudite, reviendra à Sanaa "dans les prochains jours", a annoncé le régime, douchant les espoirs de l'opposition d'une transition rapide. C'est ce que rapporte l'Express dans sa livraison d'hier L'hospitalisation du président Ali Abdallah Saleh, transféré en Arabie saoudite, avait ouvert le débat sur sa succession au Yémen, où son pouvoir est contesté depuis des mois. Mais le débat risque de se refermer trop vite au goût de l'opposition : le régime yéménite a annoncé qu'il reviendrait à Sanaa "dans les prochains jours". Des responsables saoudiens avaient indiqué ce week-end que le président ne regagnerait son pays qu'après une convalescence de 14 jours, ce que "les jeunes de la révolution" avaient interprété comme un départ définitif du chef de l'Etat. Pour prévenir tout retour de Saleh, ils ont appelé à la formation d'"un conseil présidentiel intérimaire" pour diriger le pays. Mais le vice-président Abed Rabbo Mansour Hadi a semblé vouloir freiner l'enthousiasme des opposants en indiquant que Saleh rentrerait "au pays dans les prochains jours". Mansour Hadi s'est montré rassurant sur la santé de Saleh, blessé dans le bombardement du palais présidentiel, vendredi, en affirmant lui avoir parlé lundi matin et ajoutant qu'il "récupère bien". L'Arabie saoudite a indiqué, lundi, avoir accueilli Saleh à sa demande, pour des soins ainsi que pour les deux membres du gouvernement bléssés vendredi dernier par un tir d'obus qui a ciblé la mosquée du palais présidentiel.