Tandis que des milliers de Syriens ont fui en Turquie, le régime de Damas continue de réprimer la contestation. Les opposants ont appelé à manifester hier, alors que les défilés nocturnes se poursuivent dans tout le pays. Les condamnations de la communauté internationale se multiplient. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté Bachar Al-Assad d'arrêter les tueries. Tandis que des milliers de Syriens ont fui en Turquie, le régime de Damas continue de réprimer la contestation. Les opposants ont appelé à manifester hier, alors que les défilés nocturnes se poursuivent dans tout le pays. Les condamnations de la communauté internationale se multiplient. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté Bachar Al-Assad d'arrêter les tueries. Les militants pro-démocratie ont appelé à de nouvelles manifestations, hier vendredi, contre le régime du parti unique Baas. Des manifestations nocturnes continuent d'avoir lieu à travers le pays, notamment dans la périphérie de la capitale et à Hama, à 210 km au nord de Damas, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé la nuit dernière. A Harasta, dans la banlieue de Damas, les forces de sécurité ont tiré mercredi soir pour disperser un rassemblement de 200 femmes qui réclament la libération de leurs maris et d'autres proches, arrêtés dans le cadre d'une intensification de la répression, a déclaré un témoin à l'agence Reuters rappoté par le quotidien Le Monde. L'armée syrienne a déployé, jeudi, des chars aux entrées d'une nouvelle ville du gouvernorat d'Idleb, au nord-ouest du pays, où elle mène depuis la semaine dernière une vaste opération pour réprimer les protestataires. Des dizaines de chars et de véhicules de transport de troupes se sont déployés autour de Khan Cheikhoun, ont rapporté des habitants et Abdel Rahmane, le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres.. Grave situation humanitaire Au moins 9.000 réfugiés syriens avaient franchi jeudi la frontière turque. Ils sont hébergés dans des camps du Croissant-Rouge turc, 3.500 personnes sont parquées dans une ancienne usine de tabac et 5.000 autres dans des villages de tentes montées par le gouvernement, raconte Guillaume Perrier, correspondant du Monde en Turquie. Parmi elles se trouvent des soldats syriens ayant déserté. Des milliers d'autres réfugiés syriens sont bloqués de l'autre côté de la frontière. Les Etats-Unis ont condamné jeudi le recours "scandaleux" à la violence en Syrie en réponse à la contestation populaire contre le régime de Damas et demandé qu'il y soit mis fin "maintenant". Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a lui aussi réclamé l'arrêt immédiat des violences en Syrie et l'adoption de réformes démocratiques, à l'occasion de sa rencontre avec un émissaire syrien, Hassan Tourkmani. Mardi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait expliqué que son pays ne fermerait pas ses portes aux Syriens qui y cherchent refuge. Pékin et Moscou rejettent toute ingérence Alors que les Occidentaux militent pour le vote d'une résolution à l'ONU, la Chine et la Russie refusent toujours toute ingérence dans les affaires syriennes. "Les parties appellent au règlement des conflits par des moyens pacifiques", lit-on dans une déclaration signée par le président russe, Dmitri Medvedev, et le président chinois, Hu Jintao. Les deux puissances disposent d'un droit de veto, pouvant entraver l'adoption par les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU d'un texte condamnant la répression en Syrie Ban Ki-moon demande à Assad "d'arrêter de tuer des gens" Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé jeudi à Sao Paulo au régime du président syrien Bachar Al-Assad "d'arrêter de tuer des gens", au moment où la pression internationale monte contre une offensive militaire meurtrière dans le Nord du pays arabe.. Selon des organisations syriennes de défense des droits de l'Homme, 1.300 civils et plus de 300 militaires ont trouvé la mort depuis le début, en mars, de la contestation du pouvoir détenu par le clan Assad depuis 41 ans. Les militants pro-démocratie ont appelé à de nouvelles manifestations, hier vendredi, contre le régime du parti unique Baas. Des manifestations nocturnes continuent d'avoir lieu à travers le pays, notamment dans la périphérie de la capitale et à Hama, à 210 km au nord de Damas, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé la nuit dernière. A Harasta, dans la banlieue de Damas, les forces de sécurité ont tiré mercredi soir pour disperser un rassemblement de 200 femmes qui réclament la libération de leurs maris et d'autres proches, arrêtés dans le cadre d'une intensification de la répression, a déclaré un témoin à l'agence Reuters rappoté par le quotidien Le Monde. L'armée syrienne a déployé, jeudi, des chars aux entrées d'une nouvelle ville du gouvernorat d'Idleb, au nord-ouest du pays, où elle mène depuis la semaine dernière une vaste opération pour réprimer les protestataires. Des dizaines de chars et de véhicules de transport de troupes se sont déployés autour de Khan Cheikhoun, ont rapporté des habitants et Abdel Rahmane, le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres.. Grave situation humanitaire Au moins 9.000 réfugiés syriens avaient franchi jeudi la frontière turque. Ils sont hébergés dans des camps du Croissant-Rouge turc, 3.500 personnes sont parquées dans une ancienne usine de tabac et 5.000 autres dans des villages de tentes montées par le gouvernement, raconte Guillaume Perrier, correspondant du Monde en Turquie. Parmi elles se trouvent des soldats syriens ayant déserté. Des milliers d'autres réfugiés syriens sont bloqués de l'autre côté de la frontière. Les Etats-Unis ont condamné jeudi le recours "scandaleux" à la violence en Syrie en réponse à la contestation populaire contre le régime de Damas et demandé qu'il y soit mis fin "maintenant". Le ministre turc des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a lui aussi réclamé l'arrêt immédiat des violences en Syrie et l'adoption de réformes démocratiques, à l'occasion de sa rencontre avec un émissaire syrien, Hassan Tourkmani. Mardi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait expliqué que son pays ne fermerait pas ses portes aux Syriens qui y cherchent refuge. Pékin et Moscou rejettent toute ingérence Alors que les Occidentaux militent pour le vote d'une résolution à l'ONU, la Chine et la Russie refusent toujours toute ingérence dans les affaires syriennes. "Les parties appellent au règlement des conflits par des moyens pacifiques", lit-on dans une déclaration signée par le président russe, Dmitri Medvedev, et le président chinois, Hu Jintao. Les deux puissances disposent d'un droit de veto, pouvant entraver l'adoption par les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU d'un texte condamnant la répression en Syrie Ban Ki-moon demande à Assad "d'arrêter de tuer des gens" Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé jeudi à Sao Paulo au régime du président syrien Bachar Al-Assad "d'arrêter de tuer des gens", au moment où la pression internationale monte contre une offensive militaire meurtrière dans le Nord du pays arabe.. Selon des organisations syriennes de défense des droits de l'Homme, 1.300 civils et plus de 300 militaires ont trouvé la mort depuis le début, en mars, de la contestation du pouvoir détenu par le clan Assad depuis 41 ans.