Décidément la tension dans la ville de Ouargla est toujours aussi vive. Depuis quelques mois déjà cette ville du sud du pays est, en effet, secouée par de fréquents mouvements de protestation. Hier encore des centaines de jeunes ont manifesté dans les rues de la ville pour crier leur mal-vie et leur ras-le-bol. Ils ont ainsi organisé une marche pacifique qui a sillonné plusieurs artères de la ville avant d'arriver au siège de la wilaya. En effet ces jeunes, dont le nombre oscille entre 350 et 400 personnes, se sont regroupés d'abord devant le siège de la daïra, situé à la place du 1er Mai, avant que le cortège ne s'ébranle en direction du siège de la wilaya en passant devant l'hôpital Mohamed-Boudiaf et le tribunal et ce sous le regard vigilant d'un important dispositif de sécurité qui a «encadré» cette marche. Selon El Madani Madani, militant au sein de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh), au cours de cette marche pacifique les jeunes ont gardé leur sang- froid et il n'y a pas eu d'échauffourées avec les forces de l'ordre, mais la tension était tout de même perceptible. «Le peuple veut la fin de la corruption», «le peuple dit non à la hogra» ont été les slogans les plus scandés par les jeunes manifestants qui se sont élevés contre leurs conditions socio-économiques assez difficiles. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone «les jeunes et les moins jeunes d'ailleurs, dont la majorité souffre du chômage, de la marginalisation ou du problème de logement, ont fustigé l'administration locale, qui se distingue par une gestion catastrophique et qui ne fait rien pour trouver des solutions appropriées aux innombrables problèmes». Les manifestants ont décrié leurs conditions de vie alors que la wilaya, qui souffre aussi du problème des coupures de l'électricité alors que le mercure atteint les cimes durant la période estivale, est considérée comme la plus riche du pays. Ce n'‘est pas la première fois que la ville est secouée par les manifestations. Les émeutes se sont, en effet, répétées ces dernières semaines et la dernière en date a eu lieu il y a juste quelques jours. De violents affrontements entre de jeunes chômeurs et les gendarmes ont tout récemment eu lieu dans le quartier populaire Saïd-Otba, lorsque les manifestants ont tenté de fermer une route principale. Des grèves de la faim sont devenues fréquentes pour attirer l'attention des autorités. C'est dire qu'il y a urgence à trouver des solutions. Du pain sur la planche pour les pouvoirs publics. Décidément la tension dans la ville de Ouargla est toujours aussi vive. Depuis quelques mois déjà cette ville du sud du pays est, en effet, secouée par de fréquents mouvements de protestation. Hier encore des centaines de jeunes ont manifesté dans les rues de la ville pour crier leur mal-vie et leur ras-le-bol. Ils ont ainsi organisé une marche pacifique qui a sillonné plusieurs artères de la ville avant d'arriver au siège de la wilaya. En effet ces jeunes, dont le nombre oscille entre 350 et 400 personnes, se sont regroupés d'abord devant le siège de la daïra, situé à la place du 1er Mai, avant que le cortège ne s'ébranle en direction du siège de la wilaya en passant devant l'hôpital Mohamed-Boudiaf et le tribunal et ce sous le regard vigilant d'un important dispositif de sécurité qui a «encadré» cette marche. Selon El Madani Madani, militant au sein de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (Laddh), au cours de cette marche pacifique les jeunes ont gardé leur sang- froid et il n'y a pas eu d'échauffourées avec les forces de l'ordre, mais la tension était tout de même perceptible. «Le peuple veut la fin de la corruption», «le peuple dit non à la hogra» ont été les slogans les plus scandés par les jeunes manifestants qui se sont élevés contre leurs conditions socio-économiques assez difficiles. Selon notre interlocuteur, joint hier par téléphone «les jeunes et les moins jeunes d'ailleurs, dont la majorité souffre du chômage, de la marginalisation ou du problème de logement, ont fustigé l'administration locale, qui se distingue par une gestion catastrophique et qui ne fait rien pour trouver des solutions appropriées aux innombrables problèmes». Les manifestants ont décrié leurs conditions de vie alors que la wilaya, qui souffre aussi du problème des coupures de l'électricité alors que le mercure atteint les cimes durant la période estivale, est considérée comme la plus riche du pays. Ce n'‘est pas la première fois que la ville est secouée par les manifestations. Les émeutes se sont, en effet, répétées ces dernières semaines et la dernière en date a eu lieu il y a juste quelques jours. De violents affrontements entre de jeunes chômeurs et les gendarmes ont tout récemment eu lieu dans le quartier populaire Saïd-Otba, lorsque les manifestants ont tenté de fermer une route principale. Des grèves de la faim sont devenues fréquentes pour attirer l'attention des autorités. C'est dire qu'il y a urgence à trouver des solutions. Du pain sur la planche pour les pouvoirs publics.