"Le contrôle de l'urbanisme est notre point faible. Il s'agit, par conséquent, de mettre en œuvre un projet d'urbanisme fédérateur afin d'améliorer la qualité et les performances", a déclaré, hier, le minsitre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, à l'ouverture des travaux des Assises nationales de l'urbanisme qui se poursuivent aujourd'hui au Palais des Nations. "Le contrôle de l'urbanisme est notre point faible. Il s'agit, par conséquent, de mettre en œuvre un projet d'urbanisme fédérateur afin d'améliorer la qualité et les performances", a déclaré, hier, le minsitre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, à l'ouverture des travaux des Assises nationales de l'urbanisme qui se poursuivent aujourd'hui au Palais des Nations. L'objet essentiel de cette rencontre regroupant des architectes, des urbanistes, des ingénieurs et des constructuers, est également de mettre de l'ordre dans le secteur de la construction et de l'urbanisme en butte à d'importants problèmes de désorganisation où les constructions illicites et anarchiques ont défiguré le paysage urbanistique national. Dans cet ordre d'idées, le ministre a indiqué que "la cohérence et l'équilibre de l'urbanisme doivent améliorer la qualité des logements ruraux et citadins, précisant que le plan de l'urbanisme n'est pas seulement l'affaire de l'architecture, mais également l'affaire de tout le monde. Il faut donc impérativement améliorer la qualité et le niveau de la formation". Il estime, par ailleurs, que le code communal confère plus de prérogatives aux collectivités pour s'occuper de l'urbanisme. Ainsi, il a souligné que la réalisation de 2,2 millions de logements nécessite, en effet, la disponibilité de dizaines de milliers d'hectraes de terrain pour les travaux de construction, sachant que 900.000 logements ruraux dans un cadre organisé sont également prévus dans le programme national de construction. Les thèmes retenus pour les travaux d'atelier ont trait à la ''cohérence urbaine comme outil de qualité du cadre bâti'', la régénération urbaine comme outil de revitalisation des fonctions urbaines, l'aménagement rural intégré et, enfin, l'adaptation de la règlementation. Avec la croissance démographique et les nouveaux besoins induits par la popultaion, ainsi que les exigences en matière de modernisation des constructions suivant les normes internationales, il devient, donc, impératif, aujourd'hui, de remodeler le système de contrôle de l'urbanisme. Approche pragmatique, plus large et concertée "Il apparaît aujourd'hui opportun de mettre en débat toutes les questions en rapport avec les pratiques de l'urbanisme qui sont l'affaire de tous, et à ce titre, toute la société est invitée à participer à la conception d'une nouvelle approche de l'urbanisme dans notre pays", a-t-il souligné. S'agissant des rencontres régionales préliminaires qui ont eu lieu à l'ouest, au centre et à l'est du pays, elles visaient, notamment, à instaurer un cadre juridique adapté et flexible. Les participants à ces rencontres ont unanimement affirmé que "la promotion de l'acte de construire est tributaire de l'élaboration d'un véritable code de l'urbanisme". Aussi, Moussa précise que "l'urbanisme ne doit pas s'imposer à nous, mais doit être planifié tandis que l'aménagement de l'espace n'est pas seulement la responsabilité de l'urbaniste, mais doit s'intégrer dans une approche beaucoup plus large et concertée". Parmi les principales recommandations des rencontres régionales, on peut, notamment, citer la mise en place d'un cadre permanent de concertation intersectorielle avec la participation de la société civile et la création de structures spécialisées chargées de la prise en cahrge des opérations de régénération urbaine intégrée dans le projet urbain et l'émergence d'une maîtrise d'œuvre spécialisée en conception, montage financier et juridique et le suivi de gestion. Il y a aussi la nécessité de coordonner les interventions sectorielles pour la préservation de l'économie rurale en général, atténuer les impacts négatifs sur la population concernée et stopper l'exode rural. Il y a lieu également de rendre les textes règlementaires plus concis, compréhensibles, pragmatiques et accessibles au public et leur assurer une large diffusion, notamment auprès des élus locaux et du personnel des collectivités locales. L'objet essentiel de cette rencontre regroupant des architectes, des urbanistes, des ingénieurs et des constructuers, est également de mettre de l'ordre dans le secteur de la construction et de l'urbanisme en butte à d'importants problèmes de désorganisation où les constructions illicites et anarchiques ont défiguré le paysage urbanistique national. Dans cet ordre d'idées, le ministre a indiqué que "la cohérence et l'équilibre de l'urbanisme doivent améliorer la qualité des logements ruraux et citadins, précisant que le plan de l'urbanisme n'est pas seulement l'affaire de l'architecture, mais également l'affaire de tout le monde. Il faut donc impérativement améliorer la qualité et le niveau de la formation". Il estime, par ailleurs, que le code communal confère plus de prérogatives aux collectivités pour s'occuper de l'urbanisme. Ainsi, il a souligné que la réalisation de 2,2 millions de logements nécessite, en effet, la disponibilité de dizaines de milliers d'hectraes de terrain pour les travaux de construction, sachant que 900.000 logements ruraux dans un cadre organisé sont également prévus dans le programme national de construction. Les thèmes retenus pour les travaux d'atelier ont trait à la ''cohérence urbaine comme outil de qualité du cadre bâti'', la régénération urbaine comme outil de revitalisation des fonctions urbaines, l'aménagement rural intégré et, enfin, l'adaptation de la règlementation. Avec la croissance démographique et les nouveaux besoins induits par la popultaion, ainsi que les exigences en matière de modernisation des constructions suivant les normes internationales, il devient, donc, impératif, aujourd'hui, de remodeler le système de contrôle de l'urbanisme. Approche pragmatique, plus large et concertée "Il apparaît aujourd'hui opportun de mettre en débat toutes les questions en rapport avec les pratiques de l'urbanisme qui sont l'affaire de tous, et à ce titre, toute la société est invitée à participer à la conception d'une nouvelle approche de l'urbanisme dans notre pays", a-t-il souligné. S'agissant des rencontres régionales préliminaires qui ont eu lieu à l'ouest, au centre et à l'est du pays, elles visaient, notamment, à instaurer un cadre juridique adapté et flexible. Les participants à ces rencontres ont unanimement affirmé que "la promotion de l'acte de construire est tributaire de l'élaboration d'un véritable code de l'urbanisme". Aussi, Moussa précise que "l'urbanisme ne doit pas s'imposer à nous, mais doit être planifié tandis que l'aménagement de l'espace n'est pas seulement la responsabilité de l'urbaniste, mais doit s'intégrer dans une approche beaucoup plus large et concertée". Parmi les principales recommandations des rencontres régionales, on peut, notamment, citer la mise en place d'un cadre permanent de concertation intersectorielle avec la participation de la société civile et la création de structures spécialisées chargées de la prise en cahrge des opérations de régénération urbaine intégrée dans le projet urbain et l'émergence d'une maîtrise d'œuvre spécialisée en conception, montage financier et juridique et le suivi de gestion. Il y a aussi la nécessité de coordonner les interventions sectorielles pour la préservation de l'économie rurale en général, atténuer les impacts négatifs sur la population concernée et stopper l'exode rural. Il y a lieu également de rendre les textes règlementaires plus concis, compréhensibles, pragmatiques et accessibles au public et leur assurer une large diffusion, notamment auprès des élus locaux et du personnel des collectivités locales.