Les travailleurs des communes ont entamé, hier, un mouvement de grève de deux jours. Cette grève cyclique de deux jours, puisque ce sera le cas chaque mardi et mercredi, semble avoir réussie. En effet, le président du Conseil national du secteur des communs affiliés au Snapap, initiateur de ce mouvement de protestation, a clairement affiché sa satisfaction. «Nous sommes amplement satisfaits car les travailleurs des communes ont répondu favorablement à l'appel à la grève notamment dans certaines wilayas» a indiqué Yahia Ali. Notre interlocuteur, joint hier, a précisé que «dans certaines wilayas, qui sont considérés comme nos fiefs, le taux de suivi de la grève a été de 80». Il a, ainsi cité les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Sétif, Sidi Bel-Abbés et Bouira. Le taux de suivi a été moindre dans d'autres wilayas puisqu'il a oscillé entre 40% et s 60% a souligné Yahia Ali estimant que «nous nous attendons à une plus grande adhésion lors du deuxième jour (aujourd'hui NDLR)" où il sera surtout question d'organiser des rassemblements devant les sièges des wilayas et daïras. Le président du Conseil national du secteur des communes a, après avoir annoncé que le syndicat a prévu de tenir un grand rassemblement à Alger, dont la date n'a cependant pas encore été fixée, dénoncé les intimidations et les pressions de l'administration à l'encontre des travailleurs et des syndicalistes pour les dissuader d'adhérer au mouvement de grève. Le syndicat revendique, notamment son association à l'élaboration d'un statut particulier et un régime indemnitaire pour les 500.000 travailleurs communaux. Cette action de protestation est aussi l'expression de son opposition aux atteintes aux libertés syndicales mais aussi pour dénoncer le silence complice des pouvoirs publics. Attirant l'attention de ces mêmes pouvoirs publics sur la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs et s'élevant contre la précarité : la précarité de l'emploi qui s'installe de plus en plus dans les communes à travers le recours répété et abusif aux recrutements précaires dans le cadre du pré-emploi, de l'emploi de jeunes, le Snapap, qui accuse toujours la tutelle d'avoir fermé les portes du dialogue, a avancé une série de revendications.Ces doléances portent notamment sur le respect des libertés syndicales et le droit de grève ; la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrairement et l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs communaux en harmonie avec le coût de la vie ; l'intégration en priorité de tous les contractuels et vacataires en postes ; l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11 et le maintien du régime de la retraite sans condition d'âge. Les travailleurs des communes ont entamé, hier, un mouvement de grève de deux jours. Cette grève cyclique de deux jours, puisque ce sera le cas chaque mardi et mercredi, semble avoir réussie. En effet, le président du Conseil national du secteur des communs affiliés au Snapap, initiateur de ce mouvement de protestation, a clairement affiché sa satisfaction. «Nous sommes amplement satisfaits car les travailleurs des communes ont répondu favorablement à l'appel à la grève notamment dans certaines wilayas» a indiqué Yahia Ali. Notre interlocuteur, joint hier, a précisé que «dans certaines wilayas, qui sont considérés comme nos fiefs, le taux de suivi de la grève a été de 80». Il a, ainsi cité les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Sétif, Sidi Bel-Abbés et Bouira. Le taux de suivi a été moindre dans d'autres wilayas puisqu'il a oscillé entre 40% et s 60% a souligné Yahia Ali estimant que «nous nous attendons à une plus grande adhésion lors du deuxième jour (aujourd'hui NDLR)" où il sera surtout question d'organiser des rassemblements devant les sièges des wilayas et daïras. Le président du Conseil national du secteur des communes a, après avoir annoncé que le syndicat a prévu de tenir un grand rassemblement à Alger, dont la date n'a cependant pas encore été fixée, dénoncé les intimidations et les pressions de l'administration à l'encontre des travailleurs et des syndicalistes pour les dissuader d'adhérer au mouvement de grève. Le syndicat revendique, notamment son association à l'élaboration d'un statut particulier et un régime indemnitaire pour les 500.000 travailleurs communaux. Cette action de protestation est aussi l'expression de son opposition aux atteintes aux libertés syndicales mais aussi pour dénoncer le silence complice des pouvoirs publics. Attirant l'attention de ces mêmes pouvoirs publics sur la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs et s'élevant contre la précarité : la précarité de l'emploi qui s'installe de plus en plus dans les communes à travers le recours répété et abusif aux recrutements précaires dans le cadre du pré-emploi, de l'emploi de jeunes, le Snapap, qui accuse toujours la tutelle d'avoir fermé les portes du dialogue, a avancé une série de revendications.Ces doléances portent notamment sur le respect des libertés syndicales et le droit de grève ; la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrairement et l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs communaux en harmonie avec le coût de la vie ; l'intégration en priorité de tous les contractuels et vacataires en postes ; l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11 et le maintien du régime de la retraite sans condition d'âge.