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Morosité au quotidien
L'été dans la ville de Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 06 - 2011

Depuis l'arrivée de la vague de chaleur qui s'est abattue sur la ville de Tizi-Ouzou avec des températures de plus de 38 degrés, la ville est très peu fréquentée par les citoyens. Si durant la matinée, Tizi-Ouzou est un tant soit peu animée, il n'en demeure pas moins qu'à partir de l'après-midi les différentes ruelles deviennent désertes.
Depuis l'arrivée de la vague de chaleur qui s'est abattue sur la ville de Tizi-Ouzou avec des températures de plus de 38 degrés, la ville est très peu fréquentée par les citoyens. Si durant la matinée, Tizi-Ouzou est un tant soit peu animée, il n'en demeure pas moins qu'à partir de l'après-midi les différentes ruelles deviennent désertes.
Les causes sont multiples. A commencer par le problème de l'inexistence de lieux de détente adéquats en période de grandes chaleurs. A Tizi-Ouzou, des lieux où l'on pourrait se rafraichir se comptent sur les bouts des doigts. A titre d'illustration, le chef-lieu de wilaya ne recèle qu'une seule piscine qui pratique des prix abordables. Il s'agit de la piscine olympique qui propose des abonnements mensuels à partir de 1.500 dinars. Mais compte tenu de ces prix somme toute raisonnables, l'affluence y est très grande, ce qui fait que la piscine dépasse souvent ses capacités d'accueil réelles. Quant aux piscines privées, il faut dire que les prix qui y sont appliqués sont vraiment hors de portée des couches moyennes. Ainsi, pour une seule séance, il faudrait dépenser pas moins de 1.000 DA. Toutefois, il y a lieu de souligner que les services offerts par l'ensemble de ces infrastructures, très prisées en été, sont de bonne qualité, à commencer par l'hygiène qui est amplement garantie. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'affluence du public ne s'arrête pas durant toute la saison. Tizi-Ouzou est une région qui n'est pas gâtée sur le plan des infrastructures de détente. En dépit d'une densité populaire des plus importantes à l'échelle nationale, la wilaya n'est dotée ni de parc d'attraction ni de parc zoologique. C'est l'un des points noirs qui font que durant l'été en particulier, la ville n'est pas du tout fréquentée par les villageois qui la peuple durant les autres saisons. Un projet dans ce sens devrait constituer l'une des priorités que les autorités devraient inscrire dans leurs perspectives. Par ailleurs, du jardin Mohand-Ou- Lhadj, situé à proximité du siège de la wilaya, est la seule infrastructure du genre. Actuellement, cet endroit est très fréquenté. Mais il y a lieu de déplorer que durant cette saison, il est difficile d'y passer des moments agréables compte tenu du fait que la verdure n'a pas été «répartie» de manière équitable. Ce qui fait que les visiteurs de ce jardin sont contraints de chercher un petit bout d'ombre pour s'abriter du soleil brûlant de Tizi-Ouzou. La population attend toujours avec impatience la réouverture du jardin public du boulevard Abane-Ramdane, qui constituera sans doute une bouffée d'oxygène pour les riverains. Même les investisseurs privés dans le domaine de la restauration et des cafés maures n'ont pas pensé à investir dans ce créneau à cause sans doute de l'absence de cette culture. On peut juste signaler l'exception de l'établissement Le jardin secret situé au lotissement Salhi, qui offre un cadre plus ou moins naturel où la fraicheur est omniprésente même en été. L'un des endroits les plus prisés en de telles périodes est le parc Tamaghra situé à la Nouvelle-Ville. Il est doté d'une piscine et de quelques manèges pour les enfants. Mais il s'agit d'une infrastructure trop exiguë face à la demande très forte en la matière dans la région. Aucune salle de cinéma n'existe dans la ville de Tizi-Ouzou qui en comptait pas moins de six dans les années 70 et 80, dont notamment les mythiques salles de projection L'Algéria, Le Mondial, Cinéma Studio et le Djurdjura. Aujourd'hui, ces salles restent fermées au grand dam des habitants qui se voient proposer de temps à autres des activités folkloriques ne durant que quelques jours. Un constat amer certes qui interpelle les plus hauts responsables du secteur de la culture car est-il vraiment normal qu'en 2011, une grande ville abritant plusieurs centaines de milliers d'habitants et capitale régionale de surcroît, ne soit pas dotée de la moindre salle de cinéma ? En été, des salles de cinéma aurait permis aux citoyens en quête de loisirs de passer d'agréables moments, en visionnant des films tout en profitant de la fraicheur des salles obscuress. D'ailleurs, vu l'absence des lieux de loisirs et de détente, les couples d'amoureux n'ont aucun choix que certains salons de thé que la routine rend vraiment insipides. En somme, la ville de Tizi-Ouzou est maussade durant l'été et même les personnes qui y résident sont contraintes de plier bagages pour se rendre sous des cieux plus cléments. Car passer l'été à Tizi-Ouzou, c'est loin d'être une sinécure. .
Les causes sont multiples. A commencer par le problème de l'inexistence de lieux de détente adéquats en période de grandes chaleurs. A Tizi-Ouzou, des lieux où l'on pourrait se rafraichir se comptent sur les bouts des doigts. A titre d'illustration, le chef-lieu de wilaya ne recèle qu'une seule piscine qui pratique des prix abordables. Il s'agit de la piscine olympique qui propose des abonnements mensuels à partir de 1.500 dinars. Mais compte tenu de ces prix somme toute raisonnables, l'affluence y est très grande, ce qui fait que la piscine dépasse souvent ses capacités d'accueil réelles. Quant aux piscines privées, il faut dire que les prix qui y sont appliqués sont vraiment hors de portée des couches moyennes. Ainsi, pour une seule séance, il faudrait dépenser pas moins de 1.000 DA. Toutefois, il y a lieu de souligner que les services offerts par l'ensemble de ces infrastructures, très prisées en été, sont de bonne qualité, à commencer par l'hygiène qui est amplement garantie. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'affluence du public ne s'arrête pas durant toute la saison. Tizi-Ouzou est une région qui n'est pas gâtée sur le plan des infrastructures de détente. En dépit d'une densité populaire des plus importantes à l'échelle nationale, la wilaya n'est dotée ni de parc d'attraction ni de parc zoologique. C'est l'un des points noirs qui font que durant l'été en particulier, la ville n'est pas du tout fréquentée par les villageois qui la peuple durant les autres saisons. Un projet dans ce sens devrait constituer l'une des priorités que les autorités devraient inscrire dans leurs perspectives. Par ailleurs, du jardin Mohand-Ou- Lhadj, situé à proximité du siège de la wilaya, est la seule infrastructure du genre. Actuellement, cet endroit est très fréquenté. Mais il y a lieu de déplorer que durant cette saison, il est difficile d'y passer des moments agréables compte tenu du fait que la verdure n'a pas été «répartie» de manière équitable. Ce qui fait que les visiteurs de ce jardin sont contraints de chercher un petit bout d'ombre pour s'abriter du soleil brûlant de Tizi-Ouzou. La population attend toujours avec impatience la réouverture du jardin public du boulevard Abane-Ramdane, qui constituera sans doute une bouffée d'oxygène pour les riverains. Même les investisseurs privés dans le domaine de la restauration et des cafés maures n'ont pas pensé à investir dans ce créneau à cause sans doute de l'absence de cette culture. On peut juste signaler l'exception de l'établissement Le jardin secret situé au lotissement Salhi, qui offre un cadre plus ou moins naturel où la fraicheur est omniprésente même en été. L'un des endroits les plus prisés en de telles périodes est le parc Tamaghra situé à la Nouvelle-Ville. Il est doté d'une piscine et de quelques manèges pour les enfants. Mais il s'agit d'une infrastructure trop exiguë face à la demande très forte en la matière dans la région. Aucune salle de cinéma n'existe dans la ville de Tizi-Ouzou qui en comptait pas moins de six dans les années 70 et 80, dont notamment les mythiques salles de projection L'Algéria, Le Mondial, Cinéma Studio et le Djurdjura. Aujourd'hui, ces salles restent fermées au grand dam des habitants qui se voient proposer de temps à autres des activités folkloriques ne durant que quelques jours. Un constat amer certes qui interpelle les plus hauts responsables du secteur de la culture car est-il vraiment normal qu'en 2011, une grande ville abritant plusieurs centaines de milliers d'habitants et capitale régionale de surcroît, ne soit pas dotée de la moindre salle de cinéma ? En été, des salles de cinéma aurait permis aux citoyens en quête de loisirs de passer d'agréables moments, en visionnant des films tout en profitant de la fraicheur des salles obscuress. D'ailleurs, vu l'absence des lieux de loisirs et de détente, les couples d'amoureux n'ont aucun choix que certains salons de thé que la routine rend vraiment insipides. En somme, la ville de Tizi-Ouzou est maussade durant l'été et même les personnes qui y résident sont contraintes de plier bagages pour se rendre sous des cieux plus cléments. Car passer l'été à Tizi-Ouzou, c'est loin d'être une sinécure. .


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