La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, rame à contre-courant de la classe politique. Au moment où des voix s'élèvent pour revendiquer l'alternance au pouvoir, la pasionaria du PT, elle, est contre «la limitation» des mandats présidentiels. La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, rame à contre-courant de la classe politique. Au moment où des voix s'élèvent pour revendiquer l'alternance au pouvoir, la pasionaria du PT, elle, est contre «la limitation» des mandats présidentiels. C'est en substance ce qu'elle a déclaré vendredi dernier à Alger à l'ouverture de la session ordinaire du bureau politique de son parti, tout en précisant cependant sa pensée, citant à ce propos le cas du Venezuela et de la Bolivie. «Le PT est contre la limitation des mandats présidentiels, mais nous estimons, en revanche, que le peuple a le droit de révoquer ses représentants à tous les niveaux, y compris le président de la République». Elle a expliqué qu'un référendum pourrait être organisé, à mi-mandat, pour que le peuple «révoque» le président de la République ou lui renouveller sa confiance. Partant du principe, dont le PT se nourrit, «le contrôle populaire est la base de la démocratie», la Sg du PT déclare qu'il s'agit d'une «position de principe» du parti. S'agissant des consultations sur les réformes, elle dit s'attendre à des décisions «audacieuses» qui devraient être prises par le président de la République, estimant qu'«il n'est pas possible que les hauts responsables au niveau de l'Etat ne prennent pas en compte ce qui se passe autour de nous». Ayant été reçue par l'Instance de consultations dirigée par Abdelkader Bensalah, Louisa Hanoune, affiche son «espoir» de voir découler de ces consultations des «décisions audacieuses», contrairement au scepticisme affiché par certaines parties quant aux conclusions de ces consultations. Louisa Hanoune s'accroche toujours à l'idée d'une Assemblée constituante ou du moins à la dissolution de l'actuelle APN par l'organisations d'élections législatives anticipées et n'écarte pas, à ce propos, «l'éventualité» de la désignation d'un gouvernement «davantage neutre» qui sera chargé de mener à bien ce chantier, réitérant la préférence de son parti pour un système parlementaire qui consacre une «véritable souveraineté populaire». Concernant les lois organiques devant être promulguées (dans le cadre des réformes), la secrétaire générale du PT a mis l'accent sur la loi électorale et les partis politiques, appelant de nouveau à mettre fin au "nomadisme politique" et au cumul de fonctions pour les députés. Sur l'Assemblée nationale populaire elle dit tout le mal qu'elle en pense. Selon elle, la chambre basse du Parlement «est infestée d'affairistes et n'a rien de populaire» et ce n'est pas les amendements apportés dans la loi de finances complémentaire qui permettent, entre autres, l'importation de la friperie qui la fera changer d'avis, tout au contraire, elle estime que les élus du peuple doivent être poursuivis en justice pour les "affaires louches" et les actes dont la presse fait état. C'est en substance ce qu'elle a déclaré vendredi dernier à Alger à l'ouverture de la session ordinaire du bureau politique de son parti, tout en précisant cependant sa pensée, citant à ce propos le cas du Venezuela et de la Bolivie. «Le PT est contre la limitation des mandats présidentiels, mais nous estimons, en revanche, que le peuple a le droit de révoquer ses représentants à tous les niveaux, y compris le président de la République». Elle a expliqué qu'un référendum pourrait être organisé, à mi-mandat, pour que le peuple «révoque» le président de la République ou lui renouveller sa confiance. Partant du principe, dont le PT se nourrit, «le contrôle populaire est la base de la démocratie», la Sg du PT déclare qu'il s'agit d'une «position de principe» du parti. S'agissant des consultations sur les réformes, elle dit s'attendre à des décisions «audacieuses» qui devraient être prises par le président de la République, estimant qu'«il n'est pas possible que les hauts responsables au niveau de l'Etat ne prennent pas en compte ce qui se passe autour de nous». Ayant été reçue par l'Instance de consultations dirigée par Abdelkader Bensalah, Louisa Hanoune, affiche son «espoir» de voir découler de ces consultations des «décisions audacieuses», contrairement au scepticisme affiché par certaines parties quant aux conclusions de ces consultations. Louisa Hanoune s'accroche toujours à l'idée d'une Assemblée constituante ou du moins à la dissolution de l'actuelle APN par l'organisations d'élections législatives anticipées et n'écarte pas, à ce propos, «l'éventualité» de la désignation d'un gouvernement «davantage neutre» qui sera chargé de mener à bien ce chantier, réitérant la préférence de son parti pour un système parlementaire qui consacre une «véritable souveraineté populaire». Concernant les lois organiques devant être promulguées (dans le cadre des réformes), la secrétaire générale du PT a mis l'accent sur la loi électorale et les partis politiques, appelant de nouveau à mettre fin au "nomadisme politique" et au cumul de fonctions pour les députés. Sur l'Assemblée nationale populaire elle dit tout le mal qu'elle en pense. Selon elle, la chambre basse du Parlement «est infestée d'affairistes et n'a rien de populaire» et ce n'est pas les amendements apportés dans la loi de finances complémentaire qui permettent, entre autres, l'importation de la friperie qui la fera changer d'avis, tout au contraire, elle estime que les élus du peuple doivent être poursuivis en justice pour les "affaires louches" et les actes dont la presse fait état.