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L'université à l'heure du bilan
Après une année fortement perturbée
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 06 - 2011

L'année universitaire qui s'achèvera dans quelques jours aura été, à tous points de vue, assez particulière. Elle a notamment été marquée par la longue grève initiée par les étudiants pour revendiquer l'annulation d'un décret présidentiel portant sur la valorisation des diplômes. Ce décret, qui a été à l'origine de cette montée en force des étudiants, qui ont réussi à paralyser presque la totalité des universités du pays et toutes les grandes écoles, a été finalement abrogé. Mais cette abrogation n'a pas pour autant mis fin à la protesta puisque d'autres revendications, dont certaines sont récurrentes, tout particulièrement celle relative à l'annulation du système LMD, ont été ainsi formulées par les étudiants. À juste quelques encablures du baisser de rideau de l'année universitaire, prévu plus exactement le 7 juillet prochain lorsque les enseignants auront signé les procès-verbaux, l'heure est désormais au bilan. Et force est d'admettre que ce dernier est loin, très loin même, d'être reluisant. «Cette année universitaire a été catastrophique» disent presque à l'unisson tous les observateurs. Et cela semble être l'appréciation qui fait consensus au sein de l'ensemble de la famille universitaire. En effet si le spectre de l'année blanche a été évité de justesse le prix à payer a été, cela dit, très fort car les conséquences de ces perturbations ont certainement eu de très graves incidences sur l'aspect pédagogique. Les programmes n'ont pas tous été dispensés et les étudiants n'ont pas, tout compte fait, fréquenté les salles de cours et les amphithéâtres selon ce que prévoit le programme.
«Globalement cette année a été quelque peu particulière car, suite aux problèmes connus il y a y plusieurs insuffisances et cela a eu des conséquences sur le plan de la pédagogie» nous a indiqué le secrétaire général de l'Ugel, Mustapha Nouassa. Contacté hier, ce dernier faisait clairement référence aux grèves ayant affecté les campus durant, notamment, le premier trimestre de l'année en cours et dont certaines se sont prolongées jusqu'au mois de mai. Exprimant son espoir quant à l'application, dans les plus brefs délais, des mesures et décisions de la conférence des recteurs, Mustapha Nouassa s n'en a pas moins affirmé que «cette année n'a pas aussi connu un saut qualitatif en matière des prestations relatives aux œuvres sociales universitaires». Il est vrai que sur ce plan aussi le bilan est catastrophique comme l'atteste si bien, pour ne citer que cet aspect, la multiplication des cas d'intoxications collectives des étudiants. Le dernier en date est celui survenu il y a juste trois jour à la cité de filles d'Ouled Fayet où pas moins d'une cinquantaine d'étudiantes ont été intoxiquées. Ce grave incident n'est pas isolé puisque il y a quelques semaines plus de deux cents étudiantes d'une cité universitaire de Tizi- Ouzou ont subi le même sort. C'est dire que les campus connaissent des problèmes multiformes. «Cela est dû, et nous l'avons dit à plusieurs reprises, à la mauvaise gestion alors que les œuvres universitaires disposent d'importants moyens financiers» dira encore Mustapha Nouassa. Les maux de l'université sont ainsi multiples, même si ce sont avant tout les problèmes liés à la pédagogie qui préoccupent le plus puisqu'il y va de la formation des cadres de demain. De nombreuses universités et instituts universitaires fortement perturbés par les grèves de cette année, ont dû reporter les examens de synthèses au début de la rentrée universitaire 2011/2012.
Ce décalage est à lui seul révélateur de la mauvaise passe traversée par l'université algérienne cette année et tout porte à croire qu'elle n'est pas prête de sortir, de sitôt, de cette situation.
L'année universitaire qui s'achèvera dans quelques jours aura été, à tous points de vue, assez particulière. Elle a notamment été marquée par la longue grève initiée par les étudiants pour revendiquer l'annulation d'un décret présidentiel portant sur la valorisation des diplômes. Ce décret, qui a été à l'origine de cette montée en force des étudiants, qui ont réussi à paralyser presque la totalité des universités du pays et toutes les grandes écoles, a été finalement abrogé. Mais cette abrogation n'a pas pour autant mis fin à la protesta puisque d'autres revendications, dont certaines sont récurrentes, tout particulièrement celle relative à l'annulation du système LMD, ont été ainsi formulées par les étudiants. À juste quelques encablures du baisser de rideau de l'année universitaire, prévu plus exactement le 7 juillet prochain lorsque les enseignants auront signé les procès-verbaux, l'heure est désormais au bilan. Et force est d'admettre que ce dernier est loin, très loin même, d'être reluisant. «Cette année universitaire a été catastrophique» disent presque à l'unisson tous les observateurs. Et cela semble être l'appréciation qui fait consensus au sein de l'ensemble de la famille universitaire. En effet si le spectre de l'année blanche a été évité de justesse le prix à payer a été, cela dit, très fort car les conséquences de ces perturbations ont certainement eu de très graves incidences sur l'aspect pédagogique. Les programmes n'ont pas tous été dispensés et les étudiants n'ont pas, tout compte fait, fréquenté les salles de cours et les amphithéâtres selon ce que prévoit le programme.
«Globalement cette année a été quelque peu particulière car, suite aux problèmes connus il y a y plusieurs insuffisances et cela a eu des conséquences sur le plan de la pédagogie» nous a indiqué le secrétaire général de l'Ugel, Mustapha Nouassa. Contacté hier, ce dernier faisait clairement référence aux grèves ayant affecté les campus durant, notamment, le premier trimestre de l'année en cours et dont certaines se sont prolongées jusqu'au mois de mai. Exprimant son espoir quant à l'application, dans les plus brefs délais, des mesures et décisions de la conférence des recteurs, Mustapha Nouassa s n'en a pas moins affirmé que «cette année n'a pas aussi connu un saut qualitatif en matière des prestations relatives aux œuvres sociales universitaires». Il est vrai que sur ce plan aussi le bilan est catastrophique comme l'atteste si bien, pour ne citer que cet aspect, la multiplication des cas d'intoxications collectives des étudiants. Le dernier en date est celui survenu il y a juste trois jour à la cité de filles d'Ouled Fayet où pas moins d'une cinquantaine d'étudiantes ont été intoxiquées. Ce grave incident n'est pas isolé puisque il y a quelques semaines plus de deux cents étudiantes d'une cité universitaire de Tizi- Ouzou ont subi le même sort. C'est dire que les campus connaissent des problèmes multiformes. «Cela est dû, et nous l'avons dit à plusieurs reprises, à la mauvaise gestion alors que les œuvres universitaires disposent d'importants moyens financiers» dira encore Mustapha Nouassa. Les maux de l'université sont ainsi multiples, même si ce sont avant tout les problèmes liés à la pédagogie qui préoccupent le plus puisqu'il y va de la formation des cadres de demain. De nombreuses universités et instituts universitaires fortement perturbés par les grèves de cette année, ont dû reporter les examens de synthèses au début de la rentrée universitaire 2011/2012.
Ce décalage est à lui seul révélateur de la mauvaise passe traversée par l'université algérienne cette année et tout porte à croire qu'elle n'est pas prête de sortir, de sitôt, de cette situation.


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