La doctrine des exportations hors hydrocarbures et de l'organisation du commerce intérieur, ainsi que la nécessité d'assurer la protection de la production nationale et la défense des consommateurs sont les principaux points abordés, hier au Palais des Nations, lors de l'ouverture des travaux des premières assises nationales du commerce. La doctrine des exportations hors hydrocarbures et de l'organisation du commerce intérieur, ainsi que la nécessité d'assurer la protection de la production nationale et la défense des consommateurs sont les principaux points abordés, hier au Palais des Nations, lors de l'ouverture des travaux des premières assises nationales du commerce. En effet, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi, a, d'emblée, mis en relief la vraie problématique du commerce intérieur et son insertion dans le commerce international afin de permettre au commerce extérieur du pays de se mettre au diapason des grands ensembles économiques internationaux. Le ministre du Commerce a mis en exergue la nécessité «d'améliorer les relations entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques privés. Les assises nationales du commerce permettent de consolider les réformes économiques et sociales en mettant l'accent sur le sens des responsabilités afin de dégager une vision globale du commerce aussi bien au niveau local que des wilayas». Aussi, Mustapha Benbada a indiqué que «l'essentiel consiste également à protéger le pouvoir d'achat et la défense des consommateurs tout en suivant scrupuleusement et strictement les recommandations devant résulter des différents ateliers, tels que la régulation commerciale, l'encadrement du commerce extérieur, le contrôle économique et le développement et le perfectionnement des ressources humaines et de la communication». Ainsi, les systèmes d'information jouent un rôle prépondérant dans la promotion du commerce intérieur et extérieur, ainsi que l'encouragement des exportations. Certains experts estiment que «la stratégie de la planification, programmation, budgétisation et analyse des systèmes est payante et débouche sur des résultats probants, car elle est rigoureuse, scientifique et pragmatique se basant sur des paramètres concrets. Benmeradi a ainsi précisé que «la question des exportations hors hydrocarbures est particulièrement pertinente et stratégique, en ce sens qu'il est, en effet, regrettable de constater que les exportations hors hydrocarbures soient toujours aussi faibles et peu diversifiées avec seulement 2,86 % du volume global des exportations». Bien que la situation financière du pays soit appréciable, le ministre n'a pas manqué de souligner que «la balance commerciale de l'Algérie a réalisé un excédent de 16,6 milliards de dollars en 2010, contre seulement 6 milliards de dollars en 2009 et durant les quatre premiers mois de 2011, elle a atteint 8,6 milliards de dollars. Cependant, il faut noter que cette évolution est conjoncturelle puisque elle est tirée essentiellement par les dérivés des hydrocarbures. Car, à l'exception des combustibles, la balance commerciale de l'Algérie présente systématiquement des soldes négatifs pour toutes les autres catégories de produits». Accès au marché extérieur des PME de la filière agroalimentaire En dépit des politiques et des actions entreprises par l'Etat pour stimuler les exportations hors hydrocarbures durant ces dix dernières années, les résultats demeurent mitigés car, selon Benmeradi, «le pétrole et le gaz représentent toujours et encore, à eux seuls, 77 % des recettes fiscales et 97% des exportations. Aussi, de moins en moins d'entreprises s'intéressent, aujourd'hui, à l'exportation, leur nombre est passé de 280 entreprises algériennes exportatrices dans les années 80 à 40 seulement en 2010». Pragmatique et avançant des données chiffrées en matière d'évaluation de la compétitivité des entreprises nationales, Benmeradi indique que «environ 200 entreprises publiques ont déjà bénéficié de la mise en route de leur processus de modernisation pour un total de plus de 600 milliards de dinars, dont près de 500 milliards de dinars de crédits bancaires sur le long terme». Concernant la mise à niveau des entreprises et la standardisation aux normes internationales, Benmeradi a rappelé que «l'Etat a revu à la hausse son aide financière à la certification en la portant de 50% à 80% de la rémunération exigée par les organismes de normalisation, le reste étant pris en charge par l'entreprise candidate à la certification...». Par ailleurs, il a souligné que «plus de 40 PME sur un total de 600 entreprises présélectionnées, à l'échelle nationale, ont été sélectionnées pour bénéficier d'un accompagnement technique durant 2 années, au titre du programme de renforcement des capacités exportatrices des PME algériennes dans le cadre du dispositif d'Optimexport». Le programme d'encouragement d'accès au marché international des PME spécialisées dans le secteur agroalimentaire repose sur trois piliers importants, à savoir le renforcement du potentiel industriel national par l'incitation des entreprises, notamment du secteur privé, à participer plus largement au développement du pays. Benmeradi estime que cette stratégie préconise "la mise en place de politiques publiques d'appui à la mise à niveau et de modernisation des entreprises. Ainsi, un montant de 386 milliards de dinars sera consacré par l'Etat à la valorisation des PME algériennes à l'horizon 2014 sur les plans technologique, managérial et de la formation des ressources humaines". Il y a lieu également de noter l'octroi de facilitations sous forme de préférence nationale consentie aux entreprises pour la pénétration des marchés, ainsi que la création et le développement de différentes structures de facilitation et de soutien aux entreprises industrielles. En tous les cas, les entreprises algériennes cherchent à développer davantage leurs capacités exportatrices et leur sens de l'innovation, aisni que l'intégration de la fonction recherche-dévelopepment dans l'industrie avec une synergie avec les universités. En effet, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi, a, d'emblée, mis en relief la vraie problématique du commerce intérieur et son insertion dans le commerce international afin de permettre au commerce extérieur du pays de se mettre au diapason des grands ensembles économiques internationaux. Le ministre du Commerce a mis en exergue la nécessité «d'améliorer les relations entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques privés. Les assises nationales du commerce permettent de consolider les réformes économiques et sociales en mettant l'accent sur le sens des responsabilités afin de dégager une vision globale du commerce aussi bien au niveau local que des wilayas». Aussi, Mustapha Benbada a indiqué que «l'essentiel consiste également à protéger le pouvoir d'achat et la défense des consommateurs tout en suivant scrupuleusement et strictement les recommandations devant résulter des différents ateliers, tels que la régulation commerciale, l'encadrement du commerce extérieur, le contrôle économique et le développement et le perfectionnement des ressources humaines et de la communication». Ainsi, les systèmes d'information jouent un rôle prépondérant dans la promotion du commerce intérieur et extérieur, ainsi que l'encouragement des exportations. Certains experts estiment que «la stratégie de la planification, programmation, budgétisation et analyse des systèmes est payante et débouche sur des résultats probants, car elle est rigoureuse, scientifique et pragmatique se basant sur des paramètres concrets. Benmeradi a ainsi précisé que «la question des exportations hors hydrocarbures est particulièrement pertinente et stratégique, en ce sens qu'il est, en effet, regrettable de constater que les exportations hors hydrocarbures soient toujours aussi faibles et peu diversifiées avec seulement 2,86 % du volume global des exportations». Bien que la situation financière du pays soit appréciable, le ministre n'a pas manqué de souligner que «la balance commerciale de l'Algérie a réalisé un excédent de 16,6 milliards de dollars en 2010, contre seulement 6 milliards de dollars en 2009 et durant les quatre premiers mois de 2011, elle a atteint 8,6 milliards de dollars. Cependant, il faut noter que cette évolution est conjoncturelle puisque elle est tirée essentiellement par les dérivés des hydrocarbures. Car, à l'exception des combustibles, la balance commerciale de l'Algérie présente systématiquement des soldes négatifs pour toutes les autres catégories de produits». Accès au marché extérieur des PME de la filière agroalimentaire En dépit des politiques et des actions entreprises par l'Etat pour stimuler les exportations hors hydrocarbures durant ces dix dernières années, les résultats demeurent mitigés car, selon Benmeradi, «le pétrole et le gaz représentent toujours et encore, à eux seuls, 77 % des recettes fiscales et 97% des exportations. Aussi, de moins en moins d'entreprises s'intéressent, aujourd'hui, à l'exportation, leur nombre est passé de 280 entreprises algériennes exportatrices dans les années 80 à 40 seulement en 2010». Pragmatique et avançant des données chiffrées en matière d'évaluation de la compétitivité des entreprises nationales, Benmeradi indique que «environ 200 entreprises publiques ont déjà bénéficié de la mise en route de leur processus de modernisation pour un total de plus de 600 milliards de dinars, dont près de 500 milliards de dinars de crédits bancaires sur le long terme». Concernant la mise à niveau des entreprises et la standardisation aux normes internationales, Benmeradi a rappelé que «l'Etat a revu à la hausse son aide financière à la certification en la portant de 50% à 80% de la rémunération exigée par les organismes de normalisation, le reste étant pris en charge par l'entreprise candidate à la certification...». Par ailleurs, il a souligné que «plus de 40 PME sur un total de 600 entreprises présélectionnées, à l'échelle nationale, ont été sélectionnées pour bénéficier d'un accompagnement technique durant 2 années, au titre du programme de renforcement des capacités exportatrices des PME algériennes dans le cadre du dispositif d'Optimexport». Le programme d'encouragement d'accès au marché international des PME spécialisées dans le secteur agroalimentaire repose sur trois piliers importants, à savoir le renforcement du potentiel industriel national par l'incitation des entreprises, notamment du secteur privé, à participer plus largement au développement du pays. Benmeradi estime que cette stratégie préconise "la mise en place de politiques publiques d'appui à la mise à niveau et de modernisation des entreprises. Ainsi, un montant de 386 milliards de dinars sera consacré par l'Etat à la valorisation des PME algériennes à l'horizon 2014 sur les plans technologique, managérial et de la formation des ressources humaines". Il y a lieu également de noter l'octroi de facilitations sous forme de préférence nationale consentie aux entreprises pour la pénétration des marchés, ainsi que la création et le développement de différentes structures de facilitation et de soutien aux entreprises industrielles. En tous les cas, les entreprises algériennes cherchent à développer davantage leurs capacités exportatrices et leur sens de l'innovation, aisni que l'intégration de la fonction recherche-dévelopepment dans l'industrie avec une synergie avec les universités.