La réalisation du grand barrage d'eau de Taksebt n'a, en fin compte, pas réellement réglé le problème d'alimentation en eau potable dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils sont des dizaines de villages à se plaindre de ce problème crucial. Cette situation s'exacerbe en période d'été où l'on a appris qu'il existe des villages où l'eau n'a pas coulé des robinets depuis au moins un mois. C'est le cas, entre autres, de quatre villages de la commune de Ouaguenoun. Il s'git d'Ihdiqawen, Amalou, Lazib Ouhedad et Tiwinine. La réalisation du grand barrage d'eau de Taksebt n'a, en fin compte, pas réellement réglé le problème d'alimentation en eau potable dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils sont des dizaines de villages à se plaindre de ce problème crucial. Cette situation s'exacerbe en période d'été où l'on a appris qu'il existe des villages où l'eau n'a pas coulé des robinets depuis au moins un mois. C'est le cas, entre autres, de quatre villages de la commune de Ouaguenoun. Il s'git d'Ihdiqawen, Amalou, Lazib Ouhedad et Tiwinine. Ces villages sont en train de subir un supplice compte tenu de la non-disponibilité du liquide précieux. Les conditions de vie dans ces villages se sont davantage compliquées durant les mois de mai et juin, précisent des citoyens qui disent avoir pourtant saisi à maintes reprises les responsables à plusieurs niveaux pour la prise en charge de ce problème. Le tableau est le même dans une dizaine de villages d'une autre commune limitrophe, à savoir Aït Aïssa Mimoun. Dans cette dernière, il y a plus de deux mois que l'eau n'a pas visité les robinets, selon les représentants des villages. Il a été décidé de saisir la presse afin d'interpeller les responsables. Des correspondances ont été adressées à la direction de l'hydraulique, au chef de daïra de Ouaguenoun, à la subdivision de l'hydraulique, au maire et à l'Assemblée populaire de wilaya. «C'est avec un grand regret que nous comités de villages de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, daïra de Ouaguenoun, venons pour la énième fois soulever le problème du manque d'eau potable et dénoncer cet état de fait», soulignent les représentants des comités de villages dans une correspondance au wali. Et d'ajouter : «En effet, chaque été que Dieu fait est un véritable calvaire pour nos concitoyens. La patience de notre population est au bout du rouleau, elle n'en peut plus et ne veut plus se contenter de promesses sans lendemain.» Les concernés rappellent que, malgré les nombreuses requêtes et les différentes démarches entreprises, le problème ne fait qu'empirer d'année en année : «Habiter à un jet de pierre du barrage de Taksebt, avoir une nappe phréatique sous nos pieds et manquer d'eau est la pire injustice qui soit.» Les représentants des dix villages concluent : «Monsieur le wali, nous vous savons attentif aux doléances des citoyens. Nous comptons donc sur votre autorité pour régler ce problème dans les délais les plus proches.» La mauvaise répartition de l'eau potable concerne les quatre coins de la wilaya. Seules les grandes villes en sont épargnées, à l'image de Tizi-Ouzou, Azazga, Larbâa Nath Irathen, Aïn El-Hammam. Même les villes touristiques, à l'instar de Tigzirt, endurent cette pénurie en eau. Pourtant Tigzirt a bénéficié d'une station de dessalement de l'eau de mer. Mais ce projet n'est pas venu à bout de cette pénurie. Des villages entiers de la commune d'Iflissen endurent le martyre en été et même durant les autres saisons. C'est le cas aussi de tous les villages de la commune de Boudjima. Dans cette dernière, l'eau n'a pas coulé des robinets depuis plus de vingt jours et la population ne sait plus à quel saint se vouer d'autant plus que les comités de la majorité des villages sont inactifs dans cette localité. Donc, il n'y a pratiquement personne pour tirer la sonnette d'alarme et interpeller les autorités concernées. Par ailleurs, dans l'autre versant de la Kabylie, à Ath Yenni, le problème d'eau se pose avec acuité également et il touche plusieurs villages. Et dire que le barrage d'eau de Taksebt est situé à peine à quelques kilomètres de là. Ces villages sont en train de subir un supplice compte tenu de la non-disponibilité du liquide précieux. Les conditions de vie dans ces villages se sont davantage compliquées durant les mois de mai et juin, précisent des citoyens qui disent avoir pourtant saisi à maintes reprises les responsables à plusieurs niveaux pour la prise en charge de ce problème. Le tableau est le même dans une dizaine de villages d'une autre commune limitrophe, à savoir Aït Aïssa Mimoun. Dans cette dernière, il y a plus de deux mois que l'eau n'a pas visité les robinets, selon les représentants des villages. Il a été décidé de saisir la presse afin d'interpeller les responsables. Des correspondances ont été adressées à la direction de l'hydraulique, au chef de daïra de Ouaguenoun, à la subdivision de l'hydraulique, au maire et à l'Assemblée populaire de wilaya. «C'est avec un grand regret que nous comités de villages de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, daïra de Ouaguenoun, venons pour la énième fois soulever le problème du manque d'eau potable et dénoncer cet état de fait», soulignent les représentants des comités de villages dans une correspondance au wali. Et d'ajouter : «En effet, chaque été que Dieu fait est un véritable calvaire pour nos concitoyens. La patience de notre population est au bout du rouleau, elle n'en peut plus et ne veut plus se contenter de promesses sans lendemain.» Les concernés rappellent que, malgré les nombreuses requêtes et les différentes démarches entreprises, le problème ne fait qu'empirer d'année en année : «Habiter à un jet de pierre du barrage de Taksebt, avoir une nappe phréatique sous nos pieds et manquer d'eau est la pire injustice qui soit.» Les représentants des dix villages concluent : «Monsieur le wali, nous vous savons attentif aux doléances des citoyens. Nous comptons donc sur votre autorité pour régler ce problème dans les délais les plus proches.» La mauvaise répartition de l'eau potable concerne les quatre coins de la wilaya. Seules les grandes villes en sont épargnées, à l'image de Tizi-Ouzou, Azazga, Larbâa Nath Irathen, Aïn El-Hammam. Même les villes touristiques, à l'instar de Tigzirt, endurent cette pénurie en eau. Pourtant Tigzirt a bénéficié d'une station de dessalement de l'eau de mer. Mais ce projet n'est pas venu à bout de cette pénurie. Des villages entiers de la commune d'Iflissen endurent le martyre en été et même durant les autres saisons. C'est le cas aussi de tous les villages de la commune de Boudjima. Dans cette dernière, l'eau n'a pas coulé des robinets depuis plus de vingt jours et la population ne sait plus à quel saint se vouer d'autant plus que les comités de la majorité des villages sont inactifs dans cette localité. Donc, il n'y a pratiquement personne pour tirer la sonnette d'alarme et interpeller les autorités concernées. Par ailleurs, dans l'autre versant de la Kabylie, à Ath Yenni, le problème d'eau se pose avec acuité également et il touche plusieurs villages. Et dire que le barrage d'eau de Taksebt est situé à peine à quelques kilomètres de là.