Les avocats ont réussi le pari de marcher à Alger. En effet la marche prévue du tribunal de Sidi M'hamed, sis à la rue Abane-Ramdane, en direction du siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) a, finalement, bien eu lieu hier. Les avocats ont réussi le pari de marcher à Alger. En effet la marche prévue du tribunal de Sidi M'hamed, sis à la rue Abane-Ramdane, en direction du siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) a, finalement, bien eu lieu hier. Plusieurs centaines d'avocats, qui ont répondu à l'appel du conseil de l'Ordre du barreau d'Alger pour cette action de protestation, ont réussi, contrairement à toutes les prévisions, a briser le dispositif de sécurité déployé par les forces de l'ordre autour du tribunal de Sidi M'hamed en vue de les empêcher de réaliser leur objectif. La détermination des avocats, qui se sont d'abord regroupés à l'intérieur du tribunal et qui ont fait preuve d'une très grande détermination, a fini par avoir raison du cordon de sécurité déployé juste à l'entrée de cette juridiction. Les forces de l'ordre ont tout tenté, en usant parfois de la brutalité, mais la volonté des avocats était plus forte. C'est par petits groupes que les avocats ont réussi à franchir le dispositif de sécurité avant d'entamer la marche en direction du siège de l'APN, distant de quelques centaines de mètres du siège du tribunal. Les policiers ont bien essayé, sans y parvenir, d'empêcher les marcheurs d'atteindre le siège de la chambre basse. Des avocats ont ainsi été brutalisés. Certains furent blessés légèrement au cours des frictions. «La défense veut faire tomber le projet de loi», «la défense veut le retrait du projet» étaient les slogans les plus scandés par les protestataires. Mais les quelques 200 à 300 marcheurs ont aussi, par moments, exigé le départ du ministre de la Justice, Tayeb Belaïz comme ils ont scandé «marche pacifique» et ce, en brandissant des pancartes et même l'emblème national. Au niveau de la rue Zighout-Youcef ou se trouve le siége de l'APN, la circulation automobile a été fortement perturbée alors que les policiers ont déployé un important cordon de sécurité devant l'entrée principale de cette institution législative. «Celui qui doutait de la crédibilité de cette robe noire et de la crédibilité de cette catégorie, a une reponse maintenant» a indiqué le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, dans une brève déclaration devant l'APN ajoutant : «Nous sommes ici aujourd'hui pour dire qu'il n'y a aucun marchandage, aucun compromis, ni aucune concession à faire sur les principes cardinaux relatifs aux droits de la défense et aux droits des citoyens». Aussitôt la déclaration du bâtonnier d'Alger achevée, les protestataires ont organisé une marche en sens inverse cette fois, soit du siège de l'APN en direction du tribunal de Sidi M'hamed en scandant les mêmes slogans et en ayant le sentiment d'avoir réussi leur pari. En attestent les vivas et les youyous avant que la foule ne se disperse dans le calme. «Pour nous ce projet de loi constitue une mise sous tutelle complète et totale de la profession» a souligné, peu avant la marche, Me Abdelmadjid Selini, au cours d'un point de presse tenu au siège du tribunal de Sidi M'hamed. Il faut dire que c'est le projet de loi relatif à la profession d'avocat qui est à l'origine de cette levée de boucliers des avocats d'Alger qui ont, pour rappel, observé un arrêt de travail d'une journée le mercredi dernier. Les robes noires du barreau d'Alger reprochent à ce projet, qui est actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN, de vouloir, à travers certaines dispositions, «limiter la marge de manœuvre des avocats» lors des audiences. Pour Me Selini «Ce projet consacre la répression et l'abus d'autorité. Nous devons préserver les droits de la défense et ceux, par conséquent du justiciable». Il dira en outre, devant une salle comble que «ce n'est pas le report de l'examen de ce projet à la session d'automne en septembre qui va nous faire baisser les bras. On sera encore présents en septembre et on sera mobilisés». Le projet de loi en question, pourtant programmé pour cette session de printemps, qui s'achèvera le 14 juillet prochain, a été en effet différé à la prochaine session. «C'est grâce à notre mobilisation qu'ils ont reculé» soutient Me Selini qui a révélé que le conseil de l'Ordre du barreau d'Alger s'apprête à adresser, dans les prochains jours, un dossier complet sur cette question au président de la République. Notons aussi que le conférencier a, une fois encore, fustigé l'attitude du bâtonnier national, Me Mustapha Lanouar, qui a refusé de convoquer une assemblée générale extraordinaire et qui, à en croire le conférencier, serait mis en minorité, au sein du conseil de l'union nationale des barreaux d'Algérie. Plusieurs centaines d'avocats, qui ont répondu à l'appel du conseil de l'Ordre du barreau d'Alger pour cette action de protestation, ont réussi, contrairement à toutes les prévisions, a briser le dispositif de sécurité déployé par les forces de l'ordre autour du tribunal de Sidi M'hamed en vue de les empêcher de réaliser leur objectif. La détermination des avocats, qui se sont d'abord regroupés à l'intérieur du tribunal et qui ont fait preuve d'une très grande détermination, a fini par avoir raison du cordon de sécurité déployé juste à l'entrée de cette juridiction. Les forces de l'ordre ont tout tenté, en usant parfois de la brutalité, mais la volonté des avocats était plus forte. C'est par petits groupes que les avocats ont réussi à franchir le dispositif de sécurité avant d'entamer la marche en direction du siège de l'APN, distant de quelques centaines de mètres du siège du tribunal. Les policiers ont bien essayé, sans y parvenir, d'empêcher les marcheurs d'atteindre le siège de la chambre basse. Des avocats ont ainsi été brutalisés. Certains furent blessés légèrement au cours des frictions. «La défense veut faire tomber le projet de loi», «la défense veut le retrait du projet» étaient les slogans les plus scandés par les protestataires. Mais les quelques 200 à 300 marcheurs ont aussi, par moments, exigé le départ du ministre de la Justice, Tayeb Belaïz comme ils ont scandé «marche pacifique» et ce, en brandissant des pancartes et même l'emblème national. Au niveau de la rue Zighout-Youcef ou se trouve le siége de l'APN, la circulation automobile a été fortement perturbée alors que les policiers ont déployé un important cordon de sécurité devant l'entrée principale de cette institution législative. «Celui qui doutait de la crédibilité de cette robe noire et de la crédibilité de cette catégorie, a une reponse maintenant» a indiqué le bâtonnier d'Alger, Me Abdelmadjid Selini, dans une brève déclaration devant l'APN ajoutant : «Nous sommes ici aujourd'hui pour dire qu'il n'y a aucun marchandage, aucun compromis, ni aucune concession à faire sur les principes cardinaux relatifs aux droits de la défense et aux droits des citoyens». Aussitôt la déclaration du bâtonnier d'Alger achevée, les protestataires ont organisé une marche en sens inverse cette fois, soit du siège de l'APN en direction du tribunal de Sidi M'hamed en scandant les mêmes slogans et en ayant le sentiment d'avoir réussi leur pari. En attestent les vivas et les youyous avant que la foule ne se disperse dans le calme. «Pour nous ce projet de loi constitue une mise sous tutelle complète et totale de la profession» a souligné, peu avant la marche, Me Abdelmadjid Selini, au cours d'un point de presse tenu au siège du tribunal de Sidi M'hamed. Il faut dire que c'est le projet de loi relatif à la profession d'avocat qui est à l'origine de cette levée de boucliers des avocats d'Alger qui ont, pour rappel, observé un arrêt de travail d'une journée le mercredi dernier. Les robes noires du barreau d'Alger reprochent à ce projet, qui est actuellement au niveau de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN, de vouloir, à travers certaines dispositions, «limiter la marge de manœuvre des avocats» lors des audiences. Pour Me Selini «Ce projet consacre la répression et l'abus d'autorité. Nous devons préserver les droits de la défense et ceux, par conséquent du justiciable». Il dira en outre, devant une salle comble que «ce n'est pas le report de l'examen de ce projet à la session d'automne en septembre qui va nous faire baisser les bras. On sera encore présents en septembre et on sera mobilisés». Le projet de loi en question, pourtant programmé pour cette session de printemps, qui s'achèvera le 14 juillet prochain, a été en effet différé à la prochaine session. «C'est grâce à notre mobilisation qu'ils ont reculé» soutient Me Selini qui a révélé que le conseil de l'Ordre du barreau d'Alger s'apprête à adresser, dans les prochains jours, un dossier complet sur cette question au président de la République. Notons aussi que le conférencier a, une fois encore, fustigé l'attitude du bâtonnier national, Me Mustapha Lanouar, qui a refusé de convoquer une assemblée générale extraordinaire et qui, à en croire le conférencier, serait mis en minorité, au sein du conseil de l'union nationale des barreaux d'Algérie.