Les Marocains devaient se rendre aux urnes hier pour se prononcer sur une nouvelle Constitution octroyée par le roi, qui vise à rééquilibrer les pouvoirs au profit du Premier ministre, le roi restant omniprésent dans le jeu politique. Malgré des oppositions et des appels au boycott, le roi, au pouvoir depuis 1999, est quasiment assuré de voir son texte adopté. Les médias publics, les principaux partis politiques, les grands syndicats et les mosquées du royaume ont invité à voter «oui». Le «Mouvement du 20 février», qui coordonne les manifestations depuis quatre mois, appelle à boycotter le scrutin. Le vote débutera à 8h locales (7h GMT) et prendra fin à 19h (18h GMT) sans possibilité de prorogation, selon le ministère de l'Intérieur. La principale interrogation concerne le taux de participation à ce référendum, le premier du règne de Mohammed VI. Le scrutin est ouvert à plus de 13 millions de Marocains de plus de 18 ans qui devront répondre par «oui», «non» ou déposer un bulletin blanc au projet. Le projet vise à «consolider les piliers d'une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale», avait déclaré Mohammed VI dans un discours à la nation le 17 juin. Le projet prévoit également la création d'un Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, présidé par le roi, et censé garantir l'indépendance de la justice. La reconnaissance du berbère, parlé par un quart de la population comme langue officielle du Maroc avec l'arabe, constitue une autre innovation et est considérée comme un évènement historique. Le Premier ministre, issu du parti vainqueur aux élections, aura la possibilité de dissoudre la Chambre des représentants, ce qui était du seul attribut du roi avant le projet de réformes. Quelque 40.000 bureaux ont été mis en place sur l'ensemble du royaume. A l'étranger, environ 520 bureaux de vote seront ouverts dans les ambassades et consulats du royaume afin que les Marocains participent au scrutin du vendredi au dimanche. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 44,4% des inscrits sont issus du milieu rural contre 55,6% du milieu urbain. Par catégorie d'âge, le taux des jeunes inscrits sur les listes ayant moins de 35 ans représente 30% du corps électoral. Le Maroc, dont près de 40% de la population est analphabète, est frappé par un chômage élevé, notamment chez des jeunes. Les Marocains devaient se rendre aux urnes hier pour se prononcer sur une nouvelle Constitution octroyée par le roi, qui vise à rééquilibrer les pouvoirs au profit du Premier ministre, le roi restant omniprésent dans le jeu politique. Malgré des oppositions et des appels au boycott, le roi, au pouvoir depuis 1999, est quasiment assuré de voir son texte adopté. Les médias publics, les principaux partis politiques, les grands syndicats et les mosquées du royaume ont invité à voter «oui». Le «Mouvement du 20 février», qui coordonne les manifestations depuis quatre mois, appelle à boycotter le scrutin. Le vote débutera à 8h locales (7h GMT) et prendra fin à 19h (18h GMT) sans possibilité de prorogation, selon le ministère de l'Intérieur. La principale interrogation concerne le taux de participation à ce référendum, le premier du règne de Mohammed VI. Le scrutin est ouvert à plus de 13 millions de Marocains de plus de 18 ans qui devront répondre par «oui», «non» ou déposer un bulletin blanc au projet. Le projet vise à «consolider les piliers d'une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale», avait déclaré Mohammed VI dans un discours à la nation le 17 juin. Le projet prévoit également la création d'un Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, présidé par le roi, et censé garantir l'indépendance de la justice. La reconnaissance du berbère, parlé par un quart de la population comme langue officielle du Maroc avec l'arabe, constitue une autre innovation et est considérée comme un évènement historique. Le Premier ministre, issu du parti vainqueur aux élections, aura la possibilité de dissoudre la Chambre des représentants, ce qui était du seul attribut du roi avant le projet de réformes. Quelque 40.000 bureaux ont été mis en place sur l'ensemble du royaume. A l'étranger, environ 520 bureaux de vote seront ouverts dans les ambassades et consulats du royaume afin que les Marocains participent au scrutin du vendredi au dimanche. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 44,4% des inscrits sont issus du milieu rural contre 55,6% du milieu urbain. Par catégorie d'âge, le taux des jeunes inscrits sur les listes ayant moins de 35 ans représente 30% du corps électoral. Le Maroc, dont près de 40% de la population est analphabète, est frappé par un chômage élevé, notamment chez des jeunes.