La récolte du liège s'annonce, cette saison, en nette baisse à travers les subéraies de la wilaya de Tizi-Ouzou, où la production prévue est de 4.200 quintaux, soit une régression de 5.000 qx par rapport à la moyenne de production enregistrée durant la dernière décennie, selon la Conservation des forêts. Cette baisse de production de ce produit ligneux s'explique, selon le chargé du développement du patrimoine forestier, par «le dérèglement du cycle d'exploitation des subéraies arrivées à maturité, conséquence directe des incendies qui ont détruit d'importantes superficies de chêne-liège, dont 60 % des 23.000 ha ont été léchés par le feu durant la période considérée». D'autres facteurs, d'importance moindre, ont participé également à ce recul de la production du liège, tels que l'accès difficile à certains monts boisés abrupts, les pacages sauvages et les coupes illicites de chênes utilisés pour le chauffage domestique ou comme pieds droits dans les constructions, est-il expliqué. Par catégories de produits, la récolte prévisionnelle de cette année, concernant essentiellement les forêts de Tamgout et de Tigrine, se répartit à concurrence de 1.934 qx de chêne liège de reproduction sain, 2.000 qx de liège de reproduction flambé (léché par le feu), 32 qx de liège mâle sain et 225 qx de liège mâle flambé. De qualité supérieure, due à sa densité et à son épaisseur, le liège de reproduction est destiné à la fabrication des bouchons ainsi que pour les décorations d'intérieurs, alors que le liège mâle et le liège flambé, produits de second choix, sont utilisés, après leur broyage, pour la fabrication d'accessoires de mécanique (joints), et de semelles de chaussures, ainsi que d'isolants thermiques et acoustiques. Pour le repeuplement des subéraies incendiées, la Conservation des forêts a bénéficié, en 2006, d'un programme de plantation de 2.000 ha, mais seule la moitié a été concrétisée, alors que la réalisation de 1.000 autres ha reste «tributaire de la disponibilité de plants, dont la pépinière de Skikda est la seule à en assurer la production, au niveau national», a-t-on signalé à la Conservation des forêts. Plus de 30 milliards de dinars pour les marchés La réalisation des marchés de proximité est estimée à 33 milliards de dinars, selon le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ces infrastructures doivent accueillir les activités commerciales informelles à travers les 48 wilayas du pays. Selon M. Khaldi Taha Haydar, directeur au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ces marchés sont destinés à offrir des espaces à plus de 90.000 commerçants. Une enveloppe de 2 milliards de dinars a déjà été allouée au ministère pour le début d'aménagement d'une partie de ces marchés durant l'année en cours. Les autorités avaient déjà annoncé la couleur en incluant plusieurs actions allant dans ce sens dans la loi de finances complémentaire au titre de l'exercice 2011. Ainsi, parmi les dispositions fiscales, des mesures ont été introduites dans cette LFC pour pousser les commerçants qui exercent dans la sphère parallèle à régulariser leur activité auprès des services fiscaux et de l'administration du commerce. Le gouvernement prévoit, entre autres, la mise en place de sites aménagés à leur intention. Ils seront soumis à un régime fiscal préférentiel. Ils auront de ce fait droit à une défiscalisation durant les deux premières années de leur activité. Ils bénéficieront durant la troisième année d'un abattement fiscal de 70%, de 50% la quatrième année et de 25% la cinquième année. Ils auront donc largement le temps pour être en règle avec le fisc et les autres administrations. Selon des chiffres officieux, il y aurait quelque 600.000 commerçants exerçant dans le marché informel. Près de 70.000 d'entres eux sont des grossistes. Ces chiffres restent cependant à confirmer. Le ministre de l'Agriculture avait affirmé dans l'une de ses conférences de presse que 70% du commerce des fruits et légumes était l'apanage de l'informel. Les seuls chiffres officiels datent de 2003. Un rapport du Conseil national économique et social (CNES) avait cité l'existence de 700 marchés illégaux recensés à l'échelle nationale, sur une superficie de 2,7 millions de mètres carrés. L'Office national des statistiques avait, en outre, souligné dans l'une de ses notes sur l'emploi qu'une personne sur deux travaillait dans l'informel. La récolte du liège s'annonce, cette saison, en nette baisse à travers les subéraies de la wilaya de Tizi-Ouzou, où la production prévue est de 4.200 quintaux, soit une régression de 5.000 qx par rapport à la moyenne de production enregistrée durant la dernière décennie, selon la Conservation des forêts. Cette baisse de production de ce produit ligneux s'explique, selon le chargé du développement du patrimoine forestier, par «le dérèglement du cycle d'exploitation des subéraies arrivées à maturité, conséquence directe des incendies qui ont détruit d'importantes superficies de chêne-liège, dont 60 % des 23.000 ha ont été léchés par le feu durant la période considérée». D'autres facteurs, d'importance moindre, ont participé également à ce recul de la production du liège, tels que l'accès difficile à certains monts boisés abrupts, les pacages sauvages et les coupes illicites de chênes utilisés pour le chauffage domestique ou comme pieds droits dans les constructions, est-il expliqué. Par catégories de produits, la récolte prévisionnelle de cette année, concernant essentiellement les forêts de Tamgout et de Tigrine, se répartit à concurrence de 1.934 qx de chêne liège de reproduction sain, 2.000 qx de liège de reproduction flambé (léché par le feu), 32 qx de liège mâle sain et 225 qx de liège mâle flambé. De qualité supérieure, due à sa densité et à son épaisseur, le liège de reproduction est destiné à la fabrication des bouchons ainsi que pour les décorations d'intérieurs, alors que le liège mâle et le liège flambé, produits de second choix, sont utilisés, après leur broyage, pour la fabrication d'accessoires de mécanique (joints), et de semelles de chaussures, ainsi que d'isolants thermiques et acoustiques. Pour le repeuplement des subéraies incendiées, la Conservation des forêts a bénéficié, en 2006, d'un programme de plantation de 2.000 ha, mais seule la moitié a été concrétisée, alors que la réalisation de 1.000 autres ha reste «tributaire de la disponibilité de plants, dont la pépinière de Skikda est la seule à en assurer la production, au niveau national», a-t-on signalé à la Conservation des forêts. Plus de 30 milliards de dinars pour les marchés La réalisation des marchés de proximité est estimée à 33 milliards de dinars, selon le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Ces infrastructures doivent accueillir les activités commerciales informelles à travers les 48 wilayas du pays. Selon M. Khaldi Taha Haydar, directeur au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, ces marchés sont destinés à offrir des espaces à plus de 90.000 commerçants. Une enveloppe de 2 milliards de dinars a déjà été allouée au ministère pour le début d'aménagement d'une partie de ces marchés durant l'année en cours. Les autorités avaient déjà annoncé la couleur en incluant plusieurs actions allant dans ce sens dans la loi de finances complémentaire au titre de l'exercice 2011. Ainsi, parmi les dispositions fiscales, des mesures ont été introduites dans cette LFC pour pousser les commerçants qui exercent dans la sphère parallèle à régulariser leur activité auprès des services fiscaux et de l'administration du commerce. Le gouvernement prévoit, entre autres, la mise en place de sites aménagés à leur intention. Ils seront soumis à un régime fiscal préférentiel. Ils auront de ce fait droit à une défiscalisation durant les deux premières années de leur activité. Ils bénéficieront durant la troisième année d'un abattement fiscal de 70%, de 50% la quatrième année et de 25% la cinquième année. Ils auront donc largement le temps pour être en règle avec le fisc et les autres administrations. Selon des chiffres officieux, il y aurait quelque 600.000 commerçants exerçant dans le marché informel. Près de 70.000 d'entres eux sont des grossistes. Ces chiffres restent cependant à confirmer. Le ministre de l'Agriculture avait affirmé dans l'une de ses conférences de presse que 70% du commerce des fruits et légumes était l'apanage de l'informel. Les seuls chiffres officiels datent de 2003. Un rapport du Conseil national économique et social (CNES) avait cité l'existence de 700 marchés illégaux recensés à l'échelle nationale, sur une superficie de 2,7 millions de mètres carrés. L'Office national des statistiques avait, en outre, souligné dans l'une de ses notes sur l'emploi qu'une personne sur deux travaillait dans l'informel.