L'appui que le Groupe de la Banque mondiale a fourni aux pays en développement durant son exercice écoulé se chiffre à 57,4 milliards de dollars, ce qui représente un niveau d'engagements supérieur à ceux d'avant-crise. Au total, l'effort consenti depuis le déclenchement de la crise financière, en 2008, s'élève aujourd'hui à 189 milliards de dollars. À mesure que les pays en développement émergeaient de la crise financière durant l'exercice 11 (allant du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011), le Groupe de la Banque a financé, selon ses estimations, 712 prêts, crédits et dons, ou prises de participation et garanties, afin de promouvoir la croissance économique, de lutter contre la pauvreté et de soutenir l'entreprise privée. Pour l'exercice 11, les engagements de la Banque mondiale (BIRD et IDA) destinés à la protection sociale, ce qui inclut les programmes de filets de sécurité destinés aux populations les plus pauvres et les plus vulnérables, se chiffrent selon les estimations à 4,1 milliards de dollars. Le financement des infrastructures, essentielles à la création d'emplois et à la productivité future, a quant à lui atteint 20 milliards de dollars, ce qui représente 46 % du niveau global de prêt. Pour l'IDA, l'appui fourni dans ce domaine a atteint 7 milliards de dollars, ce qui constitue un niveau record et une hausse de 31% par rapport à l'exercice 10. Par ailleurs, l'exercice 11 a donné lieu à un niveau de financement sans précédent de 1,4 milliard de dollars en matière de gestion des catastrophes naturelles, une contribution essentielle à la fois en termes d'adaptation au changement climatique et au titre des multiples opérations qui ont dû être menées dernièrement en réponse à toute une série de catastrophes. «Au cours de l'exercice écoulé, le Groupe de la Banque mondiale a clairement démontré sa détermination à soutenir la croissance et à fournir des opportunités à ses clients alors même que les ondes de choc de la crise continuent de se propager et d'ébranler l'économie mondiale», a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. «Au moment où s'amorce une reprise à plusieurs vitesses, la montée et la volatilité des prix des produits alimentaires et énergétiques soulèvent de nouveaux défis et menacent les populations vulnérables. La Banque mondiale concentre son action dans les domaines où elle peut fournir le plus de valeur ajoutée, que ce soit en ciblant les populations pauvres et vulnérables, en créant des opportunités de croissance, en s'efforçant de promouvoir une action collective mondiale, en renforçant les structures de gouvernance, ou en assurant la gestion des risques et la préparation aux crises. Et parallèlement à tout cela, nous avons entrepris de faire de la Banque une institution plus transparente, plus responsable et plus axée sur les résultats». Durant l'exercice 11, les prix alimentaires ont approché de leur niveau plafond de 2008, et la Banque estime que cette évolution a fait basculer 44 millions de personnes environ dans la pauvreté depuis juin 2010. Pour contribuer à faire face à cette volatilité des prix, la Banque a consacré durant cette période une attention particulière à la sécurité alimentaire, notamment à quatre niveaux : en créant un produit de gestion des risques unique en son genre, qui fournira jusqu'à 4 milliards de dollars de protections contre la volatilité des prix alimentaires en améliorant l'accès des consommateurs et des producteurs de denrées agricoles aux instruments de couverture ; en portant son appui financier à l'agriculture de 4,1 milliards de dollars en 2008 à un niveau de l'ordre de 6 à 8 milliards de dollars par an ; en venant en aide, par le biais du Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP), à quelque 40 millions de personnes par des apports de 1,5 milliard de dollars au total ; et en lançant en avril 2010, à la demande du G-20, le Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) pour contribuer aux programmes nationaux d'agriculture et de sécurité alimentaire mis en œuvre par les pays, et promouvoir leurs investissements en faveur des petits exploitants agricoles ; à ce jour, six pays ainsi que la Fondation Gates ont pris des engagements de l'ordre de 925 millions de dollars en faveur de ce programme pour les trois années qui viennent, et 520 millions de dollars ont été reçus. Pour l'exercice 11, les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui fournit des financements, produits de gestion des risques et autres services financiers aux pays, ont atteint 26,7 milliards de dollars, soit près du double de leur niveau d'avant-crise, qui était de 13,5 milliards de dollars (exercice 08). Cela fait suite au chiffre record de 44,2 milliards de dollars établi lors de l'exercice 10, et à celui de 32,9 milliards de dollars atteint lors de l'exercice 09 (correspondant au point culminant de la crise). Au total, les engagements cumulés de la BIRD depuis le début de la crise financière (soit pour la période des exercices 09-11) se sont élevés à 103,8 milliards de dollars. Les prêts à décaissement rapide à l'appui des politiques de développement, qui portent pour une bonne part sur les réformes tendant à renforcer la gouvernance et à accroître la transparence, ont représenté près de 37% du montant total pour l'exercice 11, ce qui est inférieur au niveau de 47% établi lors des deux exercices précédents (soit au plus fort de la crise financière mondiale) mais néanmoins supérieur à la moyenne de la période d'avant-crise (exercices05-08), qui était de 31%. L'appui que le Groupe de la Banque mondiale a fourni aux pays en développement durant son exercice écoulé se chiffre à 57,4 milliards de dollars, ce qui représente un niveau d'engagements supérieur à ceux d'avant-crise. Au total, l'effort consenti depuis le déclenchement de la crise financière, en 2008, s'élève aujourd'hui à 189 milliards de dollars. À mesure que les pays en développement émergeaient de la crise financière durant l'exercice 11 (allant du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011), le Groupe de la Banque a financé, selon ses estimations, 712 prêts, crédits et dons, ou prises de participation et garanties, afin de promouvoir la croissance économique, de lutter contre la pauvreté et de soutenir l'entreprise privée. Pour l'exercice 11, les engagements de la Banque mondiale (BIRD et IDA) destinés à la protection sociale, ce qui inclut les programmes de filets de sécurité destinés aux populations les plus pauvres et les plus vulnérables, se chiffrent selon les estimations à 4,1 milliards de dollars. Le financement des infrastructures, essentielles à la création d'emplois et à la productivité future, a quant à lui atteint 20 milliards de dollars, ce qui représente 46 % du niveau global de prêt. Pour l'IDA, l'appui fourni dans ce domaine a atteint 7 milliards de dollars, ce qui constitue un niveau record et une hausse de 31% par rapport à l'exercice 10. Par ailleurs, l'exercice 11 a donné lieu à un niveau de financement sans précédent de 1,4 milliard de dollars en matière de gestion des catastrophes naturelles, une contribution essentielle à la fois en termes d'adaptation au changement climatique et au titre des multiples opérations qui ont dû être menées dernièrement en réponse à toute une série de catastrophes. «Au cours de l'exercice écoulé, le Groupe de la Banque mondiale a clairement démontré sa détermination à soutenir la croissance et à fournir des opportunités à ses clients alors même que les ondes de choc de la crise continuent de se propager et d'ébranler l'économie mondiale», a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick. «Au moment où s'amorce une reprise à plusieurs vitesses, la montée et la volatilité des prix des produits alimentaires et énergétiques soulèvent de nouveaux défis et menacent les populations vulnérables. La Banque mondiale concentre son action dans les domaines où elle peut fournir le plus de valeur ajoutée, que ce soit en ciblant les populations pauvres et vulnérables, en créant des opportunités de croissance, en s'efforçant de promouvoir une action collective mondiale, en renforçant les structures de gouvernance, ou en assurant la gestion des risques et la préparation aux crises. Et parallèlement à tout cela, nous avons entrepris de faire de la Banque une institution plus transparente, plus responsable et plus axée sur les résultats». Durant l'exercice 11, les prix alimentaires ont approché de leur niveau plafond de 2008, et la Banque estime que cette évolution a fait basculer 44 millions de personnes environ dans la pauvreté depuis juin 2010. Pour contribuer à faire face à cette volatilité des prix, la Banque a consacré durant cette période une attention particulière à la sécurité alimentaire, notamment à quatre niveaux : en créant un produit de gestion des risques unique en son genre, qui fournira jusqu'à 4 milliards de dollars de protections contre la volatilité des prix alimentaires en améliorant l'accès des consommateurs et des producteurs de denrées agricoles aux instruments de couverture ; en portant son appui financier à l'agriculture de 4,1 milliards de dollars en 2008 à un niveau de l'ordre de 6 à 8 milliards de dollars par an ; en venant en aide, par le biais du Programme d'intervention en réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP), à quelque 40 millions de personnes par des apports de 1,5 milliard de dollars au total ; et en lançant en avril 2010, à la demande du G-20, le Programme mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP) pour contribuer aux programmes nationaux d'agriculture et de sécurité alimentaire mis en œuvre par les pays, et promouvoir leurs investissements en faveur des petits exploitants agricoles ; à ce jour, six pays ainsi que la Fondation Gates ont pris des engagements de l'ordre de 925 millions de dollars en faveur de ce programme pour les trois années qui viennent, et 520 millions de dollars ont été reçus. Pour l'exercice 11, les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui fournit des financements, produits de gestion des risques et autres services financiers aux pays, ont atteint 26,7 milliards de dollars, soit près du double de leur niveau d'avant-crise, qui était de 13,5 milliards de dollars (exercice 08). Cela fait suite au chiffre record de 44,2 milliards de dollars établi lors de l'exercice 10, et à celui de 32,9 milliards de dollars atteint lors de l'exercice 09 (correspondant au point culminant de la crise). Au total, les engagements cumulés de la BIRD depuis le début de la crise financière (soit pour la période des exercices 09-11) se sont élevés à 103,8 milliards de dollars. Les prêts à décaissement rapide à l'appui des politiques de développement, qui portent pour une bonne part sur les réformes tendant à renforcer la gouvernance et à accroître la transparence, ont représenté près de 37% du montant total pour l'exercice 11, ce qui est inférieur au niveau de 47% établi lors des deux exercices précédents (soit au plus fort de la crise financière mondiale) mais néanmoins supérieur à la moyenne de la période d'avant-crise (exercices05-08), qui était de 31%.