Le parti du Front de libération nationale (FLN) ne semble pas abandonner l'option de demander à la France de reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie et, par voie de conséquence, de faire œuvre de repentance. Le vieux parti, saisissant l'opportunité de la commémoration du 49e anniversaire de l'Indépendance et de la Jeunesse, revient ainsi à la charge. «L'Algérie qui a arraché sa souveraineté nationale par les armes et le feu, réaffirme à cette occasion sa détermination, par le biais des moudjahidine, des enfants de Chouhada et de la jeunesse montante, à poursuivre le combat jusqu'à ce que le colonisateur reconnaisse son crime odieux perpétré contre le peuple algérien et faire acte de repentance pour son génocide, qualifié de crime contre l'humanité» note, en effet, le communiqué du parti rendu public avant-hier.Pour le FLN, le recouvrement de l'indépendance «a symbolisé, au fil des ans, d'autres objectifs en faveur du développement socio-économique et culturel». Cette nouvelle montée au créneau du FLN, qui veut passer aux yeux de l'opinion publique nationale, comme le champion de cette revendication de repentance de la France, est d'ores et déjà qualifiée de contradictoire par de nombreux bservateurs. Car, pour eux, le discours du vieux parti est juste conjoncturel puisque le parti n'a aucune réelle volonté d'aller jusqu'au bout pour «criminaliser» le colonialisme ou forcer la main à la France pour qu'elle reconnaisse ses crimes coloniaux commis contre le peuple algérien et, par conséquence, présenter ses excuses et se repentir. Et les faits qui confirment cette position sont légion. En effet, le «feuilleton» du fameux projet de loi qui a pour objectif de criminaliser le colonialisme, est un exemple édifiant sur les contradictions du vieux parti. Proposé par un député du parti, Moussa Abdi, et signé par plus d'une centaine d'élus du peuple affiliés à de nombreux partis politiques représentés à l'APN, y compris ceux appartenant FLN, ce projet de loi n'a pas été soutenu par le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, et la direction du parti. Le projet de loi, pour rappel, a été adressé au gouvernement qui a émis, conformément aux dispositions de la loi organique régissant les relations entre les deux Chambres du Parlement et le gouvernement, un avis défavorable. Sur un autre plan, le communiqué du FLN a évoqué les réformes politiques en considérant qu'elles «visent à changer l'image de l'Algérie dans tous les domaines à travers l'approfondissement du processus démocratique et les fondements de l'Etat de droit». Pour le vieux parti, «c'est avec optimisme que la fête de l'Indépendance sera célébrée cette année à la faveur des réformes politiques et socio-économiques engagées, ouvrant la voie à une mutation profonde et de qualité dans la vie des Algériennes et des Algériens. Des réformes qui permettront l'édification d'institutions qui répondent aux aspirations des générations présentes à l'établissement d'espaces politiques, culturels et sociaux». De plus, le FLN rappelle que le recouvrement de l'Indépendance nationale, qui était son souci majeur souligné dans la Déclaration du 1er Novembre, «a symbolisé, au fil des ans, d'autres objectifs en faveur du développement socio-économique et culturel qui sont devenus, au lendemain de l'investiture du Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, des faits concrets dont témoignent les Algériens dans l'ensemble du pays». Le parti du Front de libération nationale (FLN) ne semble pas abandonner l'option de demander à la France de reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie et, par voie de conséquence, de faire œuvre de repentance. Le vieux parti, saisissant l'opportunité de la commémoration du 49e anniversaire de l'Indépendance et de la Jeunesse, revient ainsi à la charge. «L'Algérie qui a arraché sa souveraineté nationale par les armes et le feu, réaffirme à cette occasion sa détermination, par le biais des moudjahidine, des enfants de Chouhada et de la jeunesse montante, à poursuivre le combat jusqu'à ce que le colonisateur reconnaisse son crime odieux perpétré contre le peuple algérien et faire acte de repentance pour son génocide, qualifié de crime contre l'humanité» note, en effet, le communiqué du parti rendu public avant-hier.Pour le FLN, le recouvrement de l'indépendance «a symbolisé, au fil des ans, d'autres objectifs en faveur du développement socio-économique et culturel». Cette nouvelle montée au créneau du FLN, qui veut passer aux yeux de l'opinion publique nationale, comme le champion de cette revendication de repentance de la France, est d'ores et déjà qualifiée de contradictoire par de nombreux bservateurs. Car, pour eux, le discours du vieux parti est juste conjoncturel puisque le parti n'a aucune réelle volonté d'aller jusqu'au bout pour «criminaliser» le colonialisme ou forcer la main à la France pour qu'elle reconnaisse ses crimes coloniaux commis contre le peuple algérien et, par conséquence, présenter ses excuses et se repentir. Et les faits qui confirment cette position sont légion. En effet, le «feuilleton» du fameux projet de loi qui a pour objectif de criminaliser le colonialisme, est un exemple édifiant sur les contradictions du vieux parti. Proposé par un député du parti, Moussa Abdi, et signé par plus d'une centaine d'élus du peuple affiliés à de nombreux partis politiques représentés à l'APN, y compris ceux appartenant FLN, ce projet de loi n'a pas été soutenu par le secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, et la direction du parti. Le projet de loi, pour rappel, a été adressé au gouvernement qui a émis, conformément aux dispositions de la loi organique régissant les relations entre les deux Chambres du Parlement et le gouvernement, un avis défavorable. Sur un autre plan, le communiqué du FLN a évoqué les réformes politiques en considérant qu'elles «visent à changer l'image de l'Algérie dans tous les domaines à travers l'approfondissement du processus démocratique et les fondements de l'Etat de droit». Pour le vieux parti, «c'est avec optimisme que la fête de l'Indépendance sera célébrée cette année à la faveur des réformes politiques et socio-économiques engagées, ouvrant la voie à une mutation profonde et de qualité dans la vie des Algériennes et des Algériens. Des réformes qui permettront l'édification d'institutions qui répondent aux aspirations des générations présentes à l'établissement d'espaces politiques, culturels et sociaux». De plus, le FLN rappelle que le recouvrement de l'Indépendance nationale, qui était son souci majeur souligné dans la Déclaration du 1er Novembre, «a symbolisé, au fil des ans, d'autres objectifs en faveur du développement socio-économique et culturel qui sont devenus, au lendemain de l'investiture du Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, des faits concrets dont témoignent les Algériens dans l'ensemble du pays».