L'Algérie a réuni hier au Kiffan club de Bordj El-Kiffan dans la banlieue d'Alger tout le ghota africain de la radiocommunication. Objectif : préparer le plan d'attaque du continent en matière des télécoms et ce en prévision de la Conférence Mondiale des Radiocommunications de l'Union internationale des Télécommunications (UIT) qui se tiendra à Genève du 23 janvier au 17 février 2012. Le sommet d'Alger, qui doit se poursuivre jusqu'au 14 juillet a été marqué par la présence d'Abdoulkarim Soumayla, SG de l'Union africaine des télécommunications et du directeur du Bureau des radiocommunications de l'UIT. La réunion d'hier a drainé plus de pays que ne l'a fait celle d'Abuja de février dernier et qui a servi de première phase aux préparatifs du sommet de Genève. Plus de 54 pays ont fait acte de présence. «Un record qui prédispose l'Algérie à s'assumer du rôle de capitale africaine des radiocommunications pendant ces quatre jours» a déclaré à l'ouverture Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, (PTIC). Cette forte présence africaine «soit 27% des voix» devrait «influer fortement sur la prise de décision lors des travaux du CMR-12» a souligné le ministre des PTIC. Interrogé en marge des travaux sur la proposition de l'Onu de confier à l'Algérie une mission particulière liée à la gestion des risques majeurs, Moussa Benhamadi a précisé que l'organisme onusien veut à travers l'Agence spatiale algérienne (ASAL), confier à l'Algérie la mission de coordonner au niveau régional (Afrique du Nord) la mise en place d'un réseau qui serait un prolongement au niveau du Maghreb de celui expérimenté par l'Algérie, ceci afin de permettre à l'ensemble de ces pays une appréhension des risques majeurs plus efficace. Le ministre a assuré que «l'Algérie va fabriquer ses propres satellites» rappelant que l'ASAL a déjà deux satellites sur orbites et qu'elle est en attente d'en acquérir deux autres. L'inauguration du Centre national des techniques spatiales d'Oran est prévue pour la rentrée prochaine, a indiqué par ailleurs le premier responsable des PTIC. Benhamadi s'est toutefois refusé d'avancer une date pour la sortie du premier satellite algérien. «Je préfère laisser les études avancer, après on en fera l'annonce, c'est un événement majeur» s'est-il contenté de dire. Abordant la question de l'attribution du spectre des fréquences radiophoniques, un des axes qui va être abordé lors du sommet de Genève, le ministre a annoncé que l'Algérie a pris la décision de réserver des fréquences au système RFID (identification par radio fréquence) qui tend de plus en plus à se généraliser dans le monde. «Nous œuvrons pour que les Etats africains prennent la même voie» a-t-il ajouté. Interrogé par Midi Libre sur sa présence à ce sommet Issad Rebrab, P-dg du groupe Cevital, s'est dit «constamment suivre les évolutions des TIC dans notre pays et dans le monde». Et d'ajouter «c'est grâce aux TIC qu'on peut se développer dans les différents domaines, leur poids est décisif dans l'évolution technologique et même au niveau managérial de nos entreprises». Aujourd'hui, a-t-il ajouté, «pour qu'une entreprise et un pays puissent bien fonctionner, pour que les populations puissent s'épanouir, il faut faciliter l'accès à la communication». Et le patron de Cevital de rappeler «nous avons été dès la création de Djezzy, partie prenante dans le capital (de Djezzy, NDLR), même si nous ne sommes qu'un petit actionnaire au niveau de cet opérateur». «Nous croyons beaucoup aux télécommunications» a-t-il encore dit. Issad Rebrab pense que «c'est un très grand honneur pour l'Algérie et pour notre ministre des PTIC» d'avoir réussi à obtenir l'organisation de ce sommet africain en Algérie. Et Rebrab de conclure «c'est extrêmement important, il y a beaucoup de pays qui doivent nous envier, je pense qu'il faut féliciter M. Benhamadi d'avoir convaincu l'Union africaine de réunir son sommet en Algérie». L'Algérie a réuni hier au Kiffan club de Bordj El-Kiffan dans la banlieue d'Alger tout le ghota africain de la radiocommunication. Objectif : préparer le plan d'attaque du continent en matière des télécoms et ce en prévision de la Conférence Mondiale des Radiocommunications de l'Union internationale des Télécommunications (UIT) qui se tiendra à Genève du 23 janvier au 17 février 2012. Le sommet d'Alger, qui doit se poursuivre jusqu'au 14 juillet a été marqué par la présence d'Abdoulkarim Soumayla, SG de l'Union africaine des télécommunications et du directeur du Bureau des radiocommunications de l'UIT. La réunion d'hier a drainé plus de pays que ne l'a fait celle d'Abuja de février dernier et qui a servi de première phase aux préparatifs du sommet de Genève. Plus de 54 pays ont fait acte de présence. «Un record qui prédispose l'Algérie à s'assumer du rôle de capitale africaine des radiocommunications pendant ces quatre jours» a déclaré à l'ouverture Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, (PTIC). Cette forte présence africaine «soit 27% des voix» devrait «influer fortement sur la prise de décision lors des travaux du CMR-12» a souligné le ministre des PTIC. Interrogé en marge des travaux sur la proposition de l'Onu de confier à l'Algérie une mission particulière liée à la gestion des risques majeurs, Moussa Benhamadi a précisé que l'organisme onusien veut à travers l'Agence spatiale algérienne (ASAL), confier à l'Algérie la mission de coordonner au niveau régional (Afrique du Nord) la mise en place d'un réseau qui serait un prolongement au niveau du Maghreb de celui expérimenté par l'Algérie, ceci afin de permettre à l'ensemble de ces pays une appréhension des risques majeurs plus efficace. Le ministre a assuré que «l'Algérie va fabriquer ses propres satellites» rappelant que l'ASAL a déjà deux satellites sur orbites et qu'elle est en attente d'en acquérir deux autres. L'inauguration du Centre national des techniques spatiales d'Oran est prévue pour la rentrée prochaine, a indiqué par ailleurs le premier responsable des PTIC. Benhamadi s'est toutefois refusé d'avancer une date pour la sortie du premier satellite algérien. «Je préfère laisser les études avancer, après on en fera l'annonce, c'est un événement majeur» s'est-il contenté de dire. Abordant la question de l'attribution du spectre des fréquences radiophoniques, un des axes qui va être abordé lors du sommet de Genève, le ministre a annoncé que l'Algérie a pris la décision de réserver des fréquences au système RFID (identification par radio fréquence) qui tend de plus en plus à se généraliser dans le monde. «Nous œuvrons pour que les Etats africains prennent la même voie» a-t-il ajouté. Interrogé par Midi Libre sur sa présence à ce sommet Issad Rebrab, P-dg du groupe Cevital, s'est dit «constamment suivre les évolutions des TIC dans notre pays et dans le monde». Et d'ajouter «c'est grâce aux TIC qu'on peut se développer dans les différents domaines, leur poids est décisif dans l'évolution technologique et même au niveau managérial de nos entreprises». Aujourd'hui, a-t-il ajouté, «pour qu'une entreprise et un pays puissent bien fonctionner, pour que les populations puissent s'épanouir, il faut faciliter l'accès à la communication». Et le patron de Cevital de rappeler «nous avons été dès la création de Djezzy, partie prenante dans le capital (de Djezzy, NDLR), même si nous ne sommes qu'un petit actionnaire au niveau de cet opérateur». «Nous croyons beaucoup aux télécommunications» a-t-il encore dit. Issad Rebrab pense que «c'est un très grand honneur pour l'Algérie et pour notre ministre des PTIC» d'avoir réussi à obtenir l'organisation de ce sommet africain en Algérie. Et Rebrab de conclure «c'est extrêmement important, il y a beaucoup de pays qui doivent nous envier, je pense qu'il faut féliciter M. Benhamadi d'avoir convaincu l'Union africaine de réunir son sommet en Algérie».