Le président de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), M. Djamel Bessaâ, est revenu à la charge mardi en plaidant pour la généralisation autant par les entreprises que par les particuliers, des nouveaux modes de paiement électronique. Ce mode de paiement, a-t-il estimé, reste encore à développer dans le pays. Il a, dans ce sens, appelé à sa généralisation à travers son utilisation par les entreprises, les particuliers et les gérants de grandes surfaces et hypermarchés. S'agissant de l'évolution du système de télécompensation, cette dernière, a-t-il précisé, «est passée en 2006 de 19 milliards de dinars télécompensés à près de 35 milliards de dinars par jour en 2010». «Il s'agit de 2,3 millions opérations/j à 13,660 millions opérations/j», a-t-il indiqué à la radio nationale. Pour les opérations de paiement domestiques, le montant des transactions, en termes de monétique de paiement via les 3 000 TPE installés, reste loin des objectifs et avoisine le montant de 14 millions de dinars. Les facteurs entravant la généralisation de ce mode de paiement résident notamment dans l'habitude du cash, des considérations fiscales, ce qui requiert, selon le même responsable, un certain nombre d'actions à mener dont la communication et la vulgarisation auxquelles les entreprises publiques peuvent largement contribuer (Sonelgaz, Air Algérie) en installant des TPE au niveau de leurs agences commerciales. L'exemple est donné par les DAB (distributeurs automatiques de billets) avec lesquels «nous avons atteint près de 27 millions de transactions annuellement pour un montant de 199 milliards de dinars, malgré les aléas des pannes». L'effort de l'ABEF consiste en «la réduction des commissions perçues sur les opérations ramenées à un niveau symbolique, qui encouragera le client à utiliser sa carte bancaire», selon M. Bessaâ. Concernant les crédits à l'économie, M. Bessaâ a souligné une progression de 20% pour un montant de 3 500 milliards de dinars en 2010 qui concerne autant l'importation des équipements, hors produits à la consommation, et ce, conformément aux nouvelles dispositions du commerce extérieur. Pour ce qui est de l'accompagnement des PME et PMI de droit algérien en difficulté conjoncturelle, avant avril 2012, M. Bessaâ citera aussi des mesures imminentes comme le rééchelonnement de l'endettement des entreprises éligibles, le traitement des «agios réserves» ainsi que la prise en charge, par les pouvoirs publics, des frais financiers sur une période différée de trois ans. Quant au financement des promoteurs immobiliers par la Cnep, M. Bessaâ, qui est également P-dg de la Cnep-banque, a indiqué que l'exercice 2010 a été clôturé avec un montant de 120 milliards de dinars de crédits consentis ; un chiffre appelé à augmenter en 2011, selon lui. Enfin, la Cnep, a-t-il affirmé, a accordé, durant les six derniers mois de 2010, environ 7 000 crédits bonifiés de 1% et 3% pour plus de 14 milliards de dinars d'engagement, une tendance qui s'est confirmée durant les 7 premiers mois de 2011. Le président de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), M. Djamel Bessaâ, est revenu à la charge mardi en plaidant pour la généralisation autant par les entreprises que par les particuliers, des nouveaux modes de paiement électronique. Ce mode de paiement, a-t-il estimé, reste encore à développer dans le pays. Il a, dans ce sens, appelé à sa généralisation à travers son utilisation par les entreprises, les particuliers et les gérants de grandes surfaces et hypermarchés. S'agissant de l'évolution du système de télécompensation, cette dernière, a-t-il précisé, «est passée en 2006 de 19 milliards de dinars télécompensés à près de 35 milliards de dinars par jour en 2010». «Il s'agit de 2,3 millions opérations/j à 13,660 millions opérations/j», a-t-il indiqué à la radio nationale. Pour les opérations de paiement domestiques, le montant des transactions, en termes de monétique de paiement via les 3 000 TPE installés, reste loin des objectifs et avoisine le montant de 14 millions de dinars. Les facteurs entravant la généralisation de ce mode de paiement résident notamment dans l'habitude du cash, des considérations fiscales, ce qui requiert, selon le même responsable, un certain nombre d'actions à mener dont la communication et la vulgarisation auxquelles les entreprises publiques peuvent largement contribuer (Sonelgaz, Air Algérie) en installant des TPE au niveau de leurs agences commerciales. L'exemple est donné par les DAB (distributeurs automatiques de billets) avec lesquels «nous avons atteint près de 27 millions de transactions annuellement pour un montant de 199 milliards de dinars, malgré les aléas des pannes». L'effort de l'ABEF consiste en «la réduction des commissions perçues sur les opérations ramenées à un niveau symbolique, qui encouragera le client à utiliser sa carte bancaire», selon M. Bessaâ. Concernant les crédits à l'économie, M. Bessaâ a souligné une progression de 20% pour un montant de 3 500 milliards de dinars en 2010 qui concerne autant l'importation des équipements, hors produits à la consommation, et ce, conformément aux nouvelles dispositions du commerce extérieur. Pour ce qui est de l'accompagnement des PME et PMI de droit algérien en difficulté conjoncturelle, avant avril 2012, M. Bessaâ citera aussi des mesures imminentes comme le rééchelonnement de l'endettement des entreprises éligibles, le traitement des «agios réserves» ainsi que la prise en charge, par les pouvoirs publics, des frais financiers sur une période différée de trois ans. Quant au financement des promoteurs immobiliers par la Cnep, M. Bessaâ, qui est également P-dg de la Cnep-banque, a indiqué que l'exercice 2010 a été clôturé avec un montant de 120 milliards de dinars de crédits consentis ; un chiffre appelé à augmenter en 2011, selon lui. Enfin, la Cnep, a-t-il affirmé, a accordé, durant les six derniers mois de 2010, environ 7 000 crédits bonifiés de 1% et 3% pour plus de 14 milliards de dinars d'engagement, une tendance qui s'est confirmée durant les 7 premiers mois de 2011.