Le leader libyen Mouammar Kadhafi a appelé jeudi dernier ses partisans à «marcher» sur Benghazi, la «capitale» rebelle dans l'est du pays, pour la libérer des «traîtres», en allusion aux insurgés qui la contrôlent rapporte le journal Libération. «L'heure de la bataille a sonné, préparez-vous pour marcher sur Benghazi, sur Misrata (enclave à 200 km à l'est de Tripoli) et sur les montagnes de l'Ouest», a-t-il dit dans un message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli. Dans ce message, le troisième depuis le 1er juillet, le dirigeant libyen a assuré que son «peuple est le plus fort car il défend sa dignité, son honneur et sa terre» et que les «croisés» -allusion aux forces de l'Otan qui bombardent les troupes loyales depuis mars- seront vaincus car «ils mènent une guerre injuste». «Nous sommes là et nous resterons sur cette terre, je resterai aux côtés de mon peuple jusqu'à la dernière goutte de mon sang», a-t-il déclaré, accusant Nicolas Sarkozy d'être un «criminel de guerre». «Ce Sarkozy est un criminel de guerre qui a entaché l'histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans. C'est un dérangé mental», a-t-il lancé. Ce discours triomphaliste et mobilisateur intervient alors que les rebelles libyens ont consolidé leurs positions dans l'Ouest, près d'Al-Assabaa, ville stratégique à 80 km au sud de Tripoli. Dans la région de Brega, sous contrôle des forces du régime dans l'est de la Libye , les combats ont repris. Ils ont fait un mort et cinq blessés, selon un médecin dans un hôpital de la ville voisine d'Ajdabiya, tenue par les rebelles Le leader libyen Mouammar Kadhafi a appelé jeudi dernier ses partisans à «marcher» sur Benghazi, la «capitale» rebelle dans l'est du pays, pour la libérer des «traîtres», en allusion aux insurgés qui la contrôlent rapporte le journal Libération. «L'heure de la bataille a sonné, préparez-vous pour marcher sur Benghazi, sur Misrata (enclave à 200 km à l'est de Tripoli) et sur les montagnes de l'Ouest», a-t-il dit dans un message relayé par haut-parleurs à ses partisans rassemblés à al-Ejelat, dans l'est de Tripoli. Dans ce message, le troisième depuis le 1er juillet, le dirigeant libyen a assuré que son «peuple est le plus fort car il défend sa dignité, son honneur et sa terre» et que les «croisés» -allusion aux forces de l'Otan qui bombardent les troupes loyales depuis mars- seront vaincus car «ils mènent une guerre injuste». «Nous sommes là et nous resterons sur cette terre, je resterai aux côtés de mon peuple jusqu'à la dernière goutte de mon sang», a-t-il déclaré, accusant Nicolas Sarkozy d'être un «criminel de guerre». «Ce Sarkozy est un criminel de guerre qui a entaché l'histoire de la nation française et détruit les rapports de son pays avec la Libye et les pays musulmans. C'est un dérangé mental», a-t-il lancé. Ce discours triomphaliste et mobilisateur intervient alors que les rebelles libyens ont consolidé leurs positions dans l'Ouest, près d'Al-Assabaa, ville stratégique à 80 km au sud de Tripoli. Dans la région de Brega, sous contrôle des forces du régime dans l'est de la Libye , les combats ont repris. Ils ont fait un mort et cinq blessés, selon un médecin dans un hôpital de la ville voisine d'Ajdabiya, tenue par les rebelles