La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier, le président de la République à prendre des "décisions audacieuses qui répondent aux exigences de la situation exceptionnelle que connaît le pays et opèrent la rupture avec les pratiques du système du parti unique". Mme Hanoune a affirmé, dans une intervention lors de la réunion du bureau de wilaya de son parti, que les décisions attendues "doivent servir de base à une révision de la Constitution qui consacrera le principe de séparation des pouvoirs et donnera lieu à l'élection d'une assemblée constituante démocratique et au renouvellement des institutions de l'Etat". Après avoir salué l'initiative du président de la République qui a permis à tous les acteurs politiques d'"exprimer leurs opinions en toute démocratie", elle a insisté, indique l'APS, sur la nécessité de "briser le gel" qui marque la scène politique actuellement. Mme Hanoune a précisé à ce propos que les partis politiques "sont appelés aujourd'hui plus que jamais à réagir face à la dynamique que connaît la société et à afficher leurs positions à l'égard des mouvements de protestation dans les différents secteurs d'activité". Elle a, dans ce contexte, exprimé la solidarité de son parti avec la récente grève du personnel navigant d'Air Algérie, qualifiant les revendications de cette catégorie de travailleurs de "légitimes". Le PT, a-t-elle ajouté, a encouragé la médiation menée par le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a permis l'"arrêt de la grève et l'ouverture du dialogue entre la direction de la compagnie aérienne et les représentants des travailleurs". La SG du PT a, en outre, dénoncé "les pratiques visant à semer la discorde entre les travailleurs d'Air Algérie", affirmant que l'Etat "a les moyens financiers lui permettant de satisfaire les revendications de cette catégorie de travailleurs au même titre que les travailleurs des autres secteurs". Mme Hanoune a, à cet égard, appelé à revoir la politique sociale, notamment le volet de la solidarité nationale, mettant l'accent sur la nécessité de mettre en place "une grille des salaires évolutive couvrant toutes les catégories de travailleurs sans exclusion aucune". Concernant la situation économique, Mme Hanoune a réitéré la position de sa formation àl'égard de la politique économique du pays, appelant à l'ouverture d'"un débat immédiat et global" autour de la politique de privatisation et de partenariat étranger pour faire la lumière, a-t-elle dit, sur "les aspects de corruption qui entachent les marchés de cession d'entreprises nationales à des partenaires et opérateurs étrangers". Elle a estimé à ce propos que l'Algérie "est désormais ciblée au regard de ses recettes pétrolières et ses importantes réserves de change", appelant le gouvernement à prendre une "décision courageuse qui permette aux entreprises nationales de recouvrer leur souveraineté". Evoquant la visite effectuée récemment en Algérie par la rapporteuse des Nations unies sur le logement, Mme Hanoune a critiqué cette visite qui n'a, selon elle, apporté "aucun élément nouveau", estimant que "l'échec de la politique du logement en Algérie s'explique par les pressions exercées sur notre pays par les institutions financières internationales durant les années 90". La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, hier, le président de la République à prendre des "décisions audacieuses qui répondent aux exigences de la situation exceptionnelle que connaît le pays et opèrent la rupture avec les pratiques du système du parti unique". Mme Hanoune a affirmé, dans une intervention lors de la réunion du bureau de wilaya de son parti, que les décisions attendues "doivent servir de base à une révision de la Constitution qui consacrera le principe de séparation des pouvoirs et donnera lieu à l'élection d'une assemblée constituante démocratique et au renouvellement des institutions de l'Etat". Après avoir salué l'initiative du président de la République qui a permis à tous les acteurs politiques d'"exprimer leurs opinions en toute démocratie", elle a insisté, indique l'APS, sur la nécessité de "briser le gel" qui marque la scène politique actuellement. Mme Hanoune a précisé à ce propos que les partis politiques "sont appelés aujourd'hui plus que jamais à réagir face à la dynamique que connaît la société et à afficher leurs positions à l'égard des mouvements de protestation dans les différents secteurs d'activité". Elle a, dans ce contexte, exprimé la solidarité de son parti avec la récente grève du personnel navigant d'Air Algérie, qualifiant les revendications de cette catégorie de travailleurs de "légitimes". Le PT, a-t-elle ajouté, a encouragé la médiation menée par le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, qui a permis l'"arrêt de la grève et l'ouverture du dialogue entre la direction de la compagnie aérienne et les représentants des travailleurs". La SG du PT a, en outre, dénoncé "les pratiques visant à semer la discorde entre les travailleurs d'Air Algérie", affirmant que l'Etat "a les moyens financiers lui permettant de satisfaire les revendications de cette catégorie de travailleurs au même titre que les travailleurs des autres secteurs". Mme Hanoune a, à cet égard, appelé à revoir la politique sociale, notamment le volet de la solidarité nationale, mettant l'accent sur la nécessité de mettre en place "une grille des salaires évolutive couvrant toutes les catégories de travailleurs sans exclusion aucune". Concernant la situation économique, Mme Hanoune a réitéré la position de sa formation àl'égard de la politique économique du pays, appelant à l'ouverture d'"un débat immédiat et global" autour de la politique de privatisation et de partenariat étranger pour faire la lumière, a-t-elle dit, sur "les aspects de corruption qui entachent les marchés de cession d'entreprises nationales à des partenaires et opérateurs étrangers". Elle a estimé à ce propos que l'Algérie "est désormais ciblée au regard de ses recettes pétrolières et ses importantes réserves de change", appelant le gouvernement à prendre une "décision courageuse qui permette aux entreprises nationales de recouvrer leur souveraineté". Evoquant la visite effectuée récemment en Algérie par la rapporteuse des Nations unies sur le logement, Mme Hanoune a critiqué cette visite qui n'a, selon elle, apporté "aucun élément nouveau", estimant que "l'échec de la politique du logement en Algérie s'explique par les pressions exercées sur notre pays par les institutions financières internationales durant les années 90".