Les marchés mondiaux reculent Les marchés mondiaux perdaient du terrain lundi, les craintes sur la zone euro repartant de plus belle après l'annonce de Moody's qui estime que la Grèce est proche du défaut, et alors que les négociations bipartisanes sur la dette américaine restent enlisées. Les principales Bourses européennes ont ouvert en baisse : Paris reculait de 0,56% lors des premiers échanges, Francfort de 0,20% et Londres de 0,50% vers 8h GMT. Elles avaient fini en hausse modérée vendredi, rassurées par le plan d'aide européen à la Grèce décidé jeudi, même si certains investisseurs avaient préféré prendre leurs bénéfices après la décision de Fitch de placer le pays en défaut partiel. En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en repli de 0,81% lundi et Sydney de 1,58%. Peu après 6h GMT, Hong Kong perdait 0,72% et Shanghai 2,54%. Les marchés américains étaient également orientés à la baisse dimanche soir, dans les échanges électroniques de la fin du week-end, avec un indice Dow Jones qui devrait céder 0,82% et le Nasdaq 1,07% à l'ouverture lundi selon des chiffres publiés à 23h45 GMT par la chaîne de télévision CNBC. Depuis l'annonce d'un nouveau dispositif pour tenter de sauver la zone euro d'une crise de la dette, les agences de notation font connaître leur position sur le plan, des réactions très attendues, puisque certains aspects de l'accord menacent de placer la Grèce sous défaut. Après Fitch qui dès vendredi a décidé que la Grèce était en défaut partiel, Moody's a sévi lundi matin, abaissant de trois crans la note du pays de Caa1 à Ca, à un cran du défaut de paiement. Si la zone euro est parvenue à un accord, les Etats-Unis n'arrivent eux toujours pas à s'entendre sur le plafond de la dette. Des négociations cruciales restent enlisées entre les alliés démocrates du président Barack Obama, majoritaires au Sénat, et leurs adversaires républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants. Si les élus des deux bords ne s'accordent pas d'ici au 2 août sur l'élévation du maximum autorisé de l'endettement américain, le gouvernement de la première économie mondiale risque d'être en défaut de paiement. "Etant donné l'énorme impact que pourrait représenter un défaut de paiement des Etats-Unis sur les marchés financiers, le scénario le plus probable est que Washington parviendra à l'éviter finalement. Toutefois la crainte persiste", a noté Sumino Kamei, analyste chez Mitsubishi UFJ. "Il est impensable que notre pays n'honore pas ses obligations en temps et en heure", a d'ailleurs redit le secrétaire au Trésor Timothy Geithner sur CNN dimanche. L'euro gagnait du terrain face au dollar jusqu'à l'annonce de Moody's, avant de reculer légèrement. Vers 8h GMT, l'euro cotait 1,4353 dollar, contre 1,4357 dollar vendredi à 21h GMT, après avoir atteint 1,4380 vers 7h GMT. Les marchés mondiaux reculent Les marchés mondiaux perdaient du terrain lundi, les craintes sur la zone euro repartant de plus belle après l'annonce de Moody's qui estime que la Grèce est proche du défaut, et alors que les négociations bipartisanes sur la dette américaine restent enlisées. Les principales Bourses européennes ont ouvert en baisse : Paris reculait de 0,56% lors des premiers échanges, Francfort de 0,20% et Londres de 0,50% vers 8h GMT. Elles avaient fini en hausse modérée vendredi, rassurées par le plan d'aide européen à la Grèce décidé jeudi, même si certains investisseurs avaient préféré prendre leurs bénéfices après la décision de Fitch de placer le pays en défaut partiel. En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en repli de 0,81% lundi et Sydney de 1,58%. Peu après 6h GMT, Hong Kong perdait 0,72% et Shanghai 2,54%. Les marchés américains étaient également orientés à la baisse dimanche soir, dans les échanges électroniques de la fin du week-end, avec un indice Dow Jones qui devrait céder 0,82% et le Nasdaq 1,07% à l'ouverture lundi selon des chiffres publiés à 23h45 GMT par la chaîne de télévision CNBC. Depuis l'annonce d'un nouveau dispositif pour tenter de sauver la zone euro d'une crise de la dette, les agences de notation font connaître leur position sur le plan, des réactions très attendues, puisque certains aspects de l'accord menacent de placer la Grèce sous défaut. Après Fitch qui dès vendredi a décidé que la Grèce était en défaut partiel, Moody's a sévi lundi matin, abaissant de trois crans la note du pays de Caa1 à Ca, à un cran du défaut de paiement. Si la zone euro est parvenue à un accord, les Etats-Unis n'arrivent eux toujours pas à s'entendre sur le plafond de la dette. Des négociations cruciales restent enlisées entre les alliés démocrates du président Barack Obama, majoritaires au Sénat, et leurs adversaires républicains, qui contrôlent la Chambre des représentants. Si les élus des deux bords ne s'accordent pas d'ici au 2 août sur l'élévation du maximum autorisé de l'endettement américain, le gouvernement de la première économie mondiale risque d'être en défaut de paiement. "Etant donné l'énorme impact que pourrait représenter un défaut de paiement des Etats-Unis sur les marchés financiers, le scénario le plus probable est que Washington parviendra à l'éviter finalement. Toutefois la crainte persiste", a noté Sumino Kamei, analyste chez Mitsubishi UFJ. "Il est impensable que notre pays n'honore pas ses obligations en temps et en heure", a d'ailleurs redit le secrétaire au Trésor Timothy Geithner sur CNN dimanche. L'euro gagnait du terrain face au dollar jusqu'à l'annonce de Moody's, avant de reculer légèrement. Vers 8h GMT, l'euro cotait 1,4353 dollar, contre 1,4357 dollar vendredi à 21h GMT, après avoir atteint 1,4380 vers 7h GMT.