Les personnalités politiques de la très stratégique province de Kandahar continuent d'être prises pour cibles. Ghulam Haidar Hameedi, le maire de la ville de Kandahar alors qu'il était en train de s'entretenir dans la cour de l'Hôtel de ville avec certains de ses administrés au sujet d'un différend foncier, a été tué mercredi dans un attentat suicide, a indiqué le chef de la police de la province. Ce nouvel attentat suicide a été revendiqué par les talibans rapporte le journal l'Express. Ghulam Haidar Hameedi est le quatrième haut responsable de la province assassiné depuis le début de l'année. Son meurtre intervient deux semaines après celui d'Ahmed Wali Karzaï, homme fort de la région et demi-frère du président Hamid Karzaï, tué le 12 juillet à Kandahar, grande ville du sud de l'Afghanistan, berceau historique des talibans. Cette série de meurtres a lieu alors que les forces de l'Otan viennent d'entamer leur retrait du pays et le transfert de la responsabilité de la sécurité du territoire aux forces afghanes. Deux processus progressifs qui offrent une période de relatif flou pendant laquelle les talibans veulent reprendre la main, au moins dans le Sud, leur bastion. Les personnalités politiques de la très stratégique province de Kandahar continuent d'être prises pour cibles. Ghulam Haidar Hameedi, le maire de la ville de Kandahar alors qu'il était en train de s'entretenir dans la cour de l'Hôtel de ville avec certains de ses administrés au sujet d'un différend foncier, a été tué mercredi dans un attentat suicide, a indiqué le chef de la police de la province. Ce nouvel attentat suicide a été revendiqué par les talibans rapporte le journal l'Express. Ghulam Haidar Hameedi est le quatrième haut responsable de la province assassiné depuis le début de l'année. Son meurtre intervient deux semaines après celui d'Ahmed Wali Karzaï, homme fort de la région et demi-frère du président Hamid Karzaï, tué le 12 juillet à Kandahar, grande ville du sud de l'Afghanistan, berceau historique des talibans. Cette série de meurtres a lieu alors que les forces de l'Otan viennent d'entamer leur retrait du pays et le transfert de la responsabilité de la sécurité du territoire aux forces afghanes. Deux processus progressifs qui offrent une période de relatif flou pendant laquelle les talibans veulent reprendre la main, au moins dans le Sud, leur bastion.