Au premier jour de Ramadhan sévit une température caniculaire ; la population algéroise, qui ne semble pas du tout incommodée par autant de degrés Celcius, prend d'assaut les marchés de la capitale avec cette frénésie d'acheter tout et n'importe quoi. Et pourtant, en 24 heures, les prix ont grimpé. De ce côté-là, point de rahma pour un Ramadhan clément. Pis encore, les gens affichent une mine maussade, les commerçants, en particulier, qui vous décochent une flèche empoisonnée à la moindre réflexion déplaisante mais ô combien justifiée sur la cherté des fruits et légumes. C'est le thème de la hausse vertigineuse qui tient le haut du pavé des conversations des citoyens en déplorant le manque d'adéquation entre les propos des pouvoirs publics et la réalité sur le terrain. Mais ceci étant, cela n'empêche pas les mères de famille de se ruer sur les diouls et brindilles de coriandre que le vendeur aura pris soin de multiplier par deux ou, encore, faire la chaîne pour les pruneaux et abricots secs qui doivent obligatoirement trôner sur la meïdat -Ramadhan oblige.- Il y a aussi certains comportements qui frisent le ridicule comme chez certains chefs de famille où l'on remarque cette frénésie d'acheter toutes sortes de pain qui, au bout du compte, sera un beau gâchis. Sa destination prendra le lendemain le chemin d un sac en plastique à la plus grande satisfaction de ceux qui le ramasseront pour leurs moutons. Encore une fois, le mois d'abstinence et de ferveur qui doit faire un retour sur soi en partageant la situation des pauvres repassera une autre fois. C'est tout le contraire qui s'y fait ; le Ramadhan est le mois de tous les excès et en tous genres : l'agressivité et l'impatience sont les maîtres mots du jeûneur aussi bien en voiture, dans les bus ou sur la voie publique où un mot de travers est lancé à celui à qui la cigarette manque pour que le coup de poing s'abatte sur la figure. La mauvaise humeur est quasi permanente au garde-à-vous avec pour excuse le jeûne. Malheureusement, une perception de comportements, qui se sont intégrés dans nos usages quotidiens, et qui ne sont ni conformes aux règles de la bienséance ni aux règles de conduite que la religion prescrit aux jeûneurs. Au premier jour de Ramadhan sévit une température caniculaire ; la population algéroise, qui ne semble pas du tout incommodée par autant de degrés Celcius, prend d'assaut les marchés de la capitale avec cette frénésie d'acheter tout et n'importe quoi. Et pourtant, en 24 heures, les prix ont grimpé. De ce côté-là, point de rahma pour un Ramadhan clément. Pis encore, les gens affichent une mine maussade, les commerçants, en particulier, qui vous décochent une flèche empoisonnée à la moindre réflexion déplaisante mais ô combien justifiée sur la cherté des fruits et légumes. C'est le thème de la hausse vertigineuse qui tient le haut du pavé des conversations des citoyens en déplorant le manque d'adéquation entre les propos des pouvoirs publics et la réalité sur le terrain. Mais ceci étant, cela n'empêche pas les mères de famille de se ruer sur les diouls et brindilles de coriandre que le vendeur aura pris soin de multiplier par deux ou, encore, faire la chaîne pour les pruneaux et abricots secs qui doivent obligatoirement trôner sur la meïdat -Ramadhan oblige.- Il y a aussi certains comportements qui frisent le ridicule comme chez certains chefs de famille où l'on remarque cette frénésie d'acheter toutes sortes de pain qui, au bout du compte, sera un beau gâchis. Sa destination prendra le lendemain le chemin d un sac en plastique à la plus grande satisfaction de ceux qui le ramasseront pour leurs moutons. Encore une fois, le mois d'abstinence et de ferveur qui doit faire un retour sur soi en partageant la situation des pauvres repassera une autre fois. C'est tout le contraire qui s'y fait ; le Ramadhan est le mois de tous les excès et en tous genres : l'agressivité et l'impatience sont les maîtres mots du jeûneur aussi bien en voiture, dans les bus ou sur la voie publique où un mot de travers est lancé à celui à qui la cigarette manque pour que le coup de poing s'abatte sur la figure. La mauvaise humeur est quasi permanente au garde-à-vous avec pour excuse le jeûne. Malheureusement, une perception de comportements, qui se sont intégrés dans nos usages quotidiens, et qui ne sont ni conformes aux règles de la bienséance ni aux règles de conduite que la religion prescrit aux jeûneurs.