Au lendemain de l'une des plus sanglantes journées depuis le début, à la mi-mars, du mouvement de protestation contre Bachar Al-Assad, Européens et Américains ont tenté, sans succès, lundi 1er août, d'obtenir une condamnation de Damas au Conseil de sécurité de l'Onu. Au lendemain de l'une des plus sanglantes journées depuis le début, à la mi-mars, du mouvement de protestation contre Bachar Al-Assad, Européens et Américains ont tenté, sans succès, lundi 1er août, d'obtenir une condamnation de Damas au Conseil de sécurité de l'Onu. Environ 140 personnes ont été tuées dimanche, principalement dans la ville de Hama, l'un des bastions de la contestation, et 24 autres lundi, selon des défenseurs des droits de l'Homme syriens. Des chars de l'armée syrienne ont attaqué lundi soir un quartier de Hama, après une offensive massive qui a déjà fait 104 morts depuis dimanche dans cette ville rebelle du centre de la Syrie. "Dix chars sont en train de bombarder d'une manière indiscriminée Dawar Bilal, un quartier résidentiel à la périphérie de Hama", a déclaré un militant sur place, joint par téléphone, alors que le bruit des obus résonnait derrière lui. Selon Abdel Karim Rihaoui, chef de la Ligue syrienne des droits de l'homme, des tirs nourris étaient entendus lundi soir dans tous les quartiers de Hama. Les autorités syriennes redoutent particulièrement les prières nocturnes du ramadan, un forum susceptible d'amplifier la mobilisation contre le régime dans un pays où les manifestations se déroulent en général à la sortie des mosquées. Faisant fi des réactions internationales horrifiées après la journée de dimanche, Bachar Al-Assad a félicité lundi son armée à l'occasion du 66e anniversaire de sa création. Une réunion de consultations d'urgence sur la répression syrienne s'est tenue lundi à huis clos au Conseil de sécurité de l'Onu. Cette réunion, qui s'est terminée sans résultat concret, a été mise à l'ordre du jour après les violences du week-end. Dans la foulée, l'Union européenne a, comme prévu, renforcé ses sanctions en visant cinq dignitaires du régime, notamment le ministre de la défense, le général Ali Habib Mahmoud. L'Italie a rappelé son ambassadeur en Syrie pour consultations, et a "proposé le rappel des ambassadeurs de tous les pays de l'Union européenne à Damas". Environ 140 personnes ont été tuées dimanche, principalement dans la ville de Hama, l'un des bastions de la contestation, et 24 autres lundi, selon des défenseurs des droits de l'Homme syriens. Des chars de l'armée syrienne ont attaqué lundi soir un quartier de Hama, après une offensive massive qui a déjà fait 104 morts depuis dimanche dans cette ville rebelle du centre de la Syrie. "Dix chars sont en train de bombarder d'une manière indiscriminée Dawar Bilal, un quartier résidentiel à la périphérie de Hama", a déclaré un militant sur place, joint par téléphone, alors que le bruit des obus résonnait derrière lui. Selon Abdel Karim Rihaoui, chef de la Ligue syrienne des droits de l'homme, des tirs nourris étaient entendus lundi soir dans tous les quartiers de Hama. Les autorités syriennes redoutent particulièrement les prières nocturnes du ramadan, un forum susceptible d'amplifier la mobilisation contre le régime dans un pays où les manifestations se déroulent en général à la sortie des mosquées. Faisant fi des réactions internationales horrifiées après la journée de dimanche, Bachar Al-Assad a félicité lundi son armée à l'occasion du 66e anniversaire de sa création. Une réunion de consultations d'urgence sur la répression syrienne s'est tenue lundi à huis clos au Conseil de sécurité de l'Onu. Cette réunion, qui s'est terminée sans résultat concret, a été mise à l'ordre du jour après les violences du week-end. Dans la foulée, l'Union européenne a, comme prévu, renforcé ses sanctions en visant cinq dignitaires du régime, notamment le ministre de la défense, le général Ali Habib Mahmoud. L'Italie a rappelé son ambassadeur en Syrie pour consultations, et a "proposé le rappel des ambassadeurs de tous les pays de l'Union européenne à Damas".