La Casbah d'Alger a gagné un allié important en Mobilis qui s'associe avec la «Fondation Casbah» pour réhabiliter le centre historique d'Alger. L'annonce en a été faite hier à Alger par Belkacem Babaci, président de la «Fondation Casbah» et Azouaou Mehmel, P-dg de Mobilis lors d'une conférence de presse animée conjointement au Centre de presse d'El Moudjahid. La Casbah d'Alger a gagné un allié important en Mobilis qui s'associe avec la «Fondation Casbah» pour réhabiliter le centre historique d'Alger. L'annonce en a été faite hier à Alger par Belkacem Babaci, président de la «Fondation Casbah» et Azouaou Mehmel, P-dg de Mobilis lors d'une conférence de presse animée conjointement au Centre de presse d'El Moudjahid. Azouaou Mehmel s‘est toutefois refusé de divulguer le montant de l‘aide du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie. «Nous contribuerons selon nos moyens, ce qui nous importe ce n‘est pas la taille du projet, parfois un grand projet peut ne servir à rien, pour notre part nous misons plutôt sur les résultats». Et de préciser «ce n‘est pas un contrat, et ce n‘est pas conjoncturel mais nous allons accompagner la Fondation en fonction de la programmation. Nous avons adhéré à ce projet d‘une manière spontanée, et nous attendons à des retombées éthiques et morales et non financières». Mobilis finance une salle de lecture destinée aux enfants et aux adolescents de la médina. «Nous espérons qu‘elle amènera à faire découvrir l‘art et la culture» a dit le P-dg de Mobilis. Et d‘ajouter «la salle a reçu un équipement informatique avec les connexions et les enfants peuvent trouver des psychologues, car nous voulons sortir ces jeunes de ce lieu fermé». Cette salle de lecture dédiée à la mémoire de Mohammed Boudia est abritée par le siège de la fondation situé en haute Casbah (face à la gendarmerie). Le partenariat entre la fondation et Mobilis s‘étend également à l‘organisation de concerts à La Casbah durant la seconde quinzaine du mois de Ramadhan. Un programme a été concocté pour animer plusieurs places de la vieille cité. C‘est Cheikh Kamel Ferdjellah chanteur de chaâbi qui devait ouvrir le bal hier en soirée. Pour sa part Belkacem Babaci a dressé un tableau peu reluisant de la situation de la vieille médina. Il a même plaidé, selon ses dires, pour la déprogrammation d‘une visite à La Casbah que projetait d‘effectuer le président de la République à cause du marasme dans lequel elle se débat. Toutefois il s‘est félicité du partenariat avec Mobilis «c‘est la première fois qu‘un opérateur participe à notre action» a-t-il souligné. Il est appuyé par Abdelhakim Meziani, vice-président et chargé de la communication de la fondation, lequel a évoqué «une cité qui renaît de ses cendres». Mais Belkacem Babaci insiste : «La Casbah est une planète morte au mois de Ramadhan, alors que les communes avoisinantes sont animées. Nous œuvrons dans le sens a-t-il dit d‘amener de la distraction au sein du vieux tissu urbain». Et de faire observer «il est devenu difficile de faire sous les murs de La Casbah une fête de châabi». Il faut, a-t-il ajouté, «que cette musique revienne». A propos de l‘APC de La Casbah, il dira qu‘elle est «moribonde». Selon lui «elle n‘a pas de président d‘APC depuis 3 ans et elle est gérée par une administratrice qui est choquée par le degré de délabrement de la médina». Belkacem Babaci a évoqué aussi un problème de citoyenneté. La Casbah, explique-t-il, croule sous les ordures et les immondices. Il illustre ses propos par la projection d‘une diapo. «Beaucoup de familles viennent à La Casbah car ils espèrent obtenir un relogement. Le problème lié au relogement, c‘est vrai n‘a plus la même acuité que par le passé mais il persiste» s‘est-il désolé. Et d‘ajouter à propos de l‘entretien des lieux «les gens ne s‘impliquent pas dans le ramassage des ordures». Babaci a tiré la sonnette d‘alarme en exhortant la population à y remédier le plus tôt possible. Il espère voir les imams lancer un appel dans ce sens. Selon lui la wilaya d‘Alger a enlevé 100.000 tonnes de gravats et d‘ordures. Pour rappel La Casbah d‘Alger compte 60.000 habitants environ et s‘étend sur 72 hectares. Azouaou Mehmel s‘est toutefois refusé de divulguer le montant de l‘aide du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie. «Nous contribuerons selon nos moyens, ce qui nous importe ce n‘est pas la taille du projet, parfois un grand projet peut ne servir à rien, pour notre part nous misons plutôt sur les résultats». Et de préciser «ce n‘est pas un contrat, et ce n‘est pas conjoncturel mais nous allons accompagner la Fondation en fonction de la programmation. Nous avons adhéré à ce projet d‘une manière spontanée, et nous attendons à des retombées éthiques et morales et non financières». Mobilis finance une salle de lecture destinée aux enfants et aux adolescents de la médina. «Nous espérons qu‘elle amènera à faire découvrir l‘art et la culture» a dit le P-dg de Mobilis. Et d‘ajouter «la salle a reçu un équipement informatique avec les connexions et les enfants peuvent trouver des psychologues, car nous voulons sortir ces jeunes de ce lieu fermé». Cette salle de lecture dédiée à la mémoire de Mohammed Boudia est abritée par le siège de la fondation situé en haute Casbah (face à la gendarmerie). Le partenariat entre la fondation et Mobilis s‘étend également à l‘organisation de concerts à La Casbah durant la seconde quinzaine du mois de Ramadhan. Un programme a été concocté pour animer plusieurs places de la vieille cité. C‘est Cheikh Kamel Ferdjellah chanteur de chaâbi qui devait ouvrir le bal hier en soirée. Pour sa part Belkacem Babaci a dressé un tableau peu reluisant de la situation de la vieille médina. Il a même plaidé, selon ses dires, pour la déprogrammation d‘une visite à La Casbah que projetait d‘effectuer le président de la République à cause du marasme dans lequel elle se débat. Toutefois il s‘est félicité du partenariat avec Mobilis «c‘est la première fois qu‘un opérateur participe à notre action» a-t-il souligné. Il est appuyé par Abdelhakim Meziani, vice-président et chargé de la communication de la fondation, lequel a évoqué «une cité qui renaît de ses cendres». Mais Belkacem Babaci insiste : «La Casbah est une planète morte au mois de Ramadhan, alors que les communes avoisinantes sont animées. Nous œuvrons dans le sens a-t-il dit d‘amener de la distraction au sein du vieux tissu urbain». Et de faire observer «il est devenu difficile de faire sous les murs de La Casbah une fête de châabi». Il faut, a-t-il ajouté, «que cette musique revienne». A propos de l‘APC de La Casbah, il dira qu‘elle est «moribonde». Selon lui «elle n‘a pas de président d‘APC depuis 3 ans et elle est gérée par une administratrice qui est choquée par le degré de délabrement de la médina». Belkacem Babaci a évoqué aussi un problème de citoyenneté. La Casbah, explique-t-il, croule sous les ordures et les immondices. Il illustre ses propos par la projection d‘une diapo. «Beaucoup de familles viennent à La Casbah car ils espèrent obtenir un relogement. Le problème lié au relogement, c‘est vrai n‘a plus la même acuité que par le passé mais il persiste» s‘est-il désolé. Et d‘ajouter à propos de l‘entretien des lieux «les gens ne s‘impliquent pas dans le ramassage des ordures». Babaci a tiré la sonnette d‘alarme en exhortant la population à y remédier le plus tôt possible. Il espère voir les imams lancer un appel dans ce sens. Selon lui la wilaya d‘Alger a enlevé 100.000 tonnes de gravats et d‘ordures. Pour rappel La Casbah d‘Alger compte 60.000 habitants environ et s‘étend sur 72 hectares.