Une conférence-débat a été organisée, hier, au centre d'El Moudjahid par la Fondation Casbah. Les représentants de la Fondation ont évoqué, à cette occasion, le bilan de leurs activités et tirent, une fois de plus, la sonnette d'alarme sur le péril qui menace la Casbah et de son histoire. «Force est de constater que toutes les initiatives traînent en longueur, ouvrant la voie à tous les abus, en plus de la multiplication des effondrements un peu partout dans son tissu», déclare avec beaucoup d'amertume le président de la Fondation casbah, M. Belkacem Babaci. La situation de ce site historique de la capitale se dégrade de jour en jour, et cette situation incombe, d'après l'ancien président de la fondation, M. Ali Mebtouche, au ministère de la Culture. Car, selon lui, «il n'est pas normal qu'on dépense des milliards pour certaines festivités, alors que rien n'est concrètement consenti à la réhabilitation de la Casbah». L'ancien président a dénoncé lors de cette rencontre «l'absence de prise en charge de la asbah de la part des responsables.» Alors que «nous avons des lois qui protègent notre patrimoine telle que la loi n° 98. 04 du 15 juin 1998, un texte juridique qui édicte les règles générales de la protection, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel de la nation». Le prochain travail de la fondation, selon son président, consiste en la création d'une Fédération nationale de la Casbah qui regroupera plusieurs régions du pays, comme Mostaganem, Bejaïa, Constantine, Dellys, «car l'avenir de la Casbah est lié au sort de toutes les médinas du pays». M. Belkacem Babaci a également souligné le travail accompli par la fondation depuis sa création en 1990, à l'instar d'un document qui contient une grande étude réalisée par 23 experts algériens et 15 expert de l'UNESCO, qui se sont réunis en 2000 pendant 15 jours. Enfin, le président de la fondation a conclu en disant : «ce serait malhonnête de dire que la ministre de la Culture n'a pas pris d'initiatives, pour preuve la prise en charge par son departement de la continuité et la finalisation du plan de sauvegarde lancé du temps de l'ancien gouvernorat du Grand Alger et les opérations de restauration des palais de la basse Casbah». K. H. Une conférence-débat a été organisée, hier, au centre d'El Moudjahid par la Fondation Casbah. Les représentants de la Fondation ont évoqué, à cette occasion, le bilan de leurs activités et tirent, une fois de plus, la sonnette d'alarme sur le péril qui menace la Casbah et de son histoire. «Force est de constater que toutes les initiatives traînent en longueur, ouvrant la voie à tous les abus, en plus de la multiplication des effondrements un peu partout dans son tissu», déclare avec beaucoup d'amertume le président de la Fondation casbah, M. Belkacem Babaci. La situation de ce site historique de la capitale se dégrade de jour en jour, et cette situation incombe, d'après l'ancien président de la fondation, M. Ali Mebtouche, au ministère de la Culture. Car, selon lui, «il n'est pas normal qu'on dépense des milliards pour certaines festivités, alors que rien n'est concrètement consenti à la réhabilitation de la Casbah». L'ancien président a dénoncé lors de cette rencontre «l'absence de prise en charge de la asbah de la part des responsables.» Alors que «nous avons des lois qui protègent notre patrimoine telle que la loi n° 98. 04 du 15 juin 1998, un texte juridique qui édicte les règles générales de la protection, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel de la nation». Le prochain travail de la fondation, selon son président, consiste en la création d'une Fédération nationale de la Casbah qui regroupera plusieurs régions du pays, comme Mostaganem, Bejaïa, Constantine, Dellys, «car l'avenir de la Casbah est lié au sort de toutes les médinas du pays». M. Belkacem Babaci a également souligné le travail accompli par la fondation depuis sa création en 1990, à l'instar d'un document qui contient une grande étude réalisée par 23 experts algériens et 15 expert de l'UNESCO, qui se sont réunis en 2000 pendant 15 jours. Enfin, le président de la fondation a conclu en disant : «ce serait malhonnête de dire que la ministre de la Culture n'a pas pris d'initiatives, pour preuve la prise en charge par son departement de la continuité et la finalisation du plan de sauvegarde lancé du temps de l'ancien gouvernorat du Grand Alger et les opérations de restauration des palais de la basse Casbah». K. H.