Les rôtisseries d'un nouveau genre prolifèrent durant le mois de Ramadhan dans les quartiers d'Alger. Mais de quelle rôtisserie parle-t-on ? Tout bonnement, des marchands ambulants équipés de petits barbecues proposant des brochettes de viande, de merguez, d'escalopes de dinde ou encore de foie à des prix défiant toute concurrence. Va pour la concurrence mais pas pour l'hygiène puisque la viande est entreposée à l'air libre exposée à toutes sortes de pollution, à commencer par celles des pots d'échappement des flux de véhicules. Des jeunes, qui ont flairé le créneau porteur sans l'aide de l'Ansej, investissent les rues des quartiers populaires et les cités et s'affairent à vous confectionner un sandwich de « choua » avec de la viande stockée par une température de 20°. La fumée certes alléchante attire les mordus des grillades qui prennent plaisir à s'offrir des brochettes pour le s'hour sans se poser de questions sur le manque d'hygiène qui pourrait les conduire directement aux urgences médicales. Comment les autorités peuvent-elles fermer les yeux sur ces pratiques douteuses qui peuvent induire un gros problème de santé publique. Que fait-on du slogan « Un été sans intoxication » si on laisse agir en toute impunité ces rôtisseries à la sauvette. Encore de la vente informelle que l'Etat peine à éradiquer. Pis le nombre de vendeurs à la sauvette s'est multiplié laissant penser que le gouvernement a baissé les bras sur la décision de livrer la guerre aux marchands de l'informel. Pourtant, en ce mois de Ramadhan, le ministère du Commerce a mobilisé une pléiade de contrôleurs pour le respect des prix subventionnés par l'Etat et veiller au respect des conditions d'hygiène et de conservation des produits périssables ainsi que les locaux de restauration. A première vue, les petits vendeurs de brochettes ne figurent pas sur la liste noire des agents de la répression s des fraudes. Qu'il est loin le temps où les agents du bureau des services d'hygiène de l'APC déversaient du grésil sur le poisson quand les marchands s'obstinaient à le vendre après onze heures. Dieu que les bonnes traditions se perdent ! Les rôtisseries d'un nouveau genre prolifèrent durant le mois de Ramadhan dans les quartiers d'Alger. Mais de quelle rôtisserie parle-t-on ? Tout bonnement, des marchands ambulants équipés de petits barbecues proposant des brochettes de viande, de merguez, d'escalopes de dinde ou encore de foie à des prix défiant toute concurrence. Va pour la concurrence mais pas pour l'hygiène puisque la viande est entreposée à l'air libre exposée à toutes sortes de pollution, à commencer par celles des pots d'échappement des flux de véhicules. Des jeunes, qui ont flairé le créneau porteur sans l'aide de l'Ansej, investissent les rues des quartiers populaires et les cités et s'affairent à vous confectionner un sandwich de « choua » avec de la viande stockée par une température de 20°. La fumée certes alléchante attire les mordus des grillades qui prennent plaisir à s'offrir des brochettes pour le s'hour sans se poser de questions sur le manque d'hygiène qui pourrait les conduire directement aux urgences médicales. Comment les autorités peuvent-elles fermer les yeux sur ces pratiques douteuses qui peuvent induire un gros problème de santé publique. Que fait-on du slogan « Un été sans intoxication » si on laisse agir en toute impunité ces rôtisseries à la sauvette. Encore de la vente informelle que l'Etat peine à éradiquer. Pis le nombre de vendeurs à la sauvette s'est multiplié laissant penser que le gouvernement a baissé les bras sur la décision de livrer la guerre aux marchands de l'informel. Pourtant, en ce mois de Ramadhan, le ministère du Commerce a mobilisé une pléiade de contrôleurs pour le respect des prix subventionnés par l'Etat et veiller au respect des conditions d'hygiène et de conservation des produits périssables ainsi que les locaux de restauration. A première vue, les petits vendeurs de brochettes ne figurent pas sur la liste noire des agents de la répression s des fraudes. Qu'il est loin le temps où les agents du bureau des services d'hygiène de l'APC déversaient du grésil sur le poisson quand les marchands s'obstinaient à le vendre après onze heures. Dieu que les bonnes traditions se perdent !