Le ministre allemand de l'Economie, Philip Rösler, a réaffirmé son opposition aux euro-obligations pour faire face à la crise de la dette européenne, dans un entretien à paraître dans le journal dominical Bild am Sonntag. «Les euro-obligations sont un mauvais signal adressé aux économies nationales défaillantes. Couvrir les risques des autres pays avec les euro-obligations aurait pour effet immédiat de faire grimper les taux d'intérêts allemands. Cela aurait des effets dramatiques sur la croissance dans notre pays», explique le ministre, selon les extraits de l'entretien diffusés samedi. L'hebdomadaire Der Spiegel assure que, selon le ministère des Finances ,l'introduction d'euro-obligations générerait une charge de plusieurs milliards d'euros. «La première année, les coûts d'intérêt pourraient augmenter jusqu'à 2,5 milliards d'euros. La deuxième année, ce montant doublerait déjà. Et au bout de 10 ans, la charge supplémentaire représenterait entre 20 et 25 milliards d'euros de plus», écrit l'hebdomadaire dans son édition à paraître dimanche. Dans un entretien au quotidien Die Welt, le ministre des Finances, Wolfgang Schauble, estime que les euro-obligations sont, cependant, synonymes d'une «réduction des trop fortes disparités de taux d'intérêt pour les différents Etats-membres». «La question est: : Peut-on avoir une union monétaire, quand la politique économique et la politique financière sont si différentes ?», s'interroge M. Schmauble, plaidant pour «une plus forte mutualisation». Le ministre allemand de l'Economie, Philip Rösler, a réaffirmé son opposition aux euro-obligations pour faire face à la crise de la dette européenne, dans un entretien à paraître dans le journal dominical Bild am Sonntag. «Les euro-obligations sont un mauvais signal adressé aux économies nationales défaillantes. Couvrir les risques des autres pays avec les euro-obligations aurait pour effet immédiat de faire grimper les taux d'intérêts allemands. Cela aurait des effets dramatiques sur la croissance dans notre pays», explique le ministre, selon les extraits de l'entretien diffusés samedi. L'hebdomadaire Der Spiegel assure que, selon le ministère des Finances ,l'introduction d'euro-obligations générerait une charge de plusieurs milliards d'euros. «La première année, les coûts d'intérêt pourraient augmenter jusqu'à 2,5 milliards d'euros. La deuxième année, ce montant doublerait déjà. Et au bout de 10 ans, la charge supplémentaire représenterait entre 20 et 25 milliards d'euros de plus», écrit l'hebdomadaire dans son édition à paraître dimanche. Dans un entretien au quotidien Die Welt, le ministre des Finances, Wolfgang Schauble, estime que les euro-obligations sont, cependant, synonymes d'une «réduction des trop fortes disparités de taux d'intérêt pour les différents Etats-membres». «La question est: : Peut-on avoir une union monétaire, quand la politique économique et la politique financière sont si différentes ?», s'interroge M. Schmauble, plaidant pour «une plus forte mutualisation».