Des travaux de réalignement des quais centraux et nord-ouest du vieux port de commerce seront engagés, dès septembre prochain, par une entreprise publique, annonce la direction générale de l'Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB). Les travaux, qui visent à augmenter le trafic de marchandises et favoriser l'accueil des bateaux à gros tonnage, reposent sur le réalignement des quais centraux, notamment les postes 07 et 08 sur un linéaire de 110 mètres, et ceux du quai nord-ouest, notamment les postes 09, 10 et 11 sur un linéaire de 276 mètres linéaires, a-t-on précisé, rapporte l'APS. La consistance des travaux porte sur la démolition des structures existantes, la mise en place d'un système de fixation pour la poutre de couronnement, la réalisation d'un mur frontal de protection, et la réalisation d'un poste RO-RO (dédié au trafic roulier), assorti de l'installation d'une structure en béton armé comme nouveau couronnement du quai, a-t-on expliqué. La conduite de ces travaux va se faire de pair, avec une série d'autres, portant notamment sur le dragage du bassin pour porter son tirant d'eau à plus de 9 mètres de profondeur, ainsi que le revêtement des terres-pleins attenants sur une superficie de 1,26 hectare. Inscrit au titre du programme de soutien à la croissance (tranche 2010), ce projet vise à moderniser une grande partie de l'infrastructure, qui, depuis quelques années, donne de sérieux signes d'usure. «Construits au début du XIXe siècle, ces quais présentent des dégradations structurelles et des affaissements des terres pleins dont le risque est avéré pour la sécurité de la navigation maritime», a indiqué, M.Djelloul Achour, P-DG de l'EPB, relevant qu'a cause de cette vétusté, le port a déjà vu en 1987, un de ses quais s'effondrer. Depuis, et sur la base d'une étude technique mise au point, par le Laboratoire des études maritimes (L.E.M de Bou-Ismaïl), plusieurs actions de confortement et de rempiétement ont été engagées. Elles ont concerné, notamment, les quais des pêcheurs (poste 05) et nord (poste 6) représentant un linéaire de 270 mètres dont les travaux ont été réceptionnés en 2009, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, M. Achour, a mis, également, en exergue le lancement, dès décembre prochain, de travaux analogues visant la construction en urgence d'un nouveau poste d'accostage sur 200 mètres linéaires, dont l'objectif est de parer à l'augmentation du trafic de marchandises de plus en plus importants. Victime de son succès, le port fait face depuis quelques années à des problèmes avérés de congestion, qu'il s'agisse d'accostage ou d'entreposage. Jugés comme des bouffées d'oxygène pour le maintien de la cadence actuelle du trafic (près de 15 millions de marchandises, hydrocarbures compris) ces projets ont, cependant, des «effets limitatifs dans le temps», estime-t-on cependant. Seule la concrétisation de l'étude du L.E.M, portant sur l'extension du port sur 50 hectares est à même de résoudre de façon pérenne, ses difficultés, et, surtout, lui donner l'opportunité de nourrir de nouvelles ambitions autant nationales que régionales, souligne-t-on. Le port de Béjaïa est labellisé par la commission des transports de l'Union européenne, autoroute de la mer depuis 2009, rappelle- t-on. Des travaux de réalignement des quais centraux et nord-ouest du vieux port de commerce seront engagés, dès septembre prochain, par une entreprise publique, annonce la direction générale de l'Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB). Les travaux, qui visent à augmenter le trafic de marchandises et favoriser l'accueil des bateaux à gros tonnage, reposent sur le réalignement des quais centraux, notamment les postes 07 et 08 sur un linéaire de 110 mètres, et ceux du quai nord-ouest, notamment les postes 09, 10 et 11 sur un linéaire de 276 mètres linéaires, a-t-on précisé, rapporte l'APS. La consistance des travaux porte sur la démolition des structures existantes, la mise en place d'un système de fixation pour la poutre de couronnement, la réalisation d'un mur frontal de protection, et la réalisation d'un poste RO-RO (dédié au trafic roulier), assorti de l'installation d'une structure en béton armé comme nouveau couronnement du quai, a-t-on expliqué. La conduite de ces travaux va se faire de pair, avec une série d'autres, portant notamment sur le dragage du bassin pour porter son tirant d'eau à plus de 9 mètres de profondeur, ainsi que le revêtement des terres-pleins attenants sur une superficie de 1,26 hectare. Inscrit au titre du programme de soutien à la croissance (tranche 2010), ce projet vise à moderniser une grande partie de l'infrastructure, qui, depuis quelques années, donne de sérieux signes d'usure. «Construits au début du XIXe siècle, ces quais présentent des dégradations structurelles et des affaissements des terres pleins dont le risque est avéré pour la sécurité de la navigation maritime», a indiqué, M.Djelloul Achour, P-DG de l'EPB, relevant qu'a cause de cette vétusté, le port a déjà vu en 1987, un de ses quais s'effondrer. Depuis, et sur la base d'une étude technique mise au point, par le Laboratoire des études maritimes (L.E.M de Bou-Ismaïl), plusieurs actions de confortement et de rempiétement ont été engagées. Elles ont concerné, notamment, les quais des pêcheurs (poste 05) et nord (poste 6) représentant un linéaire de 270 mètres dont les travaux ont été réceptionnés en 2009, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, M. Achour, a mis, également, en exergue le lancement, dès décembre prochain, de travaux analogues visant la construction en urgence d'un nouveau poste d'accostage sur 200 mètres linéaires, dont l'objectif est de parer à l'augmentation du trafic de marchandises de plus en plus importants. Victime de son succès, le port fait face depuis quelques années à des problèmes avérés de congestion, qu'il s'agisse d'accostage ou d'entreposage. Jugés comme des bouffées d'oxygène pour le maintien de la cadence actuelle du trafic (près de 15 millions de marchandises, hydrocarbures compris) ces projets ont, cependant, des «effets limitatifs dans le temps», estime-t-on cependant. Seule la concrétisation de l'étude du L.E.M, portant sur l'extension du port sur 50 hectares est à même de résoudre de façon pérenne, ses difficultés, et, surtout, lui donner l'opportunité de nourrir de nouvelles ambitions autant nationales que régionales, souligne-t-on. Le port de Béjaïa est labellisé par la commission des transports de l'Union européenne, autoroute de la mer depuis 2009, rappelle- t-on.