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Le Premier ministre japonais démissionne du parti au pouvoir
Tokyo
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 08 - 2011

Le Japon connaîtra la semaine prochaine un sixième dirigeant en cinq ans, l'actuel Premier ministre Naoto Kan ayant démissionné vendredi de la tête du Parti démocrate (PDJ) au pouvoir.
Naoto Kan quittera ensuite le gouvernement. Le chef du gouvernement est fortement impopulaire, notamment en raison de sa gestion de la catastrophe nucléaire de Fukushima déclenchée par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier.
"Dans un environnement difficile, j'ai fait ce que je devais faire", a dit Kan aux députés de son parti en annonçant sa démission. Il a ajouté qu'il continuerait d'œuvrer pour le pays, notamment pour que le Japon soit moins dépendant du nucléaire. Le PDJ devrait désigner son nouveau chef et futur Premier ministre lundi. La course est très ouverte. Les médias japonais rapportent que Ichiro Ozawa, le faiseur de rois du parti, ne soutiendra pas Seiji Maehara, un ancien ministre des Affaires étrangères qui a la préférence des Japonais. Les chances du ministre des Finances Yoshihiko Noda en sortent renforcées, même s'il n'est pas sûr qu'Ozawa le soutienne.
Noda s'est dit vendredi prêt à prendre la tête du pays, insistant sur le défi économique auquel le Japon est confronté. Il est, en ce qui concerne la politique économique, le plus conservateur des candidats. Sept démocrates aspirent à devenir Premier ministre, dont le ministre du Commerce Banri Kaieda.
Seuls les parlementaires du PDJ voteront lundi. Le choix d'Ozawa, chef de file du principal courant du parti, sera déterminant, malgré son inculpation dans une affaire de financement occulte. Il est probable qu'il choisisse son favori pour des raisons politiciennes plutôt qu'en fonction de ses idées. Le yen fort est une menace pour l'économie, dépendante des exportations, et la reconstruction du Nord ne fait que commencer. La centrale de Fukushima-Daiichi n'est toujours pas à l'arrêt à froid et le Japon doit se doter d'une nouvelle politique énergétique tout en gardant un œil sur sa dette publique, colossale. L'agence de notation Moody's a dégradé d'un cran la note de la dette souveraine japonaise, citant l'instabilité de sa vie politique. Maehara et Noda ont évoqué l'idée d'une grande coalition avec le principal parti d'opposition, le Parti libéral démocratique, et leur ancien partenaire, le Nouveau Komeito, mais les deux partis ont décliné la proposition.
Agences
Le Japon connaîtra la semaine prochaine un sixième dirigeant en cinq ans, l'actuel Premier ministre Naoto Kan ayant démissionné vendredi de la tête du Parti démocrate (PDJ) au pouvoir.
Naoto Kan quittera ensuite le gouvernement. Le chef du gouvernement est fortement impopulaire, notamment en raison de sa gestion de la catastrophe nucléaire de Fukushima déclenchée par le séisme et le tsunami du 11 mars dernier.
"Dans un environnement difficile, j'ai fait ce que je devais faire", a dit Kan aux députés de son parti en annonçant sa démission. Il a ajouté qu'il continuerait d'œuvrer pour le pays, notamment pour que le Japon soit moins dépendant du nucléaire. Le PDJ devrait désigner son nouveau chef et futur Premier ministre lundi. La course est très ouverte. Les médias japonais rapportent que Ichiro Ozawa, le faiseur de rois du parti, ne soutiendra pas Seiji Maehara, un ancien ministre des Affaires étrangères qui a la préférence des Japonais. Les chances du ministre des Finances Yoshihiko Noda en sortent renforcées, même s'il n'est pas sûr qu'Ozawa le soutienne.
Noda s'est dit vendredi prêt à prendre la tête du pays, insistant sur le défi économique auquel le Japon est confronté. Il est, en ce qui concerne la politique économique, le plus conservateur des candidats. Sept démocrates aspirent à devenir Premier ministre, dont le ministre du Commerce Banri Kaieda.
Seuls les parlementaires du PDJ voteront lundi. Le choix d'Ozawa, chef de file du principal courant du parti, sera déterminant, malgré son inculpation dans une affaire de financement occulte. Il est probable qu'il choisisse son favori pour des raisons politiciennes plutôt qu'en fonction de ses idées. Le yen fort est une menace pour l'économie, dépendante des exportations, et la reconstruction du Nord ne fait que commencer. La centrale de Fukushima-Daiichi n'est toujours pas à l'arrêt à froid et le Japon doit se doter d'une nouvelle politique énergétique tout en gardant un œil sur sa dette publique, colossale. L'agence de notation Moody's a dégradé d'un cran la note de la dette souveraine japonaise, citant l'instabilité de sa vie politique. Maehara et Noda ont évoqué l'idée d'une grande coalition avec le principal parti d'opposition, le Parti libéral démocratique, et leur ancien partenaire, le Nouveau Komeito, mais les deux partis ont décliné la proposition.
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