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Une réduction "révolutionnaire et progressive" pour l'énergie nucléaire
Japon
Publié dans Le Maghreb le 31 - 07 - 2011


Le premier ministre japonais, Naoto Kan, a appelé, avant-hier, à la mise sur pied d'une "stratégie révolutionnaire" pour passer de l'énergie nucléaire aux énergies renouvelables, à la suite de la catastrophe de la centrale de Fukushima. Le Premier ministre japonais Naoto Kan a plaidé, aussi, pour une réduction "planifiée et progressive" de la dépendance du Japon à l'énergie nucléaire d'ici 2050, et prôné le développement des énergies renouvelables. Le gouvernement japonais a par ailleurs adopté un plan de reconstruction après le séisme du 11 mars, pour un coût qu'il estime à 245 milliards de dollars sur les cinq prochaines années. Le gouvernement japonais a pour objectif une société qui ne dépende pas de l'énergie nucléaire et va réduire sa dépendance vis-à-vis de celle-ci de manière graduelle", a annoncé dans une conférence de presse le Premier ministre, au plus bas dans les sondages. Selon un ministre chargé d'un plan de réduction de l'énergie nucléaire, le gouvernement va consacrer une année pour dresser son nouveau programme en matière de politique énergétique. Le Japon, où quelque 30 % de l'électricité est habituellement d'origine nucléaire, fait face à une insuffisance de production. Plus de quatre mois après la catastrophe de Fukushima, M. Kan a appelé à un réexamen de la politique énergétique japonaise, qui promeut le développement de l'énergie nucléaire par le secteur privé. "Nous visons une société qui ne dépende pas de l'énergie nucléaire", a-t-il expliqué. "Il est très important que nous ayons un débat significatif sur cette question." Les propos du Premier ministre avaient pour but de favoriser un consensus au sein de son gouvernement sur ce dossier. Au début du mois, M. Kan s'était prononcé pour une sortie progressive du nucléaire, mais l'idée avait été rejetée par des membres de son cabinet et par l'opposition. Il avait ensuite expliqué n'avoir exprimé que son "opinion personnelle". Le plan annoncé, avant-hier, est soutenu par ses ministres. Avant la crise de Fukushima, le nucléaire générait environ 30% de l'électricité japonaise, et Tokyo voulait porter cette proportion à environ 50% d'ici 2030, projet finalement abandonné par les autorités. Le séisme et le tsunami du 11 mars dernier ont endommagé les circuits de refroidissement de la centrale de Fukushima Dai-ichi (nord-est), provoquant une fonte des noyaux de trois réacteurs et des rejets radioactifs dans l'air et le Pacifique. Plus de 80.000 habitants ont été contraints d'évacuer une zone contaminée par la radioactivité autour de la centrale. Trente-six des cinquante-quatre réacteurs nippons sont actuellement stoppés à cause de catastrophes naturelles, de contrôle régulier ou d'opposition des autorités locales à leur redémarrage après une période d'entretien de routine. Tous les réacteurs en service ou potentiellement exploitables de l'archipel doivent en outre passer des tests de résistance dans les prochains mois, examen qui décidera de leur sort.

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