Les bénéficiaires de logements, ayant, toutefois, contesté leur affectation dans certains sites suite à l'affichage récemment des listes des bénéficiaires de la 24e opération de relogement dans la capitale, faute de transport ou de commodités ou d'autres infrastructures, n'ont plus l'option de nourrir l'espoir d'être transférés de leur affectation finale. Ils n'ont ainsi autre chose que d'accepter d'être transportés par camions tout en s'estimant heureux. C'est ce qu'a fait entendre, hier à Alger, le wali d'Alger, Mohamed Kebir Abdou. Animant une conférence de presse portant, notamment, sur l'opération de relogement de 3.245 familles algéroises occupant des habitats précaires, de vieux immeubles et des chalets, le wali a clairement annoncé que «la locomotive a démarré ; celui qui veut la rattraper qu'il se joigne sinon qu'il reste là où il est». Le harangueur s'est également interrogé comment certains habitants ont affiché leur intention de ne pas aller vers leurs nouvelles cités. «Je me demande comment certains préfèrent vivre dans des appartements de 16 m2 au lieu d'aller à Birtouta et bénéficier d'appartements de 80 m2. Ce sont des appartements dignes, bien équipés et situés dans des cités modernes (…). C'est inadmissible et c'est indigne» a-t-il dit à ce propos. Selon l'orateur, ces bénéficiaires peuvent s'estimer heureux. Outre le marbre, la dalle de sol ou le carrelage de 1er choix, 9.900 ouvriers et agents, 9.000 camions et 70 bus seront mobilisés pour cette opération qui s'étalera sur 3 jours, à savoir les 5, 7 et 9 de ce mois en cours et qui touchera plusieurs circonscriptions algéroises. «Ne sont-ils (bénéficiaires) pas trop gâtés ?! », a estimé le wali. L'on se demande, par ailleurs, quel sera le sort des ex-cités ? Mohamed Kebir Abdou a, à se sujet, fait savoir que certains quartiers seront totalement démolis à l'image de celui des Palmiers. D'autres cités telles que Diar Echems et El Bahia pourront être restaurées, a-t-il annoncé, et de poursuivre que cela dépend de la décision des experts en CTC (contrôle technique de construction) et du coût estimé pour ce faire. S'agissant de la sur-location de certains types de logements, M. Kebir Abdou dira que «des enquêtes régulières se font par les services de l'OPGI, et à chaque découverte une plainte est déposée». Pour ce qui est des appartements non occupés, le wali a noté que «c'est très difficile pour l'Etat car c'est la propriété du citoyen». Concernant certains cas d'exclusion des listes de bénéficiaires, le conférencier a mis en exergue que «nous avons trouvé des demandeurs qui ont déjà bénéficié de logements et je suis sûr que ce sont ceux qui font plus de bruits». D'ailleurs, a-t-il déploré, le nom d'une épouse d'un maire faisait partie des occupants de chalets. Sur un autre plan, il a, tout en qualifiant la grogne sociale dans quelques cités populaires d'«impatience», fait entendre que la demande dépasse largement l'offre actuelle. «On ne peut pas faire 15 litres dans un litre», a-t-il dit. Il a, dans ce contexte, rappelé que ledit programme est un programme de la wilaya et 50.000 bidonvilles ont été éradiqués ainsi que 10.000 constructions illicites qui ont été démolies depuis 2004. Notons, dans ce contexte, que le nombre global des demandes de logement, toutes formules confondues, est estimé à plus de 245.000 demandes, dont 108.873 de type social. Les commissions de distribution de logements, elles, ont bénéficié de 7.000 unités depuis 2004 et devront recevoir quelques 3.000 lors de cette opération. «Tout va se faire au fur et à mesure», a-t-il tenté de rassurer. Outre cela, pas moins de 60.000 logements sont prévus durant la période de septembre 2011 jusqu'à juillet 2012, indiquent les chiffres communiqués par la wilaya. Toutefois, «l'impatience des citoyens, je la comprend complètement même si je ne l'approuve pas. J'approuve moins la façon par laquelle ils se manifestent», a-t-il souligné. Un grand chantier de relogement Selon le directeur de l'habitat de la wilaya d'Alger, Mohamed Ismaïl, cette opération concerne 123 familles de la cité des chalets Mimouni, 291 familles de la cité des chalets Drâa El-Guendoul, 191 familles de la cité des chalets Bouraada, 25 familles à Bentalha, 399 familles de Diar Ech-chems et 206 familles de Djenane Hassan. Les cités de Birtouta, des Eucalyptus, Barraki, Haouch Megnouch, Gué de Constantine, Douéra et Beni Messous accueilleront ces familles. Ce mois de septembre également verra le relogement sur trois étapes d'autres familles des différents quartiers vulnérables. Au total, ce sont 17 sites dont 4 de chalets, 7 cités et 6 bidonvilles qui seront éradiqués au cours de cette opération. Notons, enfin, que 2.000 logements sont prévus pour la livraison entre septembre 2011 et juillet 2012. Les bénéficiaires de logements, ayant, toutefois, contesté leur affectation dans certains sites suite à l'affichage récemment des listes des bénéficiaires de la 24e opération de relogement dans la capitale, faute de transport ou de commodités ou d'autres infrastructures, n'ont plus l'option de nourrir l'espoir d'être transférés de leur affectation finale. Ils n'ont ainsi autre chose que d'accepter d'être transportés par camions tout en s'estimant heureux. C'est ce qu'a fait entendre, hier à Alger, le wali d'Alger, Mohamed Kebir Abdou. Animant une conférence de presse portant, notamment, sur l'opération de relogement de 3.245 familles algéroises occupant des habitats précaires, de vieux immeubles et des chalets, le wali a clairement annoncé que «la locomotive a démarré ; celui qui veut la rattraper qu'il se joigne sinon qu'il reste là où il est». Le harangueur s'est également interrogé comment certains habitants ont affiché leur intention de ne pas aller vers leurs nouvelles cités. «Je me demande comment certains préfèrent vivre dans des appartements de 16 m2 au lieu d'aller à Birtouta et bénéficier d'appartements de 80 m2. Ce sont des appartements dignes, bien équipés et situés dans des cités modernes (…). C'est inadmissible et c'est indigne» a-t-il dit à ce propos. Selon l'orateur, ces bénéficiaires peuvent s'estimer heureux. Outre le marbre, la dalle de sol ou le carrelage de 1er choix, 9.900 ouvriers et agents, 9.000 camions et 70 bus seront mobilisés pour cette opération qui s'étalera sur 3 jours, à savoir les 5, 7 et 9 de ce mois en cours et qui touchera plusieurs circonscriptions algéroises. «Ne sont-ils (bénéficiaires) pas trop gâtés ?! », a estimé le wali. L'on se demande, par ailleurs, quel sera le sort des ex-cités ? Mohamed Kebir Abdou a, à se sujet, fait savoir que certains quartiers seront totalement démolis à l'image de celui des Palmiers. D'autres cités telles que Diar Echems et El Bahia pourront être restaurées, a-t-il annoncé, et de poursuivre que cela dépend de la décision des experts en CTC (contrôle technique de construction) et du coût estimé pour ce faire. S'agissant de la sur-location de certains types de logements, M. Kebir Abdou dira que «des enquêtes régulières se font par les services de l'OPGI, et à chaque découverte une plainte est déposée». Pour ce qui est des appartements non occupés, le wali a noté que «c'est très difficile pour l'Etat car c'est la propriété du citoyen». Concernant certains cas d'exclusion des listes de bénéficiaires, le conférencier a mis en exergue que «nous avons trouvé des demandeurs qui ont déjà bénéficié de logements et je suis sûr que ce sont ceux qui font plus de bruits». D'ailleurs, a-t-il déploré, le nom d'une épouse d'un maire faisait partie des occupants de chalets. Sur un autre plan, il a, tout en qualifiant la grogne sociale dans quelques cités populaires d'«impatience», fait entendre que la demande dépasse largement l'offre actuelle. «On ne peut pas faire 15 litres dans un litre», a-t-il dit. Il a, dans ce contexte, rappelé que ledit programme est un programme de la wilaya et 50.000 bidonvilles ont été éradiqués ainsi que 10.000 constructions illicites qui ont été démolies depuis 2004. Notons, dans ce contexte, que le nombre global des demandes de logement, toutes formules confondues, est estimé à plus de 245.000 demandes, dont 108.873 de type social. Les commissions de distribution de logements, elles, ont bénéficié de 7.000 unités depuis 2004 et devront recevoir quelques 3.000 lors de cette opération. «Tout va se faire au fur et à mesure», a-t-il tenté de rassurer. Outre cela, pas moins de 60.000 logements sont prévus durant la période de septembre 2011 jusqu'à juillet 2012, indiquent les chiffres communiqués par la wilaya. Toutefois, «l'impatience des citoyens, je la comprend complètement même si je ne l'approuve pas. J'approuve moins la façon par laquelle ils se manifestent», a-t-il souligné. Un grand chantier de relogement Selon le directeur de l'habitat de la wilaya d'Alger, Mohamed Ismaïl, cette opération concerne 123 familles de la cité des chalets Mimouni, 291 familles de la cité des chalets Drâa El-Guendoul, 191 familles de la cité des chalets Bouraada, 25 familles à Bentalha, 399 familles de Diar Ech-chems et 206 familles de Djenane Hassan. Les cités de Birtouta, des Eucalyptus, Barraki, Haouch Megnouch, Gué de Constantine, Douéra et Beni Messous accueilleront ces familles. Ce mois de septembre également verra le relogement sur trois étapes d'autres familles des différents quartiers vulnérables. Au total, ce sont 17 sites dont 4 de chalets, 7 cités et 6 bidonvilles qui seront éradiqués au cours de cette opération. Notons, enfin, que 2.000 logements sont prévus pour la livraison entre septembre 2011 et juillet 2012.