La banque allemande Deutsche Bank a jugé infondées, hier, les accusations de l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) qui veut récupérer auprès de plusieurs banques des pertes causées par des prêts immobiliers à risque. «Nous jugeons infondées les accusations de la FHFA", a affirmé dans un communiqué Ronald Weichert, porte-parole de la Deutsche Bank. La FHFA a lancé vendredi aux Etats-Unis des poursuites contre 17 banques et institutions financières, dont Deutsche Bank, pour leur faire payer les lourdes pertes subites par deux géants du financement des prêts immobiliers, Fannie Mae et Freddie Mac, lors de la crise des "subprimes" qui a ébranlé l'économie mondiale. «Fannie" et "Freddie", qui s'étaient lancés dans le "subprime" en 2006, ont subi des pertes immenses avant d'être placés sous tutelle publique en septembre 2008. Depuis, l'Etat américain a injecté au total plus de 170 milliards dans leur capital pour arrêter l'hémorragie financière. Selon la FHFA, les établissements qui ont vendu à "Fannie" et "Freddie" des titres adossés à des prêts immobiliers ont menti sur certaines caractéristiques de ces titres ou des prêts qu'ils regroupaient dedans, notamment sur les vérifications faites auprès des ménages emprunteurs. «Fannie Mae et Freddie Mac ont la réputation d'être des investisseurs expérimentés," a ajouté Deutsche Bank, estimant que ces entreprises savaient ce qu'elles faisaient. «Nous nous défendrons par tous les moyens contre cette action," a ajouté le porte-parole. La banque allemande Deutsche Bank a jugé infondées, hier, les accusations de l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) qui veut récupérer auprès de plusieurs banques des pertes causées par des prêts immobiliers à risque. «Nous jugeons infondées les accusations de la FHFA", a affirmé dans un communiqué Ronald Weichert, porte-parole de la Deutsche Bank. La FHFA a lancé vendredi aux Etats-Unis des poursuites contre 17 banques et institutions financières, dont Deutsche Bank, pour leur faire payer les lourdes pertes subites par deux géants du financement des prêts immobiliers, Fannie Mae et Freddie Mac, lors de la crise des "subprimes" qui a ébranlé l'économie mondiale. «Fannie" et "Freddie", qui s'étaient lancés dans le "subprime" en 2006, ont subi des pertes immenses avant d'être placés sous tutelle publique en septembre 2008. Depuis, l'Etat américain a injecté au total plus de 170 milliards dans leur capital pour arrêter l'hémorragie financière. Selon la FHFA, les établissements qui ont vendu à "Fannie" et "Freddie" des titres adossés à des prêts immobiliers ont menti sur certaines caractéristiques de ces titres ou des prêts qu'ils regroupaient dedans, notamment sur les vérifications faites auprès des ménages emprunteurs. «Fannie Mae et Freddie Mac ont la réputation d'être des investisseurs expérimentés," a ajouté Deutsche Bank, estimant que ces entreprises savaient ce qu'elles faisaient. «Nous nous défendrons par tous les moyens contre cette action," a ajouté le porte-parole.