La limitation de l'immigration peut se répercuter négativement et "de manière continue" sur l'économie de la Grande-Bretagne, a averti, lundi à Londres, le Conseil consultatif sur l'immigration (MAC). Selon cette agence gouvernementale, le PIB connaîtra un manque à gagner de 560 millions de livres sterlings (plus de 600 millions d'euros) si le nombre d'immigrés hautement qualifiés descend au-dessous de la barre de 10.000, et ce, "à un moment où l'économie peine à renouer avec la croissance", souligne cette source. Le gouvernement a fixé à 20.700 le quota de visa qui seront accordés chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif, à terme, de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers" en 2015 alors ce nombre était de 215.000 l'an dernier. Le gouvernement a affirmé que sa politique de l'immigration portera ses fruits à court et moyen termes. Les recherches menées par les différents instituts spécialisés montrent que 75% des Britanniques considèrent actuellement l'immigration comme un problème, avec un fort appui pour le plan du gouvernement visant à introduire un plafond annuel sur le nombre de travailleurs non-UE à venir au Royaume-Uni. Toutefois, cet avis ne fait pas l'unanimité chez les économistes, dans le monde de l'entreprise et au sein des centres d'affaires où on estime que les immigrés apportent leur contribution à l'économie, que cette contribution pourrait être plus importante au fil du temps et surtout qu'il serait "contre productif de limiter l'entrée des immigrés au Royaume-Uni " par des mesures draconiennes. Dans ce contexte, l'ambassadeur du Japon en Grande-Bretagne a averti que les compagnies nipponnes envisageraient de retirer leurs investissements de la Grande-Bretagne à cause de ces mesures. En outre, la Banque du Canada, citée par le MAC, a prévenu que le quota de visas risquait d'affecter de manière "irrévocable" la réputation du Royaume-Uni en tant que destination privilégiée des investissements directs étrangers (IDE). La limitation de l'immigration peut se répercuter négativement et "de manière continue" sur l'économie de la Grande-Bretagne, a averti, lundi à Londres, le Conseil consultatif sur l'immigration (MAC). Selon cette agence gouvernementale, le PIB connaîtra un manque à gagner de 560 millions de livres sterlings (plus de 600 millions d'euros) si le nombre d'immigrés hautement qualifiés descend au-dessous de la barre de 10.000, et ce, "à un moment où l'économie peine à renouer avec la croissance", souligne cette source. Le gouvernement a fixé à 20.700 le quota de visa qui seront accordés chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif, à terme, de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers" en 2015 alors ce nombre était de 215.000 l'an dernier. Le gouvernement a affirmé que sa politique de l'immigration portera ses fruits à court et moyen termes. Les recherches menées par les différents instituts spécialisés montrent que 75% des Britanniques considèrent actuellement l'immigration comme un problème, avec un fort appui pour le plan du gouvernement visant à introduire un plafond annuel sur le nombre de travailleurs non-UE à venir au Royaume-Uni. Toutefois, cet avis ne fait pas l'unanimité chez les économistes, dans le monde de l'entreprise et au sein des centres d'affaires où on estime que les immigrés apportent leur contribution à l'économie, que cette contribution pourrait être plus importante au fil du temps et surtout qu'il serait "contre productif de limiter l'entrée des immigrés au Royaume-Uni " par des mesures draconiennes. Dans ce contexte, l'ambassadeur du Japon en Grande-Bretagne a averti que les compagnies nipponnes envisageraient de retirer leurs investissements de la Grande-Bretagne à cause de ces mesures. En outre, la Banque du Canada, citée par le MAC, a prévenu que le quota de visas risquait d'affecter de manière "irrévocable" la réputation du Royaume-Uni en tant que destination privilégiée des investissements directs étrangers (IDE).