Les pays développés doivent agir "maintenant et avec audace" pour relancer leurs économies, a affirmé hier à Londres la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. "Le message clé que je veux transmettre aujourd'hui, c'est que les Etats doivent agir maintenant, et agir avec audace", car l'économie mondiale "traverse une phase pleine de dangers", a déclaré Mme Lagarde dans un discours devant l'institut Chatham House. La dirigeante du FMI a aussi maintenu sa position controversée sur la nécessité d'une recapitalisation des banques européennes. "Face à la montée des risques et des incertitudes, et à la nécessité de convaincre les marchés, certaines banques ont besoin de renforcer leur capital", a-t-elle assuré en évoquant les risques encourus par les établissements européens face à la crise de la dette dans la zone euro. Tout en exhortant les pays développés à agir de manière coordonnée, elle a estimé que "les voies empruntées pour la consolidation budgétaire pouvaient différer selon les pays". "Les politiques monétaires doivent rester accommodantes, car le risque de récession est supérieur à celui de l'inflation. (...) Les banques centrales doivent donc être prêtes à prendre plus de mesures pour soutenir la croissance, y compris par des moyens non conventionnels", a aussi dit Mme Lagarde, en faisant référence à d'éventuelles injections de nouvelle monnaie dans les économies vacillantes. Les pays développés doivent agir "maintenant et avec audace" pour relancer leurs économies, a affirmé hier à Londres la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. "Le message clé que je veux transmettre aujourd'hui, c'est que les Etats doivent agir maintenant, et agir avec audace", car l'économie mondiale "traverse une phase pleine de dangers", a déclaré Mme Lagarde dans un discours devant l'institut Chatham House. La dirigeante du FMI a aussi maintenu sa position controversée sur la nécessité d'une recapitalisation des banques européennes. "Face à la montée des risques et des incertitudes, et à la nécessité de convaincre les marchés, certaines banques ont besoin de renforcer leur capital", a-t-elle assuré en évoquant les risques encourus par les établissements européens face à la crise de la dette dans la zone euro. Tout en exhortant les pays développés à agir de manière coordonnée, elle a estimé que "les voies empruntées pour la consolidation budgétaire pouvaient différer selon les pays". "Les politiques monétaires doivent rester accommodantes, car le risque de récession est supérieur à celui de l'inflation. (...) Les banques centrales doivent donc être prêtes à prendre plus de mesures pour soutenir la croissance, y compris par des moyens non conventionnels", a aussi dit Mme Lagarde, en faisant référence à d'éventuelles injections de nouvelle monnaie dans les économies vacillantes.