Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté, vendredi, la communauté internationale, dans un rapport, à renforcer la diplomatie préventive pour éviter les conflits et, ainsi, sauver à la fois des vies et des ressources, soulignant que les conflits les plus graves engendrent des coûts de dizaines de milliards de dollars. Le rapport sur l'état de la diplomatie préventive est le premier de ce genre et a été dédié à la mémoire de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjold, mort au service de la paix il y a 50 ans. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté, vendredi, la communauté internationale, dans un rapport, à renforcer la diplomatie préventive pour éviter les conflits et, ainsi, sauver à la fois des vies et des ressources, soulignant que les conflits les plus graves engendrent des coûts de dizaines de milliards de dollars. Le rapport sur l'état de la diplomatie préventive est le premier de ce genre et a été dédié à la mémoire de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjold, mort au service de la paix il y a 50 ans. ''La diplomatie préventive, aujourd'hui, donne des résultats concrets, avec des ressources modestes, dans de nombreuses régions du monde, en aidant à sauver des vies humaines et à protéger les acquis en matière de développement'', a-t-il déclaré dans son rapport. Pour lui, ''si c'est une façon de faire qui peut ne pas être efficace dans toutes les situations et qui continuera de buter sur des incertitudes, des risques et des difficultés qui ne cessent d'évoluer, je n'en demeure pas moins convaincu qu'une meilleure diplomatie préventive est non pas une option parmi d'autres mais une nécessité''. Ban Ki-moon souligne que des moyens financiers adéquats doivent être investis par les Etats membres, afin de pouvoir réagir rapidement, de façon prévisible et ponctuelle. Actuellement, la diplomatie préventive est conduite par un plus grand nombre d'acteurs qui ont une plus grande palette d'outils à leur disposition, selon Ban Ki-moon. Parmi ces outils, il y a les partenariats entre l'ONU et les organisations régionales, l'ouverture de nouveaux bureaux régionaux de l'ONU et la création de nouveaux systèmes d'alertes précoces dont celui de l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE) et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le secrétaire général précise que si le résultat le plus important de la diplomatie préventive est de sauver des vies, il existe aussi une motivation économique importante. Citant les estimations de la Banque Mondiale, il a observé que le coût moyen d'une guerre civile équivaut à la croissance du PIB pendant 30 années d'un pays de taille moyenne en voie de développement, ajoutant que les conflits les plus graves engendrent des coûts de dizaines de milliards de dollars. Soulignant que les efforts de prévention sont nettement moins coûteux, il a indiqué que le budget du bureau régional des Nations unies en Afrique de l'Ouest (UNOWA), qui a joué un rôle majeur dans les efforts de prévention en Guinée, au Niger et ailleurs dans la région, ne dépasse pas les 8 millions de dollars par an. Parmi les récents succès, Ban Ki-moon cite la nomination en 2008 de l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo en tant qu'envoyé spécial pour la région des grands lacs dans un contexte de tensions et de craintes de voir la République démocratique du Congo (RDC) rechuter dans un état de guerre. Un an plus tard, a-t-il rappelé, les tensions s'étaient relâchées et le président rwandais Paul Kagame a rencontré pour la première fois depuis des années le président du RDC, Joseph Kabila, et peu de temps après, les relations diplomatiques ont repris. ''La diplomatie préventive, aujourd'hui, donne des résultats concrets, avec des ressources modestes, dans de nombreuses régions du monde, en aidant à sauver des vies humaines et à protéger les acquis en matière de développement'', a-t-il déclaré dans son rapport. Pour lui, ''si c'est une façon de faire qui peut ne pas être efficace dans toutes les situations et qui continuera de buter sur des incertitudes, des risques et des difficultés qui ne cessent d'évoluer, je n'en demeure pas moins convaincu qu'une meilleure diplomatie préventive est non pas une option parmi d'autres mais une nécessité''. Ban Ki-moon souligne que des moyens financiers adéquats doivent être investis par les Etats membres, afin de pouvoir réagir rapidement, de façon prévisible et ponctuelle. Actuellement, la diplomatie préventive est conduite par un plus grand nombre d'acteurs qui ont une plus grande palette d'outils à leur disposition, selon Ban Ki-moon. Parmi ces outils, il y a les partenariats entre l'ONU et les organisations régionales, l'ouverture de nouveaux bureaux régionaux de l'ONU et la création de nouveaux systèmes d'alertes précoces dont celui de l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE) et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le secrétaire général précise que si le résultat le plus important de la diplomatie préventive est de sauver des vies, il existe aussi une motivation économique importante. Citant les estimations de la Banque Mondiale, il a observé que le coût moyen d'une guerre civile équivaut à la croissance du PIB pendant 30 années d'un pays de taille moyenne en voie de développement, ajoutant que les conflits les plus graves engendrent des coûts de dizaines de milliards de dollars. Soulignant que les efforts de prévention sont nettement moins coûteux, il a indiqué que le budget du bureau régional des Nations unies en Afrique de l'Ouest (UNOWA), qui a joué un rôle majeur dans les efforts de prévention en Guinée, au Niger et ailleurs dans la région, ne dépasse pas les 8 millions de dollars par an. Parmi les récents succès, Ban Ki-moon cite la nomination en 2008 de l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo en tant qu'envoyé spécial pour la région des grands lacs dans un contexte de tensions et de craintes de voir la République démocratique du Congo (RDC) rechuter dans un état de guerre. Un an plus tard, a-t-il rappelé, les tensions s'étaient relâchées et le président rwandais Paul Kagame a rencontré pour la première fois depuis des années le président du RDC, Joseph Kabila, et peu de temps après, les relations diplomatiques ont repris.