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Le départ d'une expérience inédite
Les écoliers ont rejoint, hier, les établissements scolaires
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 09 - 2011

Après 3 mois de vacances environ, tous les enfants algériens ont regagné l'école. Hier, c'était le grand jour pour les petits et moins petits qui ont repris le chemin de l'école.
Après 3 mois de vacances environ, tous les enfants algériens ont regagné l'école. Hier, c'était le grand jour pour les petits et moins petits qui ont repris le chemin de l'école.
Le signal du lancement officiel de la nouvelle rentrée scolaire a été donné par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, à partir de l'école primaire Fadhéla-Sâadane, dans la wilaya de Tindouf où il devait présidé également une cérémonie de remise d'aides scolaires à des élèves nécessiteux et récompensé certains enseignants, avant d'entamer une tournée d'inspection de structures relevant de son secteur au chef-lieu de la wilaya. Les anciens et les nouveaux élèves se sont parés de leurs plus habits en pour honorer à sa juste mesure ce jour très particulier. Ils étaient là devant la porte de l'établissement scolaire bien avant l'ouverture des portes. A 7h45min, les cloches sonnent, les portes s'ouvrent aux élèves impatients de fouler de nouveau la cour de leurs écoles. On salue les camarades qu'on a perdu de vue depuis le début des vacances et avec et ça discute ferme à propos des longues journées d'été. 8h : c'est l'heure de rejoindre les classes, mais pas avant d'avoir entonné l'hymne nationale. Ce que font tous les élèves font de bonne grâce. La rentrée en classe. Un petit peu de bousculade pour choisir sa place. Les studieux sont aux premières loges, les partisans du moindres effort optent volontiers pour les places du fond. L'enseignant pour sa première journée donne de la voix pour s'imposer. Il exige du calme dans la classe avant de faire la présentation. Commence alors le rite du jour de la rentrée. Chaque professeur donne la liste des fournitures à acheter et les cours ne commencent vraiment que la semaine d'après. C'est parti pour trois trimestres de travail pour les élèves et les enseignants pour une rentrée scolaire inédite qui se caractérise par un certain nombre de mesures pédagogiques et administratives. Une nouveauté, le rythme scolaire dans le primaire est aménagé. Les élèves de ce palier vont, désormais, terminer leurs cours à 14 heures, au lieu de 16 ou 17 heures. Un gain de temps de quelques heures qu'il va falloir mettre à profit pour «souffler» ou employer à des activités récréatives genre musique, dessin, jardinage, où autre. Il est sûr que tous les établissements scolaires disséminés à travers l'ensemble du territoire national sont loin d'être en mesure de dispenser ces activités aux élèves. La question reste d'autant plus posée que tous les établissements scolaires, notamment en régions rurales, ne sont pas équipés en conséquence. Un souci de plus pour les parents d'élèves qui travaillent et qui ne pourront pas récupérer leurs enfants à la sortie de l'école. Il semble que les responsables de l'éducation nationale aient pris en compte ce souci en permettant aux potaches de rester à l'intérieur de l'établissement le temps que leurs parents viennent les chercher. La réduction du temps consacré aux cours a été une revendication des parents qui ont eu à constater qu'à la fin de la journée, l'enfant est totalement épuisé mentalement et ne pense qu'à dormir. Le poids du cartable était l'autre souci de ces parents qui se sont plaints du fait que les enfants trimbalaient leurs cartables lourdement chargés le matin, à midi et le soir. Et les dernières tendances pédagogiques dans le monde allaient vers l'aménagement des horaires pédagogiques où on enregistre des expériences réussies. Un fait qui incita les responsables de l'éducation nationale à aller plus facilement dans cette direction pour une rentrée scolaire apaisée. Du moins pour le ministère de l'Education nationale. Un nuage plane, cependant. Les établissements scolaires risquent de connaître des vagues. Des syndicats autonomes ne sont pas en bonnes dispositions d'esprit pour entamer cette rentrée scolaire sans remous. La demande de réévaluation des salaires des enseignants pour les aligner sur les autres corps de la fonction publique et la gestion des œuvres sociales, deux dossiers et deux vieilles revendications qui n'ont pas trouvé de solution et qui provoquent les mauvaises humeurs des syndicalistes à chaque rentrée sociale. Cette rentrée scolaire ressemble à celles des années précédentes à tous points de vue. Une rentrée «animée» sur tous les plans. Au plan des chiffres, à l'échelle nationale, l'effectif global des élèves inscrits pour cette année s'élève à 8.239.000, avec une augmentation de l'ordre de 273.000 élèves par rapport à l'année dernière (+3,4%), tous cycles confondus. Ils sont répartis à travers 24.932 établissements scolaires, dont 17.994 écoles primaires, 5.040 CEM et 1.898 lycées, selon le ministère de l'Education nationale.
Le signal du lancement officiel de la nouvelle rentrée scolaire a été donné par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, à partir de l'école primaire Fadhéla-Sâadane, dans la wilaya de Tindouf où il devait présidé également une cérémonie de remise d'aides scolaires à des élèves nécessiteux et récompensé certains enseignants, avant d'entamer une tournée d'inspection de structures relevant de son secteur au chef-lieu de la wilaya. Les anciens et les nouveaux élèves se sont parés de leurs plus habits en pour honorer à sa juste mesure ce jour très particulier. Ils étaient là devant la porte de l'établissement scolaire bien avant l'ouverture des portes. A 7h45min, les cloches sonnent, les portes s'ouvrent aux élèves impatients de fouler de nouveau la cour de leurs écoles. On salue les camarades qu'on a perdu de vue depuis le début des vacances et avec et ça discute ferme à propos des longues journées d'été. 8h : c'est l'heure de rejoindre les classes, mais pas avant d'avoir entonné l'hymne nationale. Ce que font tous les élèves font de bonne grâce. La rentrée en classe. Un petit peu de bousculade pour choisir sa place. Les studieux sont aux premières loges, les partisans du moindres effort optent volontiers pour les places du fond. L'enseignant pour sa première journée donne de la voix pour s'imposer. Il exige du calme dans la classe avant de faire la présentation. Commence alors le rite du jour de la rentrée. Chaque professeur donne la liste des fournitures à acheter et les cours ne commencent vraiment que la semaine d'après. C'est parti pour trois trimestres de travail pour les élèves et les enseignants pour une rentrée scolaire inédite qui se caractérise par un certain nombre de mesures pédagogiques et administratives. Une nouveauté, le rythme scolaire dans le primaire est aménagé. Les élèves de ce palier vont, désormais, terminer leurs cours à 14 heures, au lieu de 16 ou 17 heures. Un gain de temps de quelques heures qu'il va falloir mettre à profit pour «souffler» ou employer à des activités récréatives genre musique, dessin, jardinage, où autre. Il est sûr que tous les établissements scolaires disséminés à travers l'ensemble du territoire national sont loin d'être en mesure de dispenser ces activités aux élèves. La question reste d'autant plus posée que tous les établissements scolaires, notamment en régions rurales, ne sont pas équipés en conséquence. Un souci de plus pour les parents d'élèves qui travaillent et qui ne pourront pas récupérer leurs enfants à la sortie de l'école. Il semble que les responsables de l'éducation nationale aient pris en compte ce souci en permettant aux potaches de rester à l'intérieur de l'établissement le temps que leurs parents viennent les chercher. La réduction du temps consacré aux cours a été une revendication des parents qui ont eu à constater qu'à la fin de la journée, l'enfant est totalement épuisé mentalement et ne pense qu'à dormir. Le poids du cartable était l'autre souci de ces parents qui se sont plaints du fait que les enfants trimbalaient leurs cartables lourdement chargés le matin, à midi et le soir. Et les dernières tendances pédagogiques dans le monde allaient vers l'aménagement des horaires pédagogiques où on enregistre des expériences réussies. Un fait qui incita les responsables de l'éducation nationale à aller plus facilement dans cette direction pour une rentrée scolaire apaisée. Du moins pour le ministère de l'Education nationale. Un nuage plane, cependant. Les établissements scolaires risquent de connaître des vagues. Des syndicats autonomes ne sont pas en bonnes dispositions d'esprit pour entamer cette rentrée scolaire sans remous. La demande de réévaluation des salaires des enseignants pour les aligner sur les autres corps de la fonction publique et la gestion des œuvres sociales, deux dossiers et deux vieilles revendications qui n'ont pas trouvé de solution et qui provoquent les mauvaises humeurs des syndicalistes à chaque rentrée sociale. Cette rentrée scolaire ressemble à celles des années précédentes à tous points de vue. Une rentrée «animée» sur tous les plans. Au plan des chiffres, à l'échelle nationale, l'effectif global des élèves inscrits pour cette année s'élève à 8.239.000, avec une augmentation de l'ordre de 273.000 élèves par rapport à l'année dernière (+3,4%), tous cycles confondus. Ils sont répartis à travers 24.932 établissements scolaires, dont 17.994 écoles primaires, 5.040 CEM et 1.898 lycées, selon le ministère de l'Education nationale.


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