Les contacts entre Alger et le CNT libyen sont devenus «directs» depuis une quinzaine de jours, a indiqué, dimanche, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, lors d'une conférence de presse avec son homologue malien, M. Soumeylou Boubeye Maïga. Les contacts entre Alger et le CNT libyen sont devenus «directs» depuis une quinzaine de jours, a indiqué, dimanche, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, lors d'une conférence de presse avec son homologue malien, M. Soumeylou Boubeye Maïga. «Il y a des contacts au niveau des responsables algériens et libyens, lesquels contacts sont devenus directs depuis 15 jours. Nous ferons en sorte que ce dialogue se développe», a affirmé Mourad Medelci lors d'un point de presse animé, dimanche après-midi à Alger, conjointement avec son homologue malien, Soumeylou Boubeye Maïga, au terme de la 11e session mixte de coopération algéro-malienne. «Toutefois, j'estime que nous avons été clairs vis-à-vis de nos frères du CNT concernant la nécessité de former un gouvernement représentatif du peuple libyen avec toutes ses sensibilités. Par la suite nous le reconnaîtrons immédiatement», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne qui rappelle que la reconnaissance par l'Algérie du Conseil national de transition libyen (CNT) interviendra après la formation d'un gouvernement représentatif du peuple libyen. Il faut croire que les évènements s'accélèrent en Libye. Au même moment où Mourad Medelci tenait ces propos, un responsable du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, a annoncé à Tripoli la formation d'«un nouveau gouvernement de transition» en Libye dans l'«espace d'une semaine à dix jours». «Un nouveau gouvernement sera formé dans l'espace d'une semaine à dix jours», a annoncé lors d'une conférence de presse Mohamed Jibril, qui fait office de «Premier ministre» du CNT, organe politique de la rébellion. Le «Premier ministre» du CNT assure que «ce nouveau gouvernement comprendra des représentants des différentes régions libyennes». Il n'a pas précisé qui y serait représenté. Selon lui, le prochain gouvernement sera chargé d'appliquer les décisions du CNT, et un autre gouvernement sera formé après la libération totale de la Libye. Le gouvernement qui sera formé sera-t-il représentatif du peuple libyen avec ses sensibilités, tels que souhaité par Alger pour la reconnaissance du CNT ? En tout état de cause, le dialogue noué entre le gouvernement algérien et le CNT permettra d'aplanir beaucoup d'incompréhensions et de surmonter les obstacles pour des relations apaisées entre les nouvelles autorités libyennes et les autorités d'Alger. La frontière bel et bien fermée A une question sur les membres de la famille de Maâmmar Kadhafi entrés en territoire algérien, le 29 août dernier, le ministre a rappelé que ces membres ont été accueillis en Algérie «pour des raisons humanitaires, dans la mesure où ce groupe est constitué essentiellement de femmes et d'enfants», soulignant qu'«après l'entrée sur le territoire algérien de la famille de Kadhafi, nous avons immédiatement fermé la frontière». Selon Mourad Medelci, il était «hors de question que cette décision exceptionnelle et à caractère humanitaire soit interprétée comme une possibilité pour d'autres de traverser la frontière», indiquant que «c'est pour cette raison que la frontière a été fermée et elle est bel et bien fermée». Il réaffirme que «l'Algérie travaillera avec l'ONU dans le sens de la mise en œuvre de toutes les décisions prises dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité», et souligne que l'Algérie avait «la responsabilité d'accueillir des gens qui étaient dans le besoin d'être accueillis, car si nous ne l'avions pas fait, ces personnes ne seraient pas aujourd'hui parmi les vivants». Par ailleurs, l'Algérie et le Mali ont réitéré leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu qui réaffirment le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Les deux parties ont réitéré, dans le procès-verbal sanctionnant les travaux de la 11e session de la commission mixte de coopération algéro-malienne, leur "engagement à soutenir la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies qui réaffirment, toutes, le droit à l'autodétermination du Sahara Occidental". A propos de l'adhésion de l'Etat de Palestine à l'Onu, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que les revendications des Palestiniens sont "légitimes". Selon lui, «tous les pays arabes œuvrent à convaincre un plus grand nombre de nations dans le but de recueillir davantage de soutien en faveur des Palestiniens", a-t-il déclaré lors cette conférence de presse conjointe avec son homologue malien, M. Soumeylou Boubèye Maïga. Il a estimé que les prochains jours s'annoncent «décisifs» quant à l'objectif d'adhésion de la Palestine à l'Onu et qu'une réunion de la commission de l'Initiative arabe, à laquelle l'Algérie prendra part, est prévue à cet effet au Caire. «Il y a des contacts au niveau des responsables algériens et libyens, lesquels contacts sont devenus directs depuis 15 jours. Nous ferons en sorte que ce dialogue se développe», a affirmé Mourad Medelci lors d'un point de presse animé, dimanche après-midi à Alger, conjointement avec son homologue malien, Soumeylou Boubeye Maïga, au terme de la 11e session mixte de coopération algéro-malienne. «Toutefois, j'estime que nous avons été clairs vis-à-vis de nos frères du CNT concernant la nécessité de former un gouvernement représentatif du peuple libyen avec toutes ses sensibilités. Par la suite nous le reconnaîtrons immédiatement», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne qui rappelle que la reconnaissance par l'Algérie du Conseil national de transition libyen (CNT) interviendra après la formation d'un gouvernement représentatif du peuple libyen. Il faut croire que les évènements s'accélèrent en Libye. Au même moment où Mourad Medelci tenait ces propos, un responsable du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, a annoncé à Tripoli la formation d'«un nouveau gouvernement de transition» en Libye dans l'«espace d'une semaine à dix jours». «Un nouveau gouvernement sera formé dans l'espace d'une semaine à dix jours», a annoncé lors d'une conférence de presse Mohamed Jibril, qui fait office de «Premier ministre» du CNT, organe politique de la rébellion. Le «Premier ministre» du CNT assure que «ce nouveau gouvernement comprendra des représentants des différentes régions libyennes». Il n'a pas précisé qui y serait représenté. Selon lui, le prochain gouvernement sera chargé d'appliquer les décisions du CNT, et un autre gouvernement sera formé après la libération totale de la Libye. Le gouvernement qui sera formé sera-t-il représentatif du peuple libyen avec ses sensibilités, tels que souhaité par Alger pour la reconnaissance du CNT ? En tout état de cause, le dialogue noué entre le gouvernement algérien et le CNT permettra d'aplanir beaucoup d'incompréhensions et de surmonter les obstacles pour des relations apaisées entre les nouvelles autorités libyennes et les autorités d'Alger. La frontière bel et bien fermée A une question sur les membres de la famille de Maâmmar Kadhafi entrés en territoire algérien, le 29 août dernier, le ministre a rappelé que ces membres ont été accueillis en Algérie «pour des raisons humanitaires, dans la mesure où ce groupe est constitué essentiellement de femmes et d'enfants», soulignant qu'«après l'entrée sur le territoire algérien de la famille de Kadhafi, nous avons immédiatement fermé la frontière». Selon Mourad Medelci, il était «hors de question que cette décision exceptionnelle et à caractère humanitaire soit interprétée comme une possibilité pour d'autres de traverser la frontière», indiquant que «c'est pour cette raison que la frontière a été fermée et elle est bel et bien fermée». Il réaffirme que «l'Algérie travaillera avec l'ONU dans le sens de la mise en œuvre de toutes les décisions prises dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité», et souligne que l'Algérie avait «la responsabilité d'accueillir des gens qui étaient dans le besoin d'être accueillis, car si nous ne l'avions pas fait, ces personnes ne seraient pas aujourd'hui parmi les vivants». Par ailleurs, l'Algérie et le Mali ont réitéré leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu qui réaffirment le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Les deux parties ont réitéré, dans le procès-verbal sanctionnant les travaux de la 11e session de la commission mixte de coopération algéro-malienne, leur "engagement à soutenir la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies qui réaffirment, toutes, le droit à l'autodétermination du Sahara Occidental". A propos de l'adhésion de l'Etat de Palestine à l'Onu, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que les revendications des Palestiniens sont "légitimes". Selon lui, «tous les pays arabes œuvrent à convaincre un plus grand nombre de nations dans le but de recueillir davantage de soutien en faveur des Palestiniens", a-t-il déclaré lors cette conférence de presse conjointe avec son homologue malien, M. Soumeylou Boubèye Maïga. Il a estimé que les prochains jours s'annoncent «décisifs» quant à l'objectif d'adhésion de la Palestine à l'Onu et qu'une réunion de la commission de l'Initiative arabe, à laquelle l'Algérie prendra part, est prévue à cet effet au Caire.