Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a rencontré le ministre de la Défense israélien, Ehoud Barak, dimanche 18 septembre, à New York, sur fond de tensions à propos de la décision des Palestiniens de demander la reconnaissance de leur Etat aux Nations unies. Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a rencontré le ministre de la Défense israélien, Ehoud Barak, dimanche 18 septembre, à New York, sur fond de tensions à propos de la décision des Palestiniens de demander la reconnaissance de leur Etat aux Nations unies. La rencontre s'est déroulée alors qu'une intense activité diplomatique, à laquelle participaient des responsables américains, européens, onusiens et russes, était déployée pour tenter d'éviter une confrontation au Conseil de sécurité. Israël a mis en garde contre la possibilité que la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien que le président Mahmoud Abbas veut présenter vendredi prochain à l'ONU entraîne un regain de tension au Proche-Orient, rapporte Libération. M. Fayyad a déclaré à la presse que les deux hommes avaient discuté de «questions de sécurité» et de «l'aptitude à gouverner» de l'Autorité palestinienne. Les responsables israéliens n'ont pas fait de déclaration sur cette rencontre. Des responsables du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Onu, Russie, Union européenne) se sont également réunis. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Mme Clinton a déclaré qu'elles avaient discuté «des moyens de progresser». Washington a promis d'opposer son veto à la demande palestinienne si celle-ci passe par le Conseil de sécurité. L'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, a été reçu par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon Américains et Européens s'activent pour éviter un choc Les Etats-Unis et l'Union européenne tentent encore d'éviter une confrontation au Conseil de sécurité sur la demande d'adhésion des Palestiniens à l'ONU, Washington ayant déjà averti qu'il opposerait son veto. Dimanche 18 septembre, des contacts entre diplomates du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) doivent avoir lieu à New York, sans réunion formelle toutefois. Dans ce cadre, l'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, doit rencontrer Ban Ki-moon,et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton doit s'entretenir avec Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne. «Je pense qu'il y a un moyen d'éviter une confrontation», a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre britannique sur la chaîne américaine ABC. «Le seul moyen finalement de parvenir à un Etat palestinien (...) est de passer par des négociations», a-t-il expliqué, indiquant que le Quartette allait «chercher au cours des prochains jours à trouver un moyen de réunir les éléments qui permettent de reconnaître leurs revendications et leurs aspirations légitimes à un Etat, tout en renouvelant (...)» la nécessité de négociations directes entre les deux parties. L'opinion internationale s'oriente vers la reconnaissance de l'Etat de Palestine De nombreux pays à travers le monde ont apporté leur soutien à la reconnaissance de l'Etat de Palestine, relève un sondage réalisé entre le 3 juillet et le 29 août dernier, et publié lundi par des médias britanniques. Selon cette enquête réalisée auprès de 20.446 personnes par l'institut GlobeScan, plusieurs pays, dont notamment la Russie, le Royaume Uni, la France, la Chine, l'Allemagne sont majoritairement favorables à la reconnaissance de l'Etat de Palestine. Aux Etats-Unis, 45% des personnes sondées soutiennent la reconnaissance de la Palestine, alors que 36% sont contre, selon le sondage, publié par le BBC World Service. Les Etats-Unis restent le seul pays à avoir menacé de mettre son veto pour bloquer la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine aux Nations unie. La rencontre s'est déroulée alors qu'une intense activité diplomatique, à laquelle participaient des responsables américains, européens, onusiens et russes, était déployée pour tenter d'éviter une confrontation au Conseil de sécurité. Israël a mis en garde contre la possibilité que la demande de reconnaissance de l'Etat palestinien que le président Mahmoud Abbas veut présenter vendredi prochain à l'ONU entraîne un regain de tension au Proche-Orient, rapporte Libération. M. Fayyad a déclaré à la presse que les deux hommes avaient discuté de «questions de sécurité» et de «l'aptitude à gouverner» de l'Autorité palestinienne. Les responsables israéliens n'ont pas fait de déclaration sur cette rencontre. Des responsables du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Onu, Russie, Union européenne) se sont également réunis. La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Mme Clinton a déclaré qu'elles avaient discuté «des moyens de progresser». Washington a promis d'opposer son veto à la demande palestinienne si celle-ci passe par le Conseil de sécurité. L'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, a été reçu par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon Américains et Européens s'activent pour éviter un choc Les Etats-Unis et l'Union européenne tentent encore d'éviter une confrontation au Conseil de sécurité sur la demande d'adhésion des Palestiniens à l'ONU, Washington ayant déjà averti qu'il opposerait son veto. Dimanche 18 septembre, des contacts entre diplomates du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) doivent avoir lieu à New York, sans réunion formelle toutefois. Dans ce cadre, l'envoyé spécial du Quartette, Tony Blair, doit rencontrer Ban Ki-moon,et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton doit s'entretenir avec Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne. «Je pense qu'il y a un moyen d'éviter une confrontation», a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre britannique sur la chaîne américaine ABC. «Le seul moyen finalement de parvenir à un Etat palestinien (...) est de passer par des négociations», a-t-il expliqué, indiquant que le Quartette allait «chercher au cours des prochains jours à trouver un moyen de réunir les éléments qui permettent de reconnaître leurs revendications et leurs aspirations légitimes à un Etat, tout en renouvelant (...)» la nécessité de négociations directes entre les deux parties. L'opinion internationale s'oriente vers la reconnaissance de l'Etat de Palestine De nombreux pays à travers le monde ont apporté leur soutien à la reconnaissance de l'Etat de Palestine, relève un sondage réalisé entre le 3 juillet et le 29 août dernier, et publié lundi par des médias britanniques. Selon cette enquête réalisée auprès de 20.446 personnes par l'institut GlobeScan, plusieurs pays, dont notamment la Russie, le Royaume Uni, la France, la Chine, l'Allemagne sont majoritairement favorables à la reconnaissance de l'Etat de Palestine. Aux Etats-Unis, 45% des personnes sondées soutiennent la reconnaissance de la Palestine, alors que 36% sont contre, selon le sondage, publié par le BBC World Service. Les Etats-Unis restent le seul pays à avoir menacé de mettre son veto pour bloquer la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine aux Nations unie.