La wilaya de Tamanrasset a connu une nette amélioration des différents indicateurs de développement socio-économique durant la dernière décennie à la faveur des différentes dotations financières qui lui ont été allouées pour financer l'action publique en matière d'amélioration des conditions de vie de la population, a affirmé dimanche le wali, Saïd Meziane. Ces indicateurs se sont notamment traduits par une importante évolution concernant le taux d'alimentation en eau potable (AEP), passé à 95% fin 2010 contre 41,22% en 1998. Cette moyenne devrait atteindre encore 96% à la faveur de la réception fin mars dernier du transfert hydrique In Salah-Tamanrasset, a indiqué M. Meziane dans une communication lors de la rencontre de concertation qui se déroule dans cette wilaya. De même, la dotation quotidienne par habitant en eau potable a atteint 117 litres à fin 2010 contre 67 litres en 1998, alors que le taux de raccordement au réseau d'assainissement est passé, durant la même période, à 91% contre 15,82%. Le taux de raccordement en électricité a, lui aussi, considérablement progressé, atteignant 98% (68% il y a 13 ans), tandis que celui du gaz de ville est actuellement de 12%, précise M. Meziane, rappelant qu'aucun foyer n'était raccordé au gaz de ville en 1998. Concernant l'habitat, le parc logements de cette wilaya de l'extrême sud a atteint 46.176 habitations contre 32.032 logements dix ans auparavant, soit une évolution de plus de 14.000 unités. S'agissant du secteur agricole, la superficie globale de terres mises en valeur pour la même période est passée à 14.412 hectares contre 5.104 hectares, selon les données avancées par le wali. Cette évolution a été réalisée à la faveur des différents programmes publics destinés à cette wilaya durant la dernière décennie et qui devraient se poursuivre avec le programme spécifique complémentaire pour les cinq prochaines années et doté d'une enveloppe de 17 milliards DA, souligne M. Meziane. Par ailleurs, les nouveaux dispositifs publics en matière D'exploitation du foncier agricole et industriel, entre autres, a donné une nouvelle dynamique à l'activité économique dans la région, observe le wali, ajoutant que les autorités locales ont récemment approuvé 14 projets d'investissement locaux. Evoquant l'action de proximité engagée par l'administration locale pour se rapprocher de la population, le wali a relevé un certain nombre de contraintes dans ce volet. Il s'agit, en particulier, de difficultés de communication avec la population, un déficit dans l'encadrement administratif, pesant lourdement sur l'efficacité de toute action dans ce sens et la limitation de prérogatives accordées aux représentants de l'administration locale en matière de passation des marchés publics et de décentralisation de la prise de décision. La wilaya de Tamanrasset a été créée dans le cadre du découpage administratif de 1974. D'une superficie globale de 557.906 km2, soit plus du quart de la superficie totale de l'Algérie, elle compte actuellement quelque 205.000 habitants répartis sur 7 daïras et 10 communes. La rencontre de concertation sur le développement local qui a entamé ses travaux dimanche après-midi est la troisième du genre après celles de Tindouf et d'Illizi. Contrairement aux deux précédentes rencontres de Tindouf et d'Illizi, celle de Tamanrasset a débuté avec une réunion entre le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes et les élus locaux issus des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC, APW) ainsi que les représentants de la capitale de l'Ahaggar au Parlement qui a précédé la communication du wali sur le bilan du développement local. Les travaux reprendront demain lundi dans la matinée et seront consacrés à l'écoute des préoccupations, propositions et attentes des citoyens, des notables et des représentants du mouvement associatif local. En mai dernier, le Cnes s'était vu confier, par le président de la République, la tâche d'animer la concertation nationale visant à adapter les objectifs du développement local aux attentes de la population. R. E. La wilaya de Tamanrasset a connu une nette amélioration des différents indicateurs de développement socio-économique durant la dernière décennie à la faveur des différentes dotations financières qui lui ont été allouées pour financer l'action publique en matière d'amélioration des conditions de vie de la population, a affirmé dimanche le wali, Saïd Meziane. Ces indicateurs se sont notamment traduits par une importante évolution concernant le taux d'alimentation en eau potable (AEP), passé à 95% fin 2010 contre 41,22% en 1998. Cette moyenne devrait atteindre encore 96% à la faveur de la réception fin mars dernier du transfert hydrique In Salah-Tamanrasset, a indiqué M. Meziane dans une communication lors de la rencontre de concertation qui se déroule dans cette wilaya. De même, la dotation quotidienne par habitant en eau potable a atteint 117 litres à fin 2010 contre 67 litres en 1998, alors que le taux de raccordement au réseau d'assainissement est passé, durant la même période, à 91% contre 15,82%. Le taux de raccordement en électricité a, lui aussi, considérablement progressé, atteignant 98% (68% il y a 13 ans), tandis que celui du gaz de ville est actuellement de 12%, précise M. Meziane, rappelant qu'aucun foyer n'était raccordé au gaz de ville en 1998. Concernant l'habitat, le parc logements de cette wilaya de l'extrême sud a atteint 46.176 habitations contre 32.032 logements dix ans auparavant, soit une évolution de plus de 14.000 unités. S'agissant du secteur agricole, la superficie globale de terres mises en valeur pour la même période est passée à 14.412 hectares contre 5.104 hectares, selon les données avancées par le wali. Cette évolution a été réalisée à la faveur des différents programmes publics destinés à cette wilaya durant la dernière décennie et qui devraient se poursuivre avec le programme spécifique complémentaire pour les cinq prochaines années et doté d'une enveloppe de 17 milliards DA, souligne M. Meziane. Par ailleurs, les nouveaux dispositifs publics en matière D'exploitation du foncier agricole et industriel, entre autres, a donné une nouvelle dynamique à l'activité économique dans la région, observe le wali, ajoutant que les autorités locales ont récemment approuvé 14 projets d'investissement locaux. Evoquant l'action de proximité engagée par l'administration locale pour se rapprocher de la population, le wali a relevé un certain nombre de contraintes dans ce volet. Il s'agit, en particulier, de difficultés de communication avec la population, un déficit dans l'encadrement administratif, pesant lourdement sur l'efficacité de toute action dans ce sens et la limitation de prérogatives accordées aux représentants de l'administration locale en matière de passation des marchés publics et de décentralisation de la prise de décision. La wilaya de Tamanrasset a été créée dans le cadre du découpage administratif de 1974. D'une superficie globale de 557.906 km2, soit plus du quart de la superficie totale de l'Algérie, elle compte actuellement quelque 205.000 habitants répartis sur 7 daïras et 10 communes. La rencontre de concertation sur le développement local qui a entamé ses travaux dimanche après-midi est la troisième du genre après celles de Tindouf et d'Illizi. Contrairement aux deux précédentes rencontres de Tindouf et d'Illizi, celle de Tamanrasset a débuté avec une réunion entre le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes et les élus locaux issus des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC, APW) ainsi que les représentants de la capitale de l'Ahaggar au Parlement qui a précédé la communication du wali sur le bilan du développement local. Les travaux reprendront demain lundi dans la matinée et seront consacrés à l'écoute des préoccupations, propositions et attentes des citoyens, des notables et des représentants du mouvement associatif local. En mai dernier, le Cnes s'était vu confier, par le président de la République, la tâche d'animer la concertation nationale visant à adapter les objectifs du développement local aux attentes de la population. R. E.