Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé, dans la matinée d'hier les pressions des Etats-Unis visant à dissuader les Palestiniens de demander l'adhésion de leur Etat à l'ONU. «Nous sommes décidés à demander l'adhésion à part entière de notre Etat à l'ONU, car nous sommes des demandeurs d'un droit légitime et nous sommes le seul peuple continuant à subir les affres de l'occupation israélienne", a déclaré M. Abbas lors d'une rencontre avec la communauté palestinienne et arabe à New York. «Tous les pays et nations ont leur indépendance. Et nous pourquoi ils nous la refusent", s'est-il demandé, en référence à la position du président américain Barack Obama, qui a rejeté la demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies. M. Abbas a écarté tout renoncement à cette démarche, malgré les pressions américaines, réitérant aussi son refus de "toute présence de l'occupant israélien à l'intérieur de l'Etat palestinien sur les frontières de 1967". Dans l'après-midi, le président Abbas devait remettre la demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU, intervenue après vingt ans de négociations infructueuses avec Israël. M. Abbasdevait remettre cette demande au chef de l'ONU avant son discours à l'Assemblée générale des Nations unies. Mercredi devant l'Assemblée générale de l'ONU, le Président américain s'était opposé à cette démarche palestinienne, soulevant de vives critiques de plusieurs pays, qui qualifient cette attitude de "partialité totale et de soutien aveugle à Israël". Par ailleurs, les Palestiniens ont exprimé, jeudi, leur indignation face à un "discours unilatéral et partial" du président américain Barack Obama, qui s'était opposé, mercredi, devant les Nations unies à l'adhésion de la Palestine à l'ONU. «Nous savions à l'avance la position d'Obama, c'était un discours de campagne électorale pour les Américains", a réagi le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riadh El-Maliki, qualifiant d"'unilatérale" l'intervention du Président américain devant l'Assemblée générale de l'ONU. Le chef de la diplomatie palestinienne a demandé aux Etats-Unis de "reconsidérer" leur position contre la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine à l'ONU, qui sera remise, vendredi, par le président Mahmoud Abbas au secrétaire général Ban Ki-moon. Dans un communiqué, le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), a dénoncé "des propos contradictoires et partiaux" du Président américain devant l'ONU mercredi. «Obama a ignoré les droits légitimes du peuple palestinien à l'indépendance et à la liberté", s'est indigné M. Qaïs Abdelkrim, membre du bureau politique du FDLP. Selon le député palestinien, Obama "a trop exagéré en ne parlant que des inquiétudes sur la sécurité d'Israël". M. Abdelkrim a qualifié cette attitude américaine de "prétexte pour rejeter la demande palestinienne et encourager l'occupant israélien à poursuivre ses activités de colonisation illégales dans les territoires palestiniens". Il a dénoncé, également, une politique américaine de "deux poids deux mesures" vis-à-vis de la question palestinienne. "Les Etats-Unis ont perdu toute leur crédibilité en raison de leur partialité et de leur soutien aveugle à Israël", a-t-il ajouté. Mais, a-t-il conclu, le contenu du discours d'Obama "n'empêchera pas, toutefois, les dirigeants palestiniens de poursuivre leur démarche jusqu'à l'adhésion à part entière de l'Etat de Palestine aux Nations unies" I. A. et Agences Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé, dans la matinée d'hier les pressions des Etats-Unis visant à dissuader les Palestiniens de demander l'adhésion de leur Etat à l'ONU. «Nous sommes décidés à demander l'adhésion à part entière de notre Etat à l'ONU, car nous sommes des demandeurs d'un droit légitime et nous sommes le seul peuple continuant à subir les affres de l'occupation israélienne", a déclaré M. Abbas lors d'une rencontre avec la communauté palestinienne et arabe à New York. «Tous les pays et nations ont leur indépendance. Et nous pourquoi ils nous la refusent", s'est-il demandé, en référence à la position du président américain Barack Obama, qui a rejeté la demande d'adhésion de la Palestine aux Nations unies. M. Abbas a écarté tout renoncement à cette démarche, malgré les pressions américaines, réitérant aussi son refus de "toute présence de l'occupant israélien à l'intérieur de l'Etat palestinien sur les frontières de 1967". Dans l'après-midi, le président Abbas devait remettre la demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU, intervenue après vingt ans de négociations infructueuses avec Israël. M. Abbasdevait remettre cette demande au chef de l'ONU avant son discours à l'Assemblée générale des Nations unies. Mercredi devant l'Assemblée générale de l'ONU, le Président américain s'était opposé à cette démarche palestinienne, soulevant de vives critiques de plusieurs pays, qui qualifient cette attitude de "partialité totale et de soutien aveugle à Israël". Par ailleurs, les Palestiniens ont exprimé, jeudi, leur indignation face à un "discours unilatéral et partial" du président américain Barack Obama, qui s'était opposé, mercredi, devant les Nations unies à l'adhésion de la Palestine à l'ONU. «Nous savions à l'avance la position d'Obama, c'était un discours de campagne électorale pour les Américains", a réagi le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riadh El-Maliki, qualifiant d"'unilatérale" l'intervention du Président américain devant l'Assemblée générale de l'ONU. Le chef de la diplomatie palestinienne a demandé aux Etats-Unis de "reconsidérer" leur position contre la demande d'adhésion de l'Etat de Palestine à l'ONU, qui sera remise, vendredi, par le président Mahmoud Abbas au secrétaire général Ban Ki-moon. Dans un communiqué, le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), a dénoncé "des propos contradictoires et partiaux" du Président américain devant l'ONU mercredi. «Obama a ignoré les droits légitimes du peuple palestinien à l'indépendance et à la liberté", s'est indigné M. Qaïs Abdelkrim, membre du bureau politique du FDLP. Selon le député palestinien, Obama "a trop exagéré en ne parlant que des inquiétudes sur la sécurité d'Israël". M. Abdelkrim a qualifié cette attitude américaine de "prétexte pour rejeter la demande palestinienne et encourager l'occupant israélien à poursuivre ses activités de colonisation illégales dans les territoires palestiniens". Il a dénoncé, également, une politique américaine de "deux poids deux mesures" vis-à-vis de la question palestinienne. "Les Etats-Unis ont perdu toute leur crédibilité en raison de leur partialité et de leur soutien aveugle à Israël", a-t-il ajouté. Mais, a-t-il conclu, le contenu du discours d'Obama "n'empêchera pas, toutefois, les dirigeants palestiniens de poursuivre leur démarche jusqu'à l'adhésion à part entière de l'Etat de Palestine aux Nations unies" I. A. et Agences