La plupart des internautes ayant intervenu sur les réseaux sociaux lors des révoltes que certains pays arabes ont vécues ont émané, selon des études, de personnes basées à l'étranger, a indiqué, hier, à Alger, M. Ali Derdouri, expert en cybernétique. «70% des personnes ayant intervenu sur les réseaux sociaux, lors des révoltes arabes, sont basées à l'étranger alors que seulement 30% sont internes, les interventions des internautes internes étant constantes", a précisé Pr Derdouri, lors d'une conférence de presse d'avant le colloque de mercredi prochain à Alger sur le thème "Le monde arabe en ébullition, révoltes ou révolutions ?". Il a ajouté que selon une étude américaine, les quelque 10 millions d'interventions enregistrées n'ont pas mis en évidence l'impact de ce qui est appelé "l'élite" dans ces révoltes. Il a expliqué qu'il s'agit de "personnes ordinaires" ayant posté des commentaires qui ont été exploités par la suite. En ce sens, M. Derdouri a estimé que les médias et réseaux sociaux étaient une "matière nouvelle" ayant différents impacts qu'il est temps d'enseigner en Algérie où, a-t-il fait remarquer, il y a encore un manque d'experts en la matière. Ce colloque traitera d'un thème politique sous un angle scientifique dans la mesure où il sera animé par des chercheurs, universitaires et académiciens, a indiqué l'attaché de presse du SILA, Kader Berdja, dans une conférence de presse conjointe avec des membres du Conseil scientifique, composé d'universitaires et d'experts à la "notoriété établie", a-t-il dit. Selon M. Berdja, la démarche consiste à recueillir les analyses des académiciens et experts algériens et étrangers dont l'activité porte principalement sur l'étude des phénomènes spécifiques au monde arabe. La présidence du Conseil scientifique a été confiée de manière symbolique à l'Algérien Lakhdar Brahimi, académicien et ancien diplomate. Au cours de ce colloque, organisé en partenariat avec l'Ecole nationale supérieure des sciences politiques, plusieurs experts algériens et étrangers interviendront sur différents sujets, notamment MM. Ali Derdouri, Abdelkader Boukhirat, Riad Bouriche, Zoubir Arrous et Mabrouk Ghodbane. Les communications traiteront entre autres de la lecture analytique et des perspectives des révolutions arabes, les armées arabes et les transitions démocratiques, le contexte stratégique et les incidences politiques en cours, ainsi que des communications sur la Syrie, la Libye et le Maroc. La plupart des internautes ayant intervenu sur les réseaux sociaux lors des révoltes que certains pays arabes ont vécues ont émané, selon des études, de personnes basées à l'étranger, a indiqué, hier, à Alger, M. Ali Derdouri, expert en cybernétique. «70% des personnes ayant intervenu sur les réseaux sociaux, lors des révoltes arabes, sont basées à l'étranger alors que seulement 30% sont internes, les interventions des internautes internes étant constantes", a précisé Pr Derdouri, lors d'une conférence de presse d'avant le colloque de mercredi prochain à Alger sur le thème "Le monde arabe en ébullition, révoltes ou révolutions ?". Il a ajouté que selon une étude américaine, les quelque 10 millions d'interventions enregistrées n'ont pas mis en évidence l'impact de ce qui est appelé "l'élite" dans ces révoltes. Il a expliqué qu'il s'agit de "personnes ordinaires" ayant posté des commentaires qui ont été exploités par la suite. En ce sens, M. Derdouri a estimé que les médias et réseaux sociaux étaient une "matière nouvelle" ayant différents impacts qu'il est temps d'enseigner en Algérie où, a-t-il fait remarquer, il y a encore un manque d'experts en la matière. Ce colloque traitera d'un thème politique sous un angle scientifique dans la mesure où il sera animé par des chercheurs, universitaires et académiciens, a indiqué l'attaché de presse du SILA, Kader Berdja, dans une conférence de presse conjointe avec des membres du Conseil scientifique, composé d'universitaires et d'experts à la "notoriété établie", a-t-il dit. Selon M. Berdja, la démarche consiste à recueillir les analyses des académiciens et experts algériens et étrangers dont l'activité porte principalement sur l'étude des phénomènes spécifiques au monde arabe. La présidence du Conseil scientifique a été confiée de manière symbolique à l'Algérien Lakhdar Brahimi, académicien et ancien diplomate. Au cours de ce colloque, organisé en partenariat avec l'Ecole nationale supérieure des sciences politiques, plusieurs experts algériens et étrangers interviendront sur différents sujets, notamment MM. Ali Derdouri, Abdelkader Boukhirat, Riad Bouriche, Zoubir Arrous et Mabrouk Ghodbane. Les communications traiteront entre autres de la lecture analytique et des perspectives des révolutions arabes, les armées arabes et les transitions démocratiques, le contexte stratégique et les incidences politiques en cours, ainsi que des communications sur la Syrie, la Libye et le Maroc.